Par le hublot, je contemplai pendant un instant le paysage bahamien qui s’éloignait progressivement en plan incliné à partir d’un avion en direction de Paris, gardant ma main droite dans celle de l’homme de ma vie pendant le décollage et caressant le dessus de sa main de mon pouce au même moment. Depuis une des premières fois depuis notre mariage, James et moi avions décidé de s’accorder quelques jours en amoureux pendant que ma sœur gardait nos trois enfants. Avant de partir, je les avais embrassés de nombreuses fois, m’était assurée à trois reprises qu’ils avaient tout pour les cinq jours à venir, et j’avais promis que nous allions appeler pour prendre de leurs nouvelles dès que possible. Il est indéniable que nos trois anges allaient me manquer, mais l’idée de passer ces quelques jours seule avec mon époux me réjouissait beaucoup et me rendait impatiente d’être sur place. Cependant, je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir une petite pensée pour eux tandis que le paysage devenait majoritairement bleu et blanc et que l’inclinaison de l’avion devenait plus droite. Quelques instants plus tard, il nous était finalement possible de détacher nos ceintures, l’avion ayant atteint sa vitesse de croisière. Je ne me fis donc pas prier pour déboucler la mienne, puis je me tournai en direction de l’homme de ma vie, posant ma main libre sur sa cuisse et me relevant légèrement pour aller déposer un baiser dans son cou et lui dire dans le creux de l’oreille : « Ça y est, tu es tout à moi maintenant... »

Les yeux brillants de bonheur et un sourire ravi aux lèvres, je dis à mon homme avec le ton le plus sincère et le plus touché qui soit : « Moi aussi je t’aime, mon homme. Je suis si contente d’aller à Paris, tu n’as même pas idée ! Je crois que je ne pourrai jamais suffisamment te remercier… », ayant cependant déjà une idée derrière la tête sur une des façons possibles pour lui exprimer ma reconnaissance un peu plus tard par rapport à cette idée de week-end en amoureux qui promettait, je le croyais, d’être inoubliable. Pour le moment, il fallait que je me contente de ce que j’étais en mesure de faire dans cet avion avec ces sièges plus ou moins appropriés. De ce fait, je me relevai un peu plus histoire d’embrasser amoureusement l’homme de ma vie, frissonnant quand je sens sa main inévitablement glisser sur ma hanche, voire même un peu plus bas compte tenu du mouvement que je venais d’effectuer. Afin de le garder près de moi, je lâchai sa main et je passai un bas autour de son cou, puis à la fin du baiser, je gardai mon visage près du sien en lui demandant, excitée comme une puce : « J’ai si hâte d’y être ! As-tu une idée de ce que nous pourrions faire en premier une fois là-bas, mon amour ? »

Je me pinçai légèrement les lèvres tout en gardant un air ravi quand mon mari me dit que je n’avais pas à le remercier d’avoir organisé ce petit voyage pour nous deux, même si je sentais que je me devais de le faire, compte tenu que j’étais heureuse d’être seule avec lui pendant cinq jours, que j’étais heureuse qu’il soit mon mari, parce qu’il était la personne que j’aimais le plus au monde avec nos trois adorables enfants. Toutefois, puisqu’il ne semblait pas vouloir entendre quoi que ce soit sur des quelconques remerciements, je décidai de mettre ce sujet de côté, laissant quand même paraître ma gratitude dans le baiser sur je déposai sur ses lèvres, et n’oubliant surtout pas l’idée que j’avais derrière la tête par rapport à ce fameux remerciement que je lui devais, ne sachant toujours pas quand je pourrais l’appliquer, jusqu’au moment où je plongeai mon regard dans les magnifiques yeux verts de mon époux alors qu’il supposait que nous allions arriver relativement tard, et que le mieux serait d’aller à l’hôtel dès que nous serions sortis de l’aéroport afin de se « reposer », même si je connaissais assez mon homme pour savoir qu’il avait une toute autre idée derrière la tête, et c’était encore plus évident vu le sourire trop mignon qu’il abordait, me faisant sourire à mon tour de façon complètement stupide parce qu’il venait juste de me faire craquer, comme bien souvent, parce que mon homme, c’est le plus beau, le meilleur. Malgré tout cela, il fallut que je prenne légèrement sur moi-même, trouvant soudainement plus drôle de le faire languir un peu en disant : « Oh oui, je vois tout à fait ce que tu veux dire… On pourrait… » Je m’interrompis un instant pour aller chercher un nouveau baiser plein de promesses, promesses que je brisai faussement, si on pouvait dire ça ainsi, en ajoutant avec un sourire de gamine : « Manger bien tranquillement dans la chambre, un bon petit truc typiquement parisien, et ensuite, on regarde la télé et on va dormir de bonne heure pour être en forme demain ? », sachant parfaitement que ce n’était pas du tout ça son idée, et moi non plus d’ailleurs. Il me restait plus qu’à espérer qu’il ne me fasse pas la tête après ça, parce que là, c’est vrai que le voyage pourrait être long !

