JE suis né à Montréal  en octobre 1975, d'une famille aisée! Mon père Jacques travaillait comme entraîneur-chef pour le National de Laval dans la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec depuis 2 ans, il a dirigé une partie en 1973-74 alors qu'il n'était que entraîneur-adjoint. Avant d'être entraîneur, il a évolué à Détroit et Montréal avant de prendre sa retraite en 1971. Ma mère Huguette Boivin était la soeur d'un dirigeant de l'équipe et le couple fut mariés le 5 juin 1974. Quelques mois plus tard, elle devient enceinte et les contractions se déclarent dans la nuit du 25 octobre. Paniqué d'avoir un premier enfant, mon père conduisit ma mère à l'hôpital Sainte-Justice et je vis le jour en pleine santé à 11h31 le matin du 26.  Mes premiers mois avec mes parents sont paisibles, je ne pleurais pas beaucoup et mon père vit des moments difficiles entre son travail de coach et sa nouvelle situation de père de famille. Malheureusement, une rencontre entre lui et un de mes oncles a vite dégénéré en dispute pour une divergence d'opinion. Dégoûté par la situation, il remet sa démission après 26 parties et passe le reste de la saison à prendre soin de moi! Papa aimait les enfants et il souhaitait avoir d'autres au cours des années! Après avoir été réengagé en décembre 1977, mon père connut du succès durant la saison mais c'est dans les séries qu'il vit le contraire se produire. Éliminés en première ronde en 1977 et 1978, le direction du National le congédie en décembre 1978 mais se ravise aussitôt sous la pression du public, qui exige son retour derrière le banc, il revient en janvier 1979. Après une saison de misère, je vis mon père abattu et il décide qu'il en avait assez! Heureusement, maman était enceinte de ma soeur Catherine depuis décembre et accoucha en septembre 1979. Accompagnant papa durant les entraînements, j'eus la piqûre du hockey très tôt et je progressais sur le coup de patin! Il y a aussi le dicton que si le hockey professionnel ne marche pas, les études est la seconde option. J'ai commencé mon primaire en 1981, je fais mon stage primaire dans une école non loin de chez nous à Laval. Pour arrondir ses fins de mois, papa avait ouvert son école de hockey en 1974 et je fais partie de ses étudiants les plus studieux. Il m'a ouvert la voie à une carrière de hockeyeur et il m'encourage autant sur la glace que dans les études! Terminant mon stage primaire en 1987, j'ai gradué sur la glace au niveau Pee-Wee et mon équipe représentait le Titan de Laval au Tournoi international de hockey Pee-Wee de Québec. Dans mon coeur, je vis une fierté de représenter ma ville dans un tournoi aussi prestigieux! Nous sommes de fiers combattants et personne n'osait contredire nos efforts! Pendant que j'étudiais à l'école secondaire, j'ai souvent été aux côtés de ma soeur Catherine et elle a été ma supporter durant mes participations aux tournois en région. En 1991, nous vivons une situation où notre avenir prit tout un sens. Alors que je suis dans le Midget Espoir, j'assistais à un tournoi où Catherine jouait avec son équipe Pee-Wee et j'aperçus des recruteurs de Hockey Canada. Ces derniers sont fascinés par son jeu et son contrôle et je deviens témoin de son engagement envers l'équipe nationale! En même temps, j'appris que je suis parmi les jeunes espoirs de la ligue Midget AAA, niveau qui va aspirer dans la LHJMQ! Je visais à être parmi les meilleurs et ce fut le cas alors que je suis repêché par les Cantonniers de Magog en première ronde! Étudiant fort durant un an, je deviens un membre de l'unité offensive des Cantonniers et mes efforts furent récompensés alors qu'à l'été 1992, les Saguenéens de Chicoutimi, recherchant un ailier robuste et un excellant fabricant de jeu, ont trouvé la perle rare! Me nommant comme le choix #5 de l'encan, je fus accueilli par les actionnaires et l'entraîneur-chef Joe Canale, un homme que mon père connaît très bien. Canale faisait partie de l'organisation depuis quelques années et il avait remporté les séries en 1991. C'est en septembre 1992 après une semaine d'un camp fortement