"We're written in the stars"

Nash Sullivan & Melanie Stenver

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Je rentre tranquillement dans mon bungalow, celui que je partage avec Nash depuis un certain temps, après ma journée de travail. J’ai les bras en compote, à force d’avoir tiré sur la corde de mon arc. Il n’y avait pas beaucoup de clients, aujourd’hui, alors j’ai passé le plus clair de mon après-midi à m’entraîner. J’ouvre la porte et croise une femme qui sort et m’adresse un sourire en passant. Je ne le lui rends pas. J’entre, les sourcils froncés et Nash m’embrasse sur la joue. Mon cœur s’emballe tout seul, et je lui hurle intérieurement d’arrêter. C’est comme ça depuis le soir où nous avons couché ensemble. Je me sens bête en sa présence. Encore plus que d’habitude. Je balance mon sac sur le canapé. Je suis en colère, maintenant. N’importe quoi. On dirait une femme enceinte. Je note dans un coin de ma tête de penser à appeler Olivia –enfin, Sherrie, puisqu’elle s’appelle comme ça, maintenant- pour lui demander des conseils sur les hormones –et peut-être lui expliquer pourquoi je n’ose plus l’appeler par son prénom : Sherrie, ça se prononce comme « chérie » et j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai épousé. Et puis, « Sherrie, chérie. » est devenu imprononçable.-
Je me perds totalement dans mes pensées super profondes. Je suis géniale, comme fille. « C’était qui, elle ? » je demande à Nash. Ce n’est pas ce que je voulais dire. La question m’avait simplement effleuré l’esprit. Enfin, si on peut qualifier démanger comme synonyme d’effleurer.