Il y a certains évènements qui vous obligent à mettre de côté votre fierté et à enterrer la hache de guerre. Ici, c'était le récent coup de calgon que nous avait fait ma mère. Rien de bien grave, mais assez pour me rappeler à l'ordre et me souvenir que l'on a qu'une seule mère. C'est pourquoi j'avais décidé de retourner quelques temps en France, histoire de prendre des nouvelles de ma famille et par la même occasion reparler à ma mère. Sauf que je me connaissais, je ne pouvais pas y aller seule, ou du moins, sans Maxym. J'avais vu l'occasion parfaite pour le présenter à mon père; depuis le temps que je lui en parlait, il allait enfin pouvoir le voir.
Après quelques heures de vol, nous étions arrivés sur le sol français, où mon père nous attendait de pied ferme. J'attrapais la main de mon homme, et avançait vers mon géniteur. « Papa, Maxym. Maxym, Papa.»

Présenter Maxym à mon père me fait tout bizarre; il est le premier depuis ma rupture avec Eden, l'homme avec qui je suis restée pendant trois. Je sais que mon père va apprécier Maxym; qui ne l'aimerait pas après tout, mais c'est toujours un moment de pression. J'embrasse mon père et regarde mes deux hommes se présenter l'un à l'autre. Ensuite, je le suis vers la voiture, sans lâcher la main de mon chéri. Je me tourne vers lui, et ne peux retenir le « alors, content d'être ici? » qui sort de ma bouche. Je veux vraiment qu'il se sente bien ici, et c'est pourquoi j'ai qu'une peur, de le lâcher et qu'il s'ennuie et veuilles repartir. Puis mon père m'interpelle, avant de me lancer « Au fait, lorsu'Eden a su que tu venais, il m'a dit de te proposer que vous buviez un verre ensemble. Il a changé tu sais. Je te donnerai son numéro en arrivant à la maison. ». En entendant son nom, je ne peux empêcher le frisson qui parcourt mon corps de haut en bas. Je hoche la tête, voulant rapidement passer à autre chose, et demande alors innocemment si tout va bien chez mon père, tout en serrant plus fort la main de Maxym.

Une fois seule avec Maxym, je me sentais réellement contente, et je n'avais plus à me soucier de mon père; juste de mon invité ici présent. Je me serrais dans ses bras et le regardais en souriant. Lorsqu'il me demanda si tout allait bien, je ne pus m'empêcher de repenser à Eden. Pourquoi voulait-il me revoir? Et surtout, pourquoi diable était-il allé voir mon père pour lui dire ça. Je souris tout en me blottissant contre lui, rassurée, avant de lancer doucement « Oui, ne t'inquiètes pas. ». Je ne voulais pas l'affoler avec des trucs inutiles, et encore moins l'embêter avec ça, c'est pourquoi je décidais de tout passer sous silence. S'il me posait des questions, j'y répondrais, sinon, je ferais comme si de rien n'était.

Je me sentais mal de laisser Maxym tout seul avec mon père, mais je me devais d'éclaircir certaines choses avec Eden. J'en profitais pour téléphone à ma mère, la prévenant au passage que nous allions passer, et retournais au salon. Je m'installais vers Maxym, dans ses bras, et souris à mon père, qui me demandais si j'avais appelé le jeune homme. Je hochais la tête en rougissant, et me tournais vers Maxym. « Tu veux que je te fasse visiter? Parce que tant qu'à faire, autant que tu connaisses l'endroit.». Une fois dans ma chambre, qui n'avait pas énormément bougée depuis la fois que j'avais fais mes valises. Juste une couche de poussière assez importante, qui me faisait assez honte pour être honnête. « Voilà, c'est loin d'être un palace mais c'est bien pour deux. ». Je souris en regardant le jeune homme dans les yeux. Mon père de l'autre côté de la porte m'indiqua qu'il nous quittait. Je souris et lui fis une bise avant de le laisser partir. « Enfin seuls.» dis-je avec un sourire.

Je le gratifiai d'un sourire lorsqu'il complimenta ma chambre. N'étant pas une fana de déco, celle-ci restait basique et mis à part un ou deux tableaux et photos, les murs étaient restés nus, n'aimant pas spécialement le style bariolé. Lorsque le jeune homme vint vers moi, je laissais mes joues se poser dans ses mains, plaçant les miennes dans le creux de son dos, me laissant embrasser tout en rendant ce fameux baiser. Je souris, et en posant mon front contre le sien, je soufflais « je t'aime vraiment, tu sais?». Je recommençais à l'embrasser avec de plus en plus d'insistance. Sentant mon téléphone vibrer dans ma poche, je m'éloignais deux secondes afin de voir qui était l'expéditeur du sms, sopirai en voyant s'afficher le "E" et balançai ledit téléphone sur le lit, et retournais vers les lèvres de mon petit-ami. « Où en étions-nous?» dis-je avec un sourire voulant tout dire.

Je savoure chacun des baisers que le jeune homme me donne, ne pouvant me satisfaire de lui. Jamais je n'ai ressenti ça, et je ne peux m'en passer désormais. Lorsqu'il me dit qu'il m'aime aussi, je me sens comme étant aux anges. Je souris bêteùent lorsque je sens ses caresses dans mon dos. J'ai peur de sa réaction en sentant mon téléphone vibrer, mais son manque de réaction me soulage. Je sens ses mains dans me cheveux, et doucement l'allonge sur le lit, où je l'embrasse toujours. [color:fcaf= #ACCEC0]« J'espère que mon père est vraiment parti et qu'il ne s'amuse pas à écouter aux portes.». Je ne peux m'empêcher de sortir ça, sur un ton rieur.

Je regarde Maxym dans les yeux, la mine rieuse. A vrai dire, si je doutais réellement du fait que mon père soit dans les parages, je ne serais pas tant détendue, bien au contraire! C'est pourquoi je me laisse faire quand il m'attire vers lui et me laisse embrasser sans aucune résistance. « Ne t'inquiètes pas, mon père n'est pas pervers à ce point. Et il doit bien se douter qu'on ne joue pas qu'aux Barbie! ».