Kayleah •• Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger"...

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Shelly & Maïke

- Tu sais où aller ma princesse ? Allez, montre le chemin à maman !

Amusée, je gardai les mains de Lexie entre les miennes, la laissant marcher entre mes jambes dans le couloir de l’hôtel pour trouver la sortie. Je n’étais pas certaine qu’elle trouverait le chemin du premier coup, ou qu’elle le trouverait, tout simplement, mais je m’en moquais; si je lui avais demandé cela, sans savoir si elle comprendrait ou non, c’était surtout pour la voir marcher toute seule, comme une grande. Depuis que Lexie et Christopher avaient fait leurs premiers pas, je devenais complètement folle de les voir marcher. Autant j’adorais les prendre dans mes bras quand ils étaient tout petits, et encore aujourd’hui, autant je découvrais comment c’était mignon de les voir progresser d’eux-mêmes. Encore mieux; Lexie, comme Christopher, semblaient adorer trottiner et se dandiner un peu partout. Bien sûr, à certains endroits, c’était plus compliqué, mais dans un couloir d’hôtel, où il n’y avait aucun obstacle apparent, il n’y avait pas de problème.

La raison pour laquelle Lexie et moi étions là, c’était parce que je venais de passer la matinée en compagnie de ma belle-demie sœur, Emmalee, et de la fille de son petit-ami, Candice, qui avait presque le même âge que Lexie, à un mois près. Ces deux petits anges pourraient donc s’amuser tranquillement pendant qu’Emma et moi allions papoter un peu. Quand vint le temps de manger, je laissai donc Emmalee et Candice pendant que je repartais avec Lexie, qui m’avait semblée aussi en forme qu’à notre arrivée et ce, même si elle n’avait pas fait sa sieste habituelle. J’étais persuadée qu’elle allait se rattraper une fois à la maison, là où nous allions nous rendre afin de retrouver James et Christopher pour passer l’après-midi en leur compagnie.

Toutefois, même si je savais que nos hommes nous attendaient à la maison, rien ne m’empêchait de perdre un petit deux ou trois minutes afin de laisser marcher Lexie un peu dans le couloir plutôt que de la prendre dans mes bras pour aller jusqu’à la voiture. Et puis, la principale concernée, après quelques pas, commença à prendre plaisir à l’exercice. Après quelques pas, Lexie commença à sourire, et rit légèrement avant de commencer à avancer de plus en plus rapidement, si bien que pendant un instant, j’eus du mal à la retenir dans son élan d’enthousiasme, mais heureusement, mes mains ne lâchèrent pas les siennes, et je m’adaptai à son rythme, bien que ce n’était pas toujours facile de rester penchée pour être à sa hauteur considérant que sa petite sœur commençait à être de plus en plus imposante dans mon ventre. Heureusement, je pus prendre une pause quand Lexie s’arrêta devant la porte d’une chambre, et se mit à pousser un cri perçant de joie que moi je trouvais adorable, mais que je ne croyais pas que les personnes présentes pourraient apprécier. Je l’attrapai par la taille, la chatouillai gentiment, et je lui dis :

- C’est pas par là ma chérie, cherche encore !

Je me relevai dans le but de lui reprendre les mains et la laisser continuer, espérant seulement que cela n’avait dérangé personne.

▐ Inscrit le : 19/07/2012

J'avais passer la soirée au bar, à parler avec un garçon dont je ne m'étais pas rappelée le prénom. Il m'avait payer des cocktails à n'en plus finir et m'avait même raccompagné jusqu'à ma chambre. Nos chemins s'étaient séparés là, sur le coup des deux heures du matin. S'était donc péniblement que je m'étais lever à 9h30, j'avais appelé le room service pour qu'il m'apporte mon petit déjeuner. Je logeais dans une suite avec une terrasse, en attendant le room service, j'allais me mettre au soleil. Une dizaine de minute plus tard, j'avais mon petit déjeuner. Je commençais à me préparer des tartines de confiture et en mangeant une, puis une deuxième. Je me servis un verre de jus d'orange et était prête à le boire lorsque j'entendis un cri perçant derrière ma porte. Un cri de gosse et dès le matin, s'était vraiment pas le genre de chose que je voulais entendre. Je posais mon verre sur la table et enfila un peignoir. J'ouvris la porte et vit une mère avec sa fille. Certes elle était mignonne la gamine mais ça ne m'empêcha de dire sur un ton exaspéré:

- Euh... Ça va, vous avez pas l'impression de déranger les gens qui essaient de se réveiller, là?