disputé que la direction des Saguenéens m'ont convoqué dans le bureau de l'entraineur! Alors que j'allais fêter mes 18 ans en octobre, Mr. Canale m'annonce que je débute ma première saison au Saguenay. En longeant les gradins du Centre Georges-Vézina, je pousse un cri de joie et de soulagement! Le 18 septembre 1992, c'est le match d'ouverture de la saison locale et je fus présenté sur la patinoire, portant le numéro 21. Affrontant les Tigres de Victoriaville, nous avons travaillé jusqu'à créer l'égalité en 3éme période mais les Tigres filent avec la victoire avec 17 secondes à jouer à la fin. Je me suis dit que ce serait rien qu'une revanche puisque deux jours plus tard, nous croisons le fer au Colisée des Bois-Francs, à Victoriaville. Malheureusement, nous sommes les visiteurs devant une salle bondée et c'était leur saison local qui débute. Revenant à Chicoutimi après une défaite crève-coeur et n'ayant fait aucun point, je relève les manches et je mets à produire 5 points en 4 parties. À mon premier match devant le Titan, je leur réservais une surprise de taille mais le Titan nous massacrent 8 à 4. Après une saison de 25 buts et 30 points, je fus blessé au coude gauche et absent au jeu durant une bonne partie de l'hiver 1993. L'organisation fit engager un entraîneur d'expérience en la personne de Gaston Drapeau. Ma seconde saison débuta en lion avec 6 buts et 10 aides en 12 matchs. La saison régulière débutait à Saint-Hyacinthe alors que l’entraîneur du Laser fut l'ancien adjoint de Jos Canale à Chicoutimi, Richard Martel.  Pour débuter ma saison magistrale, j'ai fait allumer la lumière en prolongation, remportant le match 4-3. Devant nos partisans, le 12 septembre, j'ai fait une magistrale prestation de 5 points dont le but qui scella la victoire devant un filet désert et prépare notre retour en force. Durant le temps des fêtes, nous sommes premiers dans notre division mais le meilleur est à venir! Remportant le championnat de la division, nous amorçons les séries en recevant les Bisons de Granby, séries que nous avons remporté à la maison devant 4300 partisans. Après avoir passé au tournoi à la ronde, nous passons à la demi-finale contre les Olympiques de Hull dont nous avons arraché la victoire au match ultime, le 29 avril. Le 1er mai, je vis un moment magique alors que mes parents et Catherine assistent au premier match de la finale nous opposant au Titan de Laval, au Colisée. Le Titan remportent le match 6-2 mais j'ai prédit que peu importe les obstacles, je vais aller loin. Après avoir perdu la seconde partie, j'ai lancé un défi aux gars que Laval l'ont eu la Coupe du Président, à nous de l'avoir! C'est au bout de 6 matchs que le moment de gloire arriva. Marquant le 4éme et dernier but, je réalisa mon rêve en soulevant la Coupe de mes bras devant mes partisans.

Hartford, Connecticut. Nous sommes le 29 juin et tous les espoirs sont réunis au Hartford Civic Center pour le repêchage d'entrée dans la Ligue Nationale de Hockey. Après avoir passé deux années, remporté la Coupe du Président et passé à deux doigts d'aller en finale de la Coupe Memorial, le moment est venu de savoir si une équipe de la Ligue Nationale va me repêcher! Mon choix premier est, bien entendu, le Canadien de Montréal suivi des Nordiques de Québec. Québec ont le 12ème rang durant la première ronde et Montréal le 18éme rang. Les hôtes, les Whalers de Hartford, parlent au 5ème rang. Lorsque les 10 premiers espoirs sont sortis, nous croisons les doigts que Québec me nomme mais ils optent pour un gars de Saskatoon. Quand les Blackhawks de Chicago sont invités à présenter leur premier choix, je vois monter sur l'estrade, William Wirtz, le président de l'équipe, suivi de Robert Pulford, le directeur général et de Darryl Sutter, membre de la famille Sutter et entraîneur-chef. Lorsque nous voyons Pulford s'approcher du micro, nous sommes fébriles et le suspense est à son comble!

Les Blackhawks de Chicago sont fiers de sélectionner, comme premier choix, des Saguenéens de Chicoutimi, de la Ligue de Hockey Majeur du Québec, Philippe Saint-Pier.