Je hochai positivement la tête avec un petit sourire lorsque James fit mine d’approuver le plan, bien que je savais parfaitement qu’au fond, cette conversation n’avait absolument rien de sérieux, et c’est ça qui m’amusait le plus, parce que je savais, tout comme mon mari d’ailleurs, que jamais je ne saurais passer du temps seule avec lui et lui résister sous prétexte de vouloir dormir. Déjà, il ne faisait que m’embrasser, et je craquais complètement. C’était pas nouveau ça; il me rendait dingue dès qu’il me touchait, et cette fois-ci ne serait pas exception, même si nous affirmions le parfait opposé à voix haute, et ce, jusqu’à ce moment précis où mon chéri reprit son sérieux et affirma qu’il était hors de question de ne rien faire, sauf rester plantés devant la télévision et dormir. Ça, c’était une certitude, pas besoin de l’affirmer, sauf que moi, j’avais encore envie de le faire languir afin de pimenter un peu les choses, peut-être même l’embêter gentiment pendant tout le voyage, Après ça, nos voisins de chambre allaient sûrement se plaindre de bruits pas très nets dont nous serions les auteurs ! D’abord très motivée à l’idée de le contredire encore un peu, je le devins soudainement beaucoup moins quand je sentis ses lèvres se poser dans son cou, puis sa main glisser sur ma hanche, il me donnait des frissons, c’était merveilleux, orgasmique ! Ce fut alors plus fort que moi; je fermai les yeux pour me délecter de son contact, glissant une main sur sa nuque, laissant la seconde caresser sa cuisse. À cet instant précis, j’eus envie de lui promettre que j’allais le violer jusqu’au bout de la nuit, mais ce serait beaucoup trop prévisible, trop facile. Il fallait que je fasse un effort, que je reprenne ma concentration, malgré toutes ces idées pas claires qui se formaient progressivement dans ma tête. Sans lâcher mon époux, je fis ce fameux effort surhumain, et je dis, en me mordillant la lèvre inférieure : « Mais on pourrait se reposer quand même un peu, non ? Il me semble que ce serait sage et posé, comme décision. Et puis, je n’ai pas apporté mon pyjama rose pour rien, qu’en dis-tu ?! »

Oups, parler du pyjama rose, ce n’était visiblement pas une bonne idée pour continuer à faire de telles plaisanteries. Je savais parfaitement que mon mari détestait ce fameux pyjama rose, et niveau apparence, je le détestais aussi, mais son confort était incroyable, et de ce fait, je l’avais porté surtout lorsque j’étais enceinte. Autrement, je ne le portais pas, surtout pas avec mon époux qui me faisait sentir comme la femme la plus sexy du monde, chose qui me touchait beaucoup non seulement venant d’un homme séduisant comme lui, mais aussi par le fait qu’il soit capable de tenir de tels propos même après deux grossesses pendant lesquelles, je ne le cachais pas, j’avais pris beaucoup de poids. Je ne pouvais pas me montrer vexée par ses propos, au contraire; je lui fis un petit sourire légèrement timide, et plus encore, j’étais sur le point de craquer et reprendre mon sérieux, même s’il y a trente secondes, ce n’était pas ça que je voulais. Pas ma faute; il était tellement irrésistible, mon James à moi ! Déjà, je lui dis : « Mais non, je ne l’ai pas apporté, t’inquiète ! Pour… » avec l’intention de poursuivre, sauf que je fus interrompue par une secousse dans l’avion qui, à la base, ne me fit pas peur, mais qui me fit un pincement au cœur quand je vis le visage apeuré de mon chéri. Je savais bien qu’il n’aimait pas les avions, et à voir sa tête présentement, je ne pouvais pas ne pas le rassurer. Rapidement, je remontai mes mains jusqu’à son visage, et tout en caressant ses joues de mes pouces, je déposai un petit baiser sur ses lèvres avant de lui dire, tendrement : « Ça va, mon cœur ? »