Je regardais la mère, histoire qu'elle fasse une remarque à sa fille. C'est vrai que du haut de mes 16 ans, j'avais pas mal d'aplomb. Surtout depuis que j'étais devenue actrice. Et puis, si jamais la conversation dégénérait, il me suffisait d'appeler la sécurité. Je continua de regarder la mère en attendant une réaction de sa part. Je n'allais pas laisser passer quelque chose comme ça. Surtout que j'étais loin d'être réveillé et que j'avais horreur qu'on me hurle dans les oreilles dès le matin. Enfin, elle ne m'avait pas vraiment hurler dans les oreilles mais juste derrière ma porte. Et son cri avait été tellement perçant que ça avait faillis me percer les tympans. Oui, je pouvais vraiment être une garce lorsque je m'y m'étais réellement. D'habitude, j'aurais laisser passer, un bruit d'enfant c'est pas grave mais là, non. J'étais encore dans le brouillard, donc autant vous dire que je n'allais pas être tendre.

[HS: Désolé du retard =/]

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Shelly & Maïke

Je savais pertinemment qu’il arrivait que Lexie n’avance pas toujours rapidement, ou qu’elle ne se dirige pas toujours en ligne totalement droite, et étant totalement compréhensive, j’acceptais ce fait, mais à cet instant précis, j’espérais qu’elle accélère un peu le pas. Je n’avais pas envie de lui gâcher tout son plaisir en la prenant dans mes bras pour me diriger vers l’ascenseur, mais j’espérais qu’elle se dépêche un peu quand même, afin de s’éloigner si jamais quelqu’un souhaitait exprimer son mécontentement par rapport au cri d’enthousiasme poussé par ma petite princesse quelques instants auparavant. Enfin, j’espérais tout simplement que ça n’arrive pas, mais si je parvenais à m’éloigner suffisamment, peut-être que si certaines gens tenaient à le faire, ils allaient se résigner s’ils voyaient que ce n’était qu’un petit incident, et que celui-ci était, en apparence, déjà oublié ce qui s’était passé. Après tout, c’était assez banal, à la base. Le lieu l’était un peu moins, mais j’espérais quand même, au fond, que ça ne fasse pas trop de remous.

Trop tard. À peine avais-je tourné les talons avec Lexie que j’entendis une porte s’ouvrir. J’eus un dernier espoir que ce soit quelqu’un qui sortait tout simplement de sa chambre, mais quand j’entendis une voix dire : « Euh... Ça va, vous n’avez pas l'impression de déranger les gens qui essaient de se réveiller, là? », je compris que c’était une question adressée à Lexie et moi. Je n’avais pas su m’en échapper, eh zut. À cet instant, je fus contente de ne pas porter mon uniforme de travail, sachant que j’aurais pu avoir beaucoup plus facilement une plainte contre moi. Visiblement, cette personne ne me connaissait probablement pas, puisque je crois que jamais elle ne se serait adressée à moi de façon aussi froide, considérant que je ne croyais pas avoir de relation très négative avec quelconque client, ou du moins, pas à mon souvenir…

Autre chose que je considérai comme de la chance, ce fut le fait qu’actuellement, je faisais dos à la personne qui venait me parler, une femme, si je me fiais à sa voix. Cela me permettait de lui cacher mon expression faciale pendant un instant, en plus de réfléchir à ce que j’allais lui dire. Afin de me laisser encore quelques secondes de réflexion, je fis reculer Lexie d’un pas ou deux, puisque celle-ci ne s’était jamais vraiment arrêté, probablement parce qu’elle n’avait pas réalisé la présence d’une autre personne dans le couloir, et je l’attrapai par la taille pour la soulever dans mes bras. Au début, Lexie n’apprécia pas l’idée, mais un baiser sur la joue la fit changer d’avis rapidement. Maintenant que je savais que ma fille ne pourrait pas s’éloigner sans que je sois en mesure de la surveiller, je me retournai, et je fis face à cette personne, surprise de découvrir là une adolescente, à qui je donnais dix-huit ans, tout au plus. Une chose était certaine, c’était qu’elle ne semblait pas contente du tout de ce qui venait de se passer. Je pris donc un air désolé, un peu enquiquinée qu’elle semble en faire tout un plat pour une enfant d’un an, et je dis :