C'est l'euphorie dans les restaurants de Laval et de Chicoutimi car Chicago m'a nommé à enfiler leur chandail. Après le repêchage et le camp des recrues, Bob Pulford m'a renvoyé à Chicoutimi pour terminer mon stage junior. Entre temps, j'étudiais en sciences humaines au Cégep de Chicoutimi et j'ai découvert une passion pour l'histoire. Durant mes voyages dans les Maritimes puisque les Mooseheads d'Halifax sont acceptés dans la Ligue à l'été 1994, je dévorais les livres d'histoires de chaque région québécoise. Le 7 décembre 1994, alors que nous affrontons les Harfangs de Beauport, Gaston Drapeau dirigea son 800éme match en carrière et devient l'entraîneur le plus prolifique de l'histoire de la ligue. Pour lui faire plaisir, nous remportons le match 3-2. Terminant 3ème dans la division, Chicoutimi débute les séries contre Sherbrooke et les Faucons baissent pavillon en 7 parties. Malheureusement, nous perdons les 6 matchs du tournoi à la ronde et c'est les Olympiques de Hull qui deviennent les nouveaux champions! Ce fut le début de la fin car je termine mon stage junior et je signe un contrat de 3 ans avec Chicago. L'entraîneur Gaston Drapeau ne reviendra pas derrière le banc et sera remplacé par Réal Paiement! Durant la période où je fais mon stage junior, ma mère remporta les élections et fait partie des 19 députés libéraux en poste en 1993. Perdant son siège durant la campagne de 1997, le premier ministre Jean Chrétien la nomma sénatrice. La même année, Catherine fut promue dans l'équipe nationale et on assista à sa première partie préparatoire à Mississauga. Sa ténacité la propulse vers la finale où elle remporte la médaille d'or contre les Américaines.

Débutant ma carrière avec les Hawks, nous produisons une excellente saison mais dans les séries, nous baissons pavillon en 2ème ronde devant l'Avalanche du Colorado, anciennement les Nordiques de Québec. Excellant sur tous les aspects du jeu, mes adversaires ne voient que du feu et les partisans me comparent à un futur Bobby Hull. Terminant la saison 97-98 avec une production de 57 buts et 32 assistances, je remporte le trophée Hart  mais l'équipe fut éliminée des séries à 5 points du 8ème et dernier rang. En 1999-2000, un moment horrible se produisit dans ma vie. J'ai connu le bonheur en rencontrant ma douce moitié Amanda dans les rues de Chicago à l'été 1998 et nous sommes mariés à Montréal durant l'été 99. Je débutais l'année 2000 avec une promesse fait aux partisans que les Blackhawks vont aller chercher la Coupe Stanley et dans ma vie familiale, je deviens papa d'une petite fille que je nomme Holly, née en février 2000. Quelques semaines avant que les Hawks soient éliminés des séries, je fus sauvagement attaqué par un joueur des Rangers de New York, qui ne cessait de m'embêter. Je subis une fracture du tibia et cela mis fin à ma courte carrière de 5 ans.  Le 5 mars 2000, je annonce que je prends ma retraite comme joueur. La nouvelle se fit comme une traînée de poudre et tous les clubs ne cessent de me demander à être dans leur organisation comme membre du personnel. Je profitais de l'occasion pour assister au championnat de hockey féminin qui a eu lieu au Minnesota. Mes parents sont présents à la rencontre opposant le Canada à la Finlande, en demi-finale. Remportant la victoire 8-0, Catherine marqua 3 buts dans le match. Après un souper festif, mes parents nous donna congé et rentrent à Montréal durant la nuit. C'est en se levant le lendemain matin que nous apprenons la nouvelle-choc: Mon père entrait dans la zone urbaine à Chicago, le matin de la finale contre les États-Unis lorsqu'un coup de feu fit exploser le pneu droit de la voiture! Mon père tentait d'éviter le pire mais c'est peine perdue! La Cadillac emboutit sur un lampadaire et les parents perdirent la vie. Stupéfaite, Catherine tomba en sanglots et je ne pouvais pas me déplacer à cause de ma jambe. Nous avons décidé à cause de ma situation que les funérailles auront lieu après le championnat. J'eus de l'aide de mes anciens coéquipiers pour m'aider à me déplacer et nous assistons à la finale dans une loge de l'aréna. Pour maman, Catherine va jouer la meilleure partie de sa vie et mobilisa les troupes afin de battre les Américaines. Elle va immédiatement ouvrir la machine en inscrivant le premier but et marquer le but vainqueur pour sceller l'issue de la rencontre. Les