J’eus un petit sourire triste quand je vis à quel point mon homme était mal en avion. Je le savais déjà, ce n’était pas ça le pire; c’était plutôt le fait d’être impuissante, de ne pas pouvoir lui proposer d’arrêter un peu pour prendre l’air, c’était légèrement difficile dans un avion ! Le mieux que je pouvais faire, c’était le rassurer en le cajolant un peu et en lui disant des trucs comme « Ne t’excuse pas mon amour, je sais que tu te rattraperas ! » lorsqu’il me dit être désolé de ne pas être à l’aise en avion, mais outre cela, je ne pouvais pas faire grand-chose, et ce n’était pas faute d’essayer de trouver une solution. Au final, ce fut James qui en trouva une, proposant de dormir un peu afin de passer le temps et oublier le fait que nous étions à des milliers de mètres du sol. Même si je n’avais pas nécessairement envie de dormir, j’acquiesçai quand même, puisque si cela pouvait faire du bien à mon homme, alors que je ne voyais aucun inconvénient. En guise de réponse, lui fis signe positivement, puis je calai ma tête contre son épaule et passai mon bras autour de sa taille. Non seulement, j’étais plus confortable ainsi, mais en plus, je me disais que cela pourrait peut-être rassurer mon homme dans son sommeil. Avant de fermer les yeux, j’embrassai une dernière fois mon chéri, et je lui dis : « Fais bonne sieste alors, tu en auras besoin… » avant de me caler confortablement. Quelques minutes passèrent, et finalement, je réussis à trouver le sommeil à mon tour, me réveillant seulement lorsque la consigne des ceintures de sécurité s’alluma en prévision de l’atterrissage. Mon premier réflexe aurait été de réveiller mon époux pour le prévenir de boucler sa propre ceinture, mais puisque je voulais lui éviter de nouveaux tourments, je choisis de procéder autrement; après avoir bouclé ma propre ceinture, je fis la même chose avec celle de mon mari dans la plus grande discrétion, attendant que l’atterrissage soit complété et que l’avion soit en piste en direction de la porte pour caresser sa joue, y déposer un baiser et chuchoter à son oreille : « Coucou ma marmotte préférée… Nous y sommes. »

« Ne t’excuse pas, mon amour, et pour tout t’avouer, j’ai dormi moi aussi, je suis si bien dans tes bras, je n’ai pas pu m’en empêcher. », voilà ce que je répondis à mon époux avec un petit sourire après avoir répondu avec joie à son baiser post-réveil. J’étais heureuse de le voir ainsi; reposé, rassuré, et motivé à officiellement débuter ce fameux week-end que nous nous étions accordés juste tous les deux. Motivée également à voir l’enthousiasme de mon homme, j’acquiesçai à l’idée de se dépêcher à sortir, et après avoir déposé un baiser prometteur sur les lèvres de mon chéri, je me levai dès que nous en eûmes l’occasion, empressant le pas tout en demeurant quand même civilisée. Bien sûr, dans un aéroport, s’empresser est un bien grand mot, considérant que par la suite, nous dûmes passer les contrôles de sécurité, récupérer nos valises et tout le reste, mais dans l’ensemble, le tout se passa plutôt bien, à un tel point que peu de temps après, nous nous retrouvâmes assis à l’arrière d’un taxi en direction de notre hôtel. Je profitai de ce moment pour prendre glisser mes doigts entre ceux de mon mari, et déposer nos mains jointes sur ma cuisse avant de lui dire : « Dis, chéri, que dirais-tu d’aller nous chercher à manger pendant que j’installe nos affaires dans la chambre ? Tu sais bien que je suis bonne à rien quand je n’ai pas mangé, et là, je meurs de faim ! Est-ce que ça t’embête beaucoup ? », tout en lui servant un petit air de chien battu afin de le faire craquer.

