 Shawn D. M. Richards
PROFIL▐ Inscrit le : 09/10/2012
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▐ Métier : Exploratrice
▐ Statut civil : Célibataire
▐ Groupe : Golden Coast
 |  Sujet: S.D.M.R •• "Keep Calm and Gangnam Style"  Lun 12 Aoû - 3:30 | |
| Shawn Diamond McKayla Richards | Informations généralesNom complet • Shawn Diamond McKayla RichardsDate de naissance • 17 septembre 1987Lieu de naissance • East Grand Bahamas, BahamasÂge • 25 ansMétier • ExploratriceStatut civil • CélibataireGroupe • Golden CoastCélébrité • Veuillez remplir le code ci-dessous - Code:
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<pris>Vanessa Hudgens</pris> •• [i]Shawn D. M. Richards[/i] |
HistoireVous avez déjà connu cette impression de solitude complète ? Ce sentiment que votre place n’est peut-être pas prête pour tout de suite, ou que vous êtes au mauvais endroit, que vous n’appartenez pas à l’endroit et le temps où vous êtes né ? Que peut-être il aurait été préférable pour vous de naître ailleurs, à une autre époque, dans le ventre d’une autre mère ? Ce genre de questionnement est là bien triste, et à chaque fois que j’y repense, que ces questions me reviennent à l’esprit, je me dis que j’ai eu de la chance d’échapper à cet horrible sentiment qui aurait tôt fait de me ronger durant toute ma vie et qui aurait pu commencer à me faire croire à la réincarnation, dans l’espoir que si jamais la mort venait me chercher, je pourrais revenir sous une forme différente, dans un lieu et un moment qui me ferait sentir plus à l’aise.
Il n’en reste pas moins que j’ai échappé à tous ces questionnements de justesse, parce qu’à la base, personne ne semblait vouloir de moi. Celle qui m’a portée ne me voulait pas vraiment, à la base. Le 17 septembre de l’année 1987, elle ne voulait pas mettre deux filles au monde, puisqu’elle savait que cela causerait bien des drames et problèmes, mais c’est pourtant ce qui est arrivé. Dans un hôpital des Bahamas, je suis née de cette mère porteuse qui avait été mise en contact avec un couple homosexuel, donc qui, en l’occurrence, ne pouvait pas concevoir d’enfant. Ils étaient prêts à en accueillir qu’un seul, et visiblement, ce n’était pas moi, puisqu’ils choisirent l’autre petite fille qui est née en même temps que moi. Bonne pour l’orphelinat, une petite lueur d’espoir m’a souri ; des amis proches de la jeune femme qui avait accepté de porter le statut de femme enceinte durant neuf longs mois se sont proposés de me prendre comme leur fille. Ils ne pensaient pas avoir d’enfant dans l’immédiat, pensant faire des procédures d’adoption d’ici quelques mois, voire quelques années, mais selon eux, je suis arrivée comme un joyau dans leur vie, et ils n’ont pas été capables de m’abandonner à leur sort. C’est peut-être ce qui explique pourquoi mon second prénom est Diamond, que l’on peut traduire par Diamant. Shawn Diamond McKayla Richards. Voilà comment je serais connue dans ce monde où finalement, il y avait peut-être une petite place pour moi.
Bien que l’homme et la femme qui m’ont pris sous leur aile n’étaient pas mes véritables parents biologiques, il n’en reste pas moins qu’ils ont eu à mes yeux le même rôle. Selon moi, le rôle premier d’un parent, outre que d’assurer que tous les besoins de leur enfant soient comblés, est de transmettre leurs valeurs et leurs intérêts à leur descendance pour que celle-ci puisse y prendre peut-être goût et ainsi poursuivre la lignée en train de se former entre les parents et leur enfant. Après, peut-être que les parents peuvent avoir des goûts totalement ridicules, ou l’inverse, mais ce n’était pas vraiment mon cas. Mes parents adoptifs ont su me transmettre leur passion première, leur métier, leur raison de vivre – puisqu’il fallut que je me fasse à l’idée qu’il ne s’agissait pas de moi – de la façon la plus direct et la plus imprégnatrice qui soit, à savoir en m’emmenant directement sur le terrain. Leur passion ; l’étude de la vie de la faune en Afrique. Les tigres, les lions, les girafes, les gazelles et les zèbres, je les ai tous vus. Les toucher a malheureusement été fortement compliqué, voire impossible, mais le simple fait de pouvoir les contempler, observer leur mode de vie simple, tranquille, sans anicroches outre que la bêtise humaine pour venir les déranger, c’est quelque chose de magique. Peu de gens peuvent comprendre cette sensation, mais les observer vivre de façon si paisible, si simple, donne envie parfois de vivre comme eux. C’est presque ce que j’ai vécu, mais il n’en reste pas moins que je suis humaine, et que j’ai quand même bien appris à me comporter. Les villes, petites ou grandes, ont le don de m’angoisser, mais je sais me comporter de façon civilisée, bien que je ne connaisse pas toutes les habitudes de la vie urbaine. Aux yeux ces gens qui vient dans des appartements, prennent le métro et mangent dans les restaurants de type service rapide, je suis presqu’une indigène, quelqu’un qui ne sait vivre.