funérailles ont eu lieu à la basilique Notre-Dame de Montréal devant une salle comble. Des anciens personnalités politiques, des anciens entraîneurs qui ont côtoyés  papa et compte tenu que maman est une sénatrice, cela ne prit pas de temps que les journalistes font des reportages sur sa vie. Pendant ma convalescence, je fais mes traitements pour récupérer ma motricité. J'eus les encouragements d'Amanda, de Catherine et de tout le monde qui me voient à l'hôpital. Après avoir récupéré ma jambe, en août 2001, je reçois une offre providentielle de la part des Tigres de Victoriaville. Ils m'offrent le poste d'entraîneur adjoint pour la saison 2001-2002,  ce que j'accepte avec enthousiasme! Après avoir remporté la finale devant les fans déchaînés, les Tigres passent en finale de la Coupe Memorial, après avoir remporté la demi-finale en prolongation. En 2002-2003, je reste adjoint, témoin de la victoire du titre de champion de division mais nous faisons balayer contre Shawinigan en 1ère ronde. Une défaite dure à avaler et je me demande si je suis fait pour le poste d'entraîneur! Le Saguenay ne m'a pas oublié et comme j'étais un joueur d'élite à Chicoutimi, les Élites de Jonquière m'ont contacté pour être derrière le banc. Pris à parti par les Tigres qui veulent m'avoir comme entraîneur-chef dans deux ans et l'offre alléchante de faire une carrière dans la LNH dans quelques années, il faut que je fasse ma formation quelque part. Discutant avec Amanda, elle m'a avouée que peu importe le lieu où je serais, elle sera à mes côtés et j'accepte l'offre d'aller travailler à Jonquière, aujourd'hui un arrondissement de la ville de Saguenay! Lorsque le Réseau des Sports annoncent mon engagement, Catherine m'appelle pour me dire qu'elle est parée pour annoncer son coming out: Elle présente son grand amour avec une femme. Après 2 années de succès avec les Élites, les Saguenéens, impatients de vivre les grands honneurs, vivent un grand coup alors qu'ils annoncent mon engagement comme adjoint à Richard Martel. Ironiquement, Les Sags perdent les services de leur recruteur-chef, Jérôme Mésonéro qui devient directeur général avec Victoriaville. Chicoutimi termine la saison en second position de la division Ouest, à égalité avec les Remparts de Québec, entraînés par Patrick Roy. Après avoir battu Baie-Comeau, l'ancien club de Martel, en 4 parties, Chicoutimi fut éliminé par les Olympiques de Gatineau en 5 parties. Découragé de la manière que les joueurs ont laissé tomber durant la série et que Gatineau remporte les 4 matchs suivants, je commente à Richard Martel: "Tu as raison! Ils ne payent pas le prix! Aussi simple que ça!" Par chance, il sait que je suis furieux et je suis entièrement d'accord avec son affirmation. Voyant mon désir de gagner à tout prix, il me demande de rester à ses côtés pour encore quelques années, ce que j'ai accepté sans difficulté! Au bout d'une saison dure en émotion en 2007, c'est en 2008 que le volcan va sauter! Le 22 mars, durant le 2ème match de la série contre les Remparts, je vis Jonathan Roy agresser sauvagement notre gardien Bobby Nadeau à la fin de la 2ème période. Je ne tenais pas à invectiver Patrick Roy mais dans le fond de mon coeur, je doute qu'il ne resterait pas longtemps dans la LHJMQ! Malgré les insuccès répétés dans les séries, je reçois un téléphone de Catherine. Durant un entrainement sur la glace du United Center, elle apprit que les Blackhawks congédient Denis Savard, qui était derrière le banc durant les deux dernières années! J'ai immédiatement appelé la direction du club que je suis prêt à faire remonter le club aux grands honneurs et je vais mener la barque jusqu'au bout! Confiants à bloc, le club, ayant repêché Jonathan Toews et Patrick Kane, confirment mon engagement et le 10 octobre 2008, au Madison Square Garden de New York, je débute mon premier match à titre d'entraîneur-chef. Malheureusement, les Rangers remportent le match 4 à 2. Les Hawks ouvrent leur saison local, les Predateurs de Nashville sont les visiteurs en cette soirée du 13 octobre. Nous avons terminé avec une nulle mais mes hommes ont bien travaillé! D'ailleurs, ils m'ont donné une belle victoire, le 15 octobre, ils ont battu Phoenix 4 à 1. Après avoir eu une saison haut en couleur, j'ai réalisé la prédiction tel que promis! L'équipe se classe dans les séries pour la première fois depuis 6 ans et