Toujours avec le sourire aux lèvres par rapport au faux air offusqué que mon époux m’avait servi lorsque je lui avais annoncé, je lui répondis, lorsqu’il me demanda ce que je voulais manger : « Tu es déjà venu, non ? J’aimerais que tu me trouves un petit truc totalement parisien et que tu me fasses goûter, je te fais confiance, mon cœur, et je suis ravie de t’avoir pour moi tout un week-end. », mettant fin à ma réponse au moment où je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, profitant à fond de ce baiser sur nous échangeâmes, sûrement sous le regard curieux du chauffeur de taxi. À vrai dire, sa présence m’importait que trop peu ; être avec l’homme de ma vie, échanger de délicieux baisers avec lui, passer un week-end en sa compagnie, voilà ce qui comptait à mes yeux, et ce qui me rendait plus qu’heureuse, puisqu’il n’y avait rien de plus beau que de passer du temps seule avec la personne qu’on aimait, et James, je l’aimais, plus que tout au monde, tellement que pendant un instant, une fois que nous fûmes sortis du taxi et que les valises étaient à la chambre, que je me sentis bête de l’envoyer nous prendre à manger seul, puisque cela signifiait que j’allais devoir me séparer de lui pendant quelques minutes. Cependant, puisque c’était, en quelques sortes, pour la bonne cause, et je ne fis pas une scène quand il m’embrassa avant de partir, lui disant simplement : « Et toi, reviens-moi vite ! », restant plantée à l’entrée jusqu’à ce que la porte se soit refermée. Sitôt que je fus seule, je piquai directement vers ma valise afin de fouiller dedans et de trouver ce que je cherchais, à savoir un bustier de dentelle blanc et la culotte assortie que j’avais achetés spécialement pour faire une surprise à mon mari, parce que même s’il m’avait dit que je pourrais faire ce que je veux de lui, j’avais bien l’intention de le gâter un peu à mon tour ! C’est dans la salle de bains que je me changeai, en profitant par le même fait pour me recoiffer un peu et m’assurer que j’étais présentable, voire sexy, et tout ça, que pour lui. Sitôt que je fus prête, estimant que James allait revenir bientôt, j’allai m’installer sur le fauteuil près de l’entrée afin qu’il ne me cherche pas, tentant de me montrer la plus patiente possible, même si au fond, j’avais le cœur qui battait la chamade, puisque j’espérais qu’il allait être surpris, et qui allait être content, surtout !

Après quelques minutes dans ce fameux canapé, je commençai légèrement à m’impatienter, trouvant que ça commençait à être long. Dans la situation présente, rester en place n’était pas ce qui m’agaçait le plus ; j’étais surtout inquiète et impatiente de revoir mon mari, puisque je voulais que tout se passe bien, sans parler du fait qu’il me manquait et que j’avais hâte de le revoir. Dans l’idée de l’appeler pour savoir si tout allait bien, j’allai prendre mon téléphone, soulagée de finalement y trouver un message de sa part, expliquant pourquoi il mettait plus de temps que prévu. Je ne répondis toutefois pas, considérant que le message avait été envoyé depuis plusieurs minutes, donc qu’il n’allait pas tarder à arriver. Comme de fait, j’eus tout juste le temps de retourner m’asseoir avant que la porte s’ouvre. Mon cœur battant plus fort que jamais, j’attendis avec un petit sourire de voir apparaître le visage de mon mari, et je me détendis sitôt quand je croisai son regard, comprenant que ma surprise venait de fonctionner. Folle de joie et remplie de désir pour cet homme que j’aimais de tout mon coeur, je ne me fis pas prier pour me lever afin d’aller à sa rencontre, sentant des frissons me parcourir la totalité du corps quand je sentis ses mains se poser sur mes hanches, frissons qui n’avaient rien à voir avec le fait que je portais presque rien. En guise de réponse, je passai mes bras autour de ses épaules avant de m’approcher pour l’embrasser langoureusement. Me laissant emporter par ce baiser pendant un petit moment, ce fut qu’à la fin de celui-ci que je répondis à mon homme, mes lèvres contre les siennes : « Ah oui ? Vraiment ? Eh bien… Dans ce cas, on peut peut-être arranger ça… » Sur ces mots, je descendis mes mains au niveau de sa taille, les passant sous son t-shirt tout en le guidant vers le lit avec moi. Une fois que je sentis mes genoux toucher le matelas, je m’y allongeai, entraînant mon époux avec moi avant de commencer à soulever son t-shirt tout en lui demandant avec une pointe d’espièglerie : « Un dîner au lit, ça me semble bien intéressant, vous en pensez quoi, Monsieur Bennett ? »