- Je suis désolée, c’était totalement involontaire. Elle croyait avoir trouvé ce qu’elle cherchait devant la porte. Et puis, sachez que s’il était si tôt que ça, je ne l’aurais pas laissée se promener ainsi. Ça ne se reproduira plus.

▐ Inscrit le : 19/07/2012

On pouvait très bien me prendre pour la starlette qui n'a aucune tolérance. Et il fallait bien avouer que du haut de mes 18 ans, j'en faisais baver à pas mal de monde. Déjà, rien qu'auprès de mes fans, j'estimais que je n'avais pas besoin de leur signé d'autographe. En ce qui concerne les paparazzis, je m'amusais à les envoyé bouler à chaque fois. J'étais belle, jeune et connue. J'avais la vie devant moi, que demander de plus? Je n'allais pas m'arrêté tout les dix mètres parce que quelqu’un voulait un autographe. J'avais toujours été cette peste, arrogante et prétentieuse alors pourquoi ça changerait maintenant? J'écouta donc la le femme me répondre qu'elle était désolée. En plus, elle avait le culot de me parler comme ça? Elle ne savait donc pas qui j'étais? Je soupira et répondit sur ce même ton exaspéré:

« Désolée? Vous êtes désolées? » Je marqua une courte pause avant d'ajouter: « Ah ouais? Et comme par hasard avec le nombre de porte qu'il y a à cet étage, c'est devant MA porte qu'elle avait soi-disant trouvé ce qu'elle cherchait? Rassurez-moi, c'est une blague j'espère? »

Je continuais de la regarder, la fusillant du regard. Non mais c'est vrai, depuis quand on faisait marcher une gamine dans un couloir? Elle ne pouvait pas descendre, aller dans un parc ou que sais-je... Apparemment c'était trop compliqué à comprendre ça. Je lança alors une remarque à l'intention de la mère:

« En même temps, à quoi ça sert d'avoir des gosses si on sait pas s'en occupé... »

J'avoue que pour le coup j'y étais vraiment aller fort. Je l'avais traité de mauvaise mère, ce qui en l’occurrence était faux puisque cette dernière apprenait à marcher à sa fille. J’arquai alors un sourcil tout en attendant une quelconque réaction de sa part. Je savais qu'elle allait très certainement me faire une remarque pinçante et j'avais hâte de voir ça. Après vouloir échappé à un scandale médiatique, voila que j'allait crée une esclandre dans le couloir de l’hôtel. La classe, non?

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Kayleah & Maïke

"Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger" !"

Sitôt que j’entendis la demoiselle me répondre « Désolée? Vous êtes désolées? » alors que j’avais fait ce que toute personne normale aurait fait dans une situation pareille, soit s’excuser, je compris que je n’allais probablement pas m’en sortir bien facilement. Mon idée d’être tombée sur une personne le moindrement compatissante, ou du moins, pas trop bornée, qui aurait simplement dit que ce n’était pas grave. À ce moment, j’aurais tout simplement fait un sourire, et je serais partie sans demander mon reste, et l’histoire se serait conclue ainsi.