affronte Calgary en première ronde. Après avoir débarrassé de Calgary et de Vancouver, nous passons en finale de conférence mais nous faisons face aux Red Wings de Détroit, une équipe coriace. Ce que je dis toujours, le meilleur est à venir! Amanda donna naissance à une autre fille, Zoey, le 2 mai 2009 et je prépare pour ma seconde saison, celle de 2009-2010. Durant mes vacances estivales, dans les Laurentides, j'ai souvent accueilli Catherine et sa conjointe Chantal dans mon cottage. Au départ, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ma petite soeur était amoureuse d'une femme mais le temps m'a permis de comprendre les affres de l'amour. Il arrive parfois que la soeur de cette dernière, Oxane, rend visite afin de se faire un peu de plaisir. C'est elle qui reçoit mes confidences dans ses chroniques sportives et vient me voir durant la visite du Canadien à Chicago.  La saison locale débuta par une défaite en fusillade contre la Floride mais le 12 octobre à notre 3ème match au United Center, les Flames de Calgary ont pris les devants de 3 buts en espace de 53 secondes. J'ai tenté de relancer l'équipe en changeant le gardien de but mais c'est peine perdue pour nos partisans alors que Calgary dominait la première période. Mes hommes n'ont pas dit leur dernier mot car nous tirons de l'arrière 5-1 après une période de jeu. J'ai décidé de lancer un discours de motivation pour relancer les joueurs. Ils ont répondu à l'appel en inscrivant le 3ème et 4éme but en l'espace de 41 secondes. C'était l'euphorie dans l'aréna et l'intensité fut à son comble lorsque l'égalité est créée après plus de 4 minutes de jouées en 3ème. Nous semons  l'hystérie dans l'édifice lorsque Brent Seabrook fait scintiller la lumière après 26 secondes en prolongation pour réaliser le merveilleux retour jamais réalisé dans l'histoire de la concession. Les gars se sont défoncés à chaque match et nous sommes qualifiés pour les séries, le 26 mars. Nous remportons le championnat de la division Centrale, classés 2ème derrière San Jose et établissons un record pour la meilleure saison soit 112 points, battant de 4 points le record établie en 1970-1971 et 1971-1972 (107 points). Nous avions égalisé le record le 6 avril 2010 avec une victoire à Dallas, dépassant le record du plus grand nombre de gains soit 49 en 1971 et 1991.

Dans les séries éliminatoires, nous croisons le fer avec les Predators de Nashville, les débarrassant en 6 parties. Nous envolons en direction de Vancouver pour affronter les Canucks et nous sommes qualifiés pour la finale de conférence en les éliminant en 6 parties. Au tour des Sharks de San Jose de goûter à notre médecine! La série fut âprement disputée et nous parvenons à balayer la finale en les éliminant le 23 mai, en route pour notre 11ème participation à la grande finale contre les Flyers de Philadelphie! Ayant pris les devants 2-0 en remportant les parties à domicile, nous sommes butés devant la foule hostile de Philadelphie, qui ne demande pas mieux que le Coupe Stanley soit de retour après 35 ans d'absence. Le 5ème match fut remporté à Chicago et les gros titres des journaux mentionnent: "Les Hawks à 60 minutes de la Coupe Stanley!". Le 6ème match, disputée à Philadelphie, nécessite la présence de la prolongation dit "Mort Subite". C'est alors que j'ai dit à mon meilleur buteur, Patrick Kane, que je lui confie la charge de donner son 110% et c'est qu'il a fait lorsqu'il a mis fin au suspense en inscrivant le but vainqueur. Durant une attaque à la quatrième minute de jeu, Kane prit un retour du gardien et tire devant le haut du filet, le juge de but, ni l'arbitre n'avait pas déclaré le but sur la séquence alors que Patrick jubilait puisqu'il a vu la rondelle dépasser la ligne. C'est officiel, les Hawks remportent la Coupe après 49 ans d'absence. Après avoir fait le défilé dans les rues de Chicago, je signe un nouveau contrat pour une durée de 4 ans. Durant l'été, j'assistais à un mariage intime alors ma petite soeur convolait en justes noces avec sa bien-aimée Chantale. Papa serait convaincu que son bébé ait trouvé l'amour de sa vie et accepta le bonheur des siens. S'il serait encore vivant, il verrait qu'il serait doublement heureux lorsque Amanda tomba enceinte pour une troisième fois. L'enfant sera appelé Patricia en l'honneur de celui qui a fait ramener la Coupe dans la Ville des Vents.