Bien que cela fasse maintenant deux ans que nous étions mariés, James et moi, à chaque fois, c’était toujours comme si c’était la première fois. En le regardant enlever son t-shirt, je sentis mon cœur manquer un temps, et des frissons me parcoururent le corps, tandis que je soupirais d’approbation lorsque mon époux me dit que son nom de famille me seyait à merveille. Pleine de désir pour lui, je ne me fis pas prier pour glisser mes mains sur sa poitrine, puis sur ses épaules, tout en susurrant contre ses lèvres : « Et tu sais que je t’aime aussi ? » juste avant de me retrouver sur lui, libre de faire ce que je voulais. Franchement, il n’y a pas un millier de choses que je voulais faire à ce moment précis, et je crois que mon homme connaissait clairement mes intentions. Cependant, ces intentions, mes ardeurs en même temps, furent légèrement ralenties quand j’entendis James me dit que cela faisait longtemps que nous nous n’étions pas retrouvés seuls. En effet, avec les enfants et mon travail, c’était difficile de passer plusieurs jours de suite en amoureux comme ça, et compte tenu qu’éventuellement, j’allais devoir trouver un nouvel emploi, ces occasions allaient de raréfier de nouveau. Il est certain que l’idée de passer moins de temps avec mon homme, de devoir chercher un boulot à notre retour, me fit un petit pincement au cœur, mais compte tenu que je n’avais pas l’intention de gâcher ce que nous avions commencé, puisque mon envie pour mon mari, elle, n’était pas partie, je ne fis que répondre : « Oui… Et voilà pourquoi j’ai bien l’intention de profiter de toi le plus possible… » avant d’embrasser James dans le cou et à la base des épaules, tandis que mes mains glissaient plus bas, s’affairant à déboutonner son jean dans un premier temps, puis déposer de fines caresses sur ses hanches tout en lui disant à l’oreille : « Je te veux là, tout de suite… »

Les baisers et les caresses remplies de tendresse et d’ardeur de mon époux eurent raison de mes histoires par rapport à ma vie professionnelle bien rapidement, si bien qu’au bout de quelques instants, je n’y pensai plus, préférant de loin me laisser aller, et profiter à fond de ce moment toujours aussi magique où je ne faisais plus qu’un avec l’homme de ma vie, dont je ne pourrais plus me passer.  Après l’amour, je me sentis heureuse, comblée, si bien qu’il était hors de question que je me détache de ses bras. Lui minaudant, après avoir repris légèrement mes esprits : « Je t’aime tant aussi, je t’adore, et je suis si bien avec toi, surtout dans ce genre de moment si orgasmique, comme tu l’as si bien dit. », je ne me fis pas prier pour me blottir dans ses bras, ou plutôt m’accrocher à mon époux comme une vraie sangsue. Mon bras autour de sa taille, je posai ma tête sur son torse, les yeux fermés, un petit sourire en coin. J’étais si bien, comme ça, à cet instant précis, jamais je n’aurais voulu que cela se termine. J’aimais tant ces moments, après avoir fait l’amour, où nous étions heureux, tous les deux, où mon mari, mon homme à moi, plaisantait par moments, comme il le fit là. À ses propos, je laissai échapper un léger rire, et j’en rajoutai un couche en affirmant : « Seulement au lit ? Allez, soyons originaux ! Il y a le canapé, puis si tu voyais l’immense baignoire dans la salle de bains ! » Heureuse, je ris de plus belle, puis je relevai la tête, posai un baiser sur le torse de mon bien-aimé, un autre dans son cou, et un dernier sur ses lèvres avant de lui dire en le regardant tendrement et en passant ma main libre dans ses cheveux : « Qu’importe ce qu’on fait ce week-end, tant que je suis avec toi, je serai comblée. Ces moments en amoureux, c’est une idée géniale. On devrait se promettre de faire ça plus souvent, peu importe ce que je trouverai comme boulot une fois qu’on sera rentrés. »