Et cela commence tout d’abord par mon choix d’animal de compagnie. Un autre petit être qui, comme moi, aurait pu avoir du mal à trouver sa place dans le monde. Ma rencontre avec cet animal marqua aussi la première fois où je touchai à un animal sauvage de ma vie. Un animal relativement inoffensif, compte tenu de son âge. Il s’agissait d’un tigre qui devait avoir que quelques semaines de vie, tout au plus. Abandonné par sa mère dans la savane, il ne semblait pas à en avoir longtemps pour vivre si jamais il n’y avait personne pour s’occuper de lui. C’est moi qui décidai de le prendre sous mon aile, bien involontairement. Au début, je voulais simplement lui insuffler la force nécessaire pour qu’il puisse retourner vivre de façon indépendance dans la jungle africaine, mais il s’est créé entre moi et Mozart, puisque c’était ainsi que j’avais décidé de l’appeler, à la place de lui donner toutes sortes de surnoms plus farfelus les uns que les autres. Il ne me lâche plus, et moi non plus je n’ai pas envie de le lâcher, bien que de se promener en permanence avec un félin aussi imposant n’est pas une tâche facile.
Devenu ma raison de vivre, surtout que celui-ci me permettait de garder un contact étroit avec la passion que j’ai commencé à exercer de moi-même depuis trois ans maintenant que mes parents ont décidé de prendre la chose plus tranquillement et de venir que de temps en temps en expédition avec moi et les amis que je m’étais fait durant ces nombreuses escapades dans la nature sauvage. Il y en a un avec qui j’ai eu une courte relation amoureuse, mais celle-ci ne dura pas, puisque la distance nous séparait beaucoup trop. Ce n’est pas quelque chose qui m’a chagriné bien longtemps, puisque tant que j’avais la liberté de la nature et Mozart, mon bonheur était à portée de main.
Il faillit s’éteindre lorsqu’on m’apprit que Mozart ne pourrait jamais être indépendant, et que si jamais je souhaitais aller autre part, il pourrait perdre la vie. Ne voulant pas voir mourir mon meilleur ami, si on peut l’appeler ainsi, j’ai pris la décision de mettre en application une des seules options qui s’offraient à moi, à savoir de l’installer dans un zoo où il serait peut-être moins en liberté, mais où il ne serait certainement pas menacé par des créatures plus viles et menaçantes que lui. Le choix du zoo ne se fit pas automatiquement, parce que j’avais pris en charge le processus et je voulais m’assurer que tout se passe bien, tellement que lorsque je décidai que ce serait au zoo des Bahamas, où ils proposaient une installation adéquate pour lui, je décidai de l’accompagner, le temps de la transition. J’ai prétexté devoir prendre des vacances, puisque je crois que même mes parents trouveraient que ma relation avec cet animal a pris une tournure irrationnelle, mais au fond, si je m’efforce de me rendre dans une ville, loger dans un hôtel de luxe, le plus près possible du zoo, c’est pour Mozart que je le fais, et certainement pas pour mon plaisir personnel.  | Toi derrière l'écranMoi, je m'appelle Marilyne, j'ai 22 ans et sur Internet, on me connait surtout sous le nom de Mayiie. J'ai connu A Beautiful Lie par  et je trouve qu'il est  . De ce fait, je m'engage à jouer mon Personnage inventé, qui se trouve à être mon  compte, et je l'assume en attestant que Code OK par Moi  |
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