Malgré une équipe profondément forte en offensive et de la pression dû à la masse salariale, les Hawks ont été obligé de se départir de ses meilleurs éléments. Pire encore, la saison 2010-2011 devient mitigée et nous avons dû attendre au 10 avril pour savoir si nous sommes qualifiés ou non. Heureusement, la victoire du Wild contre Dallas nous as fait changer la donne car Dallas se battait pour avoir une place dans les séries. Nous croisons le fer avec les Canucks de Vancouver, qui n'ont pas digéré la défaite du printemps 2010. Vancouver prit les devant 3-0 dans la série et j'ai dit à mes hommes après le 3ème match: "Si vous ne voulez pas que le ciel vous tombe sur la tête, vous serez mieux de vous réveiller!" Le message est entendu et les Hawks remontent la pente pour provoquer le match ultime à Vancouver. Nous avons mis tous nos chances de notre côté jusqu'en prolongation mais Alexandre Burrows sème l'hystérie chez les partisans des Canucks en avançant devant Corey Crawford et le déjouant du haut du filet. Nous perdons notre titre de champion puisque la Coupe sera remportée par les Bruins de Boston.

Après avoir réussi à se qualifier dans les séries en 2012 en terminant 6ème dans le classement de la Conférence de l'ouest, nous affrontons les Coyotes de Phoenix, une équipe qui peinent à remplir les sièges de leur domicile. J'ajouterais qu'ils sont sous la loi de la protection de la faillite depuis 2010. Je n'arrivais pas à savoir pourquoi aujourd'hui la LNH persistait à maintenir à flot une équipe moribond mais seul Dieu le sait! Malheureusement, les Coyotes ont le vent dans les voiles et nous éliminent en 6 parties avant de se faire jouer le tour en finale de conférence par Los Angeles, champion de la Coupe Stanley.

Durant les vacances, Catherine m'a reçu à son domicile avec Amanda et les enfants. La petite Patricia était née en mars 2011 et c'était Catherine qui fut la marraine de Patricia. Nous vivons une période heureuse jusqu'à ce que un choc terrible écroula l'harmonie familiale! Alors que je suis en congé d'entraînement, j'ai pris la peine de prendre un vol vers Montréal pour un voyage en famille. Nous assistons au match préparatoire de l'équipe nationale de hockey féminin et je suis assis derrière le banc du Canada.  Amanda, les enfants et Chantal ainsi que Oxane et Sylvianne , une amie personnel de Catherine, travaille comme soigneur de l'équipe nationale! En troisième période, Catherine, contre toute attente, fit une percée dans la muraille défensive suédoise et fait une échappée. Rattrapée par une attaquante, Catherine se fait injurieusement plaquer devant le poteau du but des Suédoises et termina sa chute sur la bande. L'arbitre punit la Suédoise d'un 4 minutes pour assaut et comme le malheur n'est pas assez, je vis Catherine étendue sur la glace, gémissant. Sylvianne sauta sur la glace et constatant la gravité de la blessure, elle fit venir la civière et puisque je rejoins Kate dans l'infirmerie, elle m'annonce qu'elle ne sent plus le poids de ses jambes! Le coup fut dur à porter et d'un moment de grâce, je fis la promesse que je vais remporter la Coupe Stanley pour elle et que je vais annoncer aux médias que je prends ma retraite définitive comme entraîneur-chef afin que je sois à ses côtés. Le jour de la Saint-Jean Baptiste, je remporte ma seconde Coupe Stanley en 4 ans et une semaine plus tard, je convoque la presse que pour des raisons personnelles, je mis fin à ma carrière d'entraîneur-chef. Je vendis ma maison de Chicago et mon cottage dans les Laurentides pour tenir compagnie à Catherine durant sa convalescence et ses traitements, aux Bahamas! Je coule désormais mes derniers jours tout près des installations du complexe où j'ai accepté d'être le porte-parole!