Toujours d’aussi bonne humeur, je ne pus m’empêcher de rire comme une gamine lorsque je sentis mon homme déposer ses lèvres dans mon cou, et ce fut pire quand je l’entendis parler de la baignoire. À voir son sourire, je savais que j’avais attisé sa curiosité et son désir, et cela m’arrangeait, puisque l’entendre me faire part de ses envies me donna une petite idée, idée que je ne dévoilai pas tout de suite toutefois, histoire de ne pas interrompre notre discussion qui tournait maintenant à l’idée de prendre plus souvent des week-ends en amoureux, histoire de se retrouver seuls. Pour moi, qu’importe où on serait, tant que je puisse profiter de mon mari comme je le voulais de temps en temps, sans dénigrer la présence de nos enfants par la suite, c’était tout ce que je voulais. Me ravissant de lui dire que j’avais toujours raison à la blague, je me contentai de regarder mon époux, les yeux remplis d’étoiles, tandis qu’il me faisait la promesse d’organiser davantage des week-ends comme celui-ci. Je me redressai à mon tour pour lui faire face, et je caressai tendrement sa joue avant de lui dire : « Bien sûr. Tu sais bien que je te suivrai, peu importe ce que tu fais, parce que tu es mon mari, et je t’aime plus que tout, et cet engagement, il est parfait. » Sur ces mots, je laissai ma main glisser dans son cou, tandis que je rapprochais mes lèvres des siennes afin de les sceller le temps d’un long et doux baiser. Pendant ce temps, ma main libre avait glissé sur sa hanche, s’approchant dangereusement de sa fesse, et une fois que le baiser prit fin, je ne jugeai pas nécessaire de la retirer tandis que je lui proposais, avec un petit sourire espiègle: « Dis-moi… Que dirais-tu de sceller notre engagement avec un bain chaud plein de mousse ? Je te laisserai même me laver, si tu en as envie. »

À ce point, je ne pouvais plus m’empêcher de glousser comme une adolescente, et cela commença dès que mon mari me dit qu’il avait soudainement envie de me laver. J’en étais persuadée, et je n’avais pas besoin de lui demander pour le savoir, mais voir sa réaction me rendait de bonne humeur, tout ce qui se passait en ce moment, tout de lui me rendait heureuse, et le fait que mon rire ne fit qu’augmenter le prouvait, à un tel point que lorsque mon chéri me demanda si nous allions le prendre, notre fameux bain, je ne pus lui répondre que par un hochement de tête avant de me laisser aller dans ses bras, les yeux remplis de plaisir. Tandis que nous étions sur le chemin vers la salle de bains, je me cramponnai à lui tout en déposant de doux baisers dans son cou jusqu’à ce que nous soyons assis sur le rebord de la baignoire. À ce moment, je jetai un coup d’œil à l’eau qui commençait à remplir la baignoire, puis finalement à James, qui ne m’avait toujours pas lâchée, et je ne pus m’empêcher de commenter : « Ça, c’est bien mon homme ! Capable de couler un bain et me garder dans tes bras en même temps. Tu gères, mon amour ! » avant de lâcher un dernier petit rire. J’ajoutai par la suite un « Sais-tu à quel point je t’aime ? » en me penchant dans l’intention de l’embrasser en prenant appui avec ma main sur le rebord du bain, sauf que je manquai mon coup, ma main attrapa plutôt le vide, et sans savoir comment, je me retrouvai dans le bain, toujours en train de couler, avec de la mousse jusque sur le sommet du crâne. Je me tournai alors vers mon mari, avec un petit air coupable et en me mordillant la lèvre, et je dis, comme si de rien n’était : « Bah… Tu attends quoi pour venir me rejoindre maintenant !? », même si en fait, c’était bien difficile d’agir comme rien ne s’était passé après cette petite bourde !