Bien sûr, cela ne serait certainement pas le cas. Alors que j’allais dire que oui, j’étais désolée, et que ça ne se reproduirait plus, un incident dans ce genre, la demoiselle renchérit en ajoutant « Ah ouais? Et comme par hasard avec le nombre de porte qu'il y a à cet étage, c'est devant MA porte qu'elle avait soi-disant trouvé ce qu'elle cherchait? Rassurez-moi, c'est une blague j'espère? », me donnant juste une impression désagréable qu’elle exagérait. C’était à un tel point que ça me fit hausser les sourcils et me laissa muette pendant un instant. En deux ans de travail à l’hôtel, j’avais vu beaucoup de clients de tous types, mais cette fille, elle devait faire partie des personnes les plus désagréables que j’avais eu l’occasion de croiser, et franchement, elle me donnait qu’une seule envie, soit de me pousser et ne pas faire sa connaissance, sachant que c’était la dernière de mes envies.

Cependant, il y avait des moments où je ne pouvais pas me permettre de partir sans rien dire, comme dans le cas présent où par-dessus le marché, la jeune pimbêche ajouta « En même temps, à quoi ça sert d'avoir des gosses si on sait pas s'en occupé... », et là, c’était, pour moi, quelque chose qui dépassait les bornes. Ce n’était quand même pas la fin du monde que ma fille s’amuse dans un couloir à une heure où tous étaient déjà à la plage ou encore à l’extérieur, surtout que je n’étais pas du genre à priver mes enfants d’une occasion d’avoir un peu de plaisir. Pour moi, la jeune femme s’en prenait directement à mon enfant également, et cela m’outrait encore plus. Mon seul problème, qui m’empêchait malheureusement de lui faire la réponse qu’elle méritait, c’était que même si je n’étais pas en poste, je demeurais quand même une employée de l’hôtel, et que je pourrais avoir des problèmes suite à cela. M’efforçant de ne pas l’insulter en aucun cas, je lui répondis quand même, puisqu’il y avait des limites à s’en prendre sur le dos :

« Pardon ? En quoi êtes-vous mieux placée pour me dire quoi faire avec mon enfant ? »

Prenant une pause afin d’étouffer le commentaire que je voulus passer et qui aurait été plutôt mal perçu, soit que la jeune femme en question pouvait bien parler sans savoir ce qu’elle disait, puisqu’elle était en train de paresser telle une grosse marmotte à mes yeux, je pris la main de ma fille qui était dans mes bras afin de lui assurer qu’il ne se passait rien de mal. Cependant, en cherchant à conserver mon calme le plus possible pour ne pas effrayer Lexie, je continuai en disant :

« Elle n’a rien fait de mal, quand même ! Franchement, si vous n’êtes pas contente d’une gamine d’un an, portez plainte à la direction, ou dites-lui vous-même ! Ouais, c’est ça, dites lui quoi faire, puisque vous semblez si bien apte à juger ce que c’est, bien s’occuper d’un enfant ! »

J’avais peut-être provoqué un peu les choses, et peut-être que Lexie allait en pâtir légèrement, mais cela avait été plus fort que moi; je n’allais pas me laisser donner une leçon par une adolescente sur la façon dont je m’occupais de mes enfants, qui ne regardait que ma propre famille.

▐ Inscrit le : 19/07/2012

[jusify]J'étais une star et comme toutes stars digne de ce nom, je faisais des manières pour trois fois rien. Pour beaucoup de personnes, une gamine qui hurle devant une porte, ça n'était pas grave. Pour moi, c'était vraiment quelque chose d'inconcevable. Est-ce que je faisais des bruits d'animaux comme ça dans les couloirs, moi? Non alors pourquoi une gosse le faisait? Et devant ma porte qui plus est? Je continua de regarder la mère, qui a mes yeux étaient vraiment incompétente. Je lui répondis alors:

« J'ai jamais dis que j'étais mieux placé que vous pour vous dire quoi faire avec votre enfant. J'ai juste dit que c'est se foutre de la gueule du monde que de laisser une môme crier dans les couloirs. Vous croyez quoi? Qu'on vient dans cet hôtel pour entendre des enfants brailler? Et bien, non, on vient aussi pour ce reposer et être au calme... »

Les décibels commençaient à grimper. Je savais que cette conversation ce finirait mal. Me connaissant, je savais que je la soûlerais jusqu'à ce qu'elle cède et qu'elle parte. Je ne lâcherais pas le morceau. C'était un défaut mais ça pouvait s'avérer être une qualité également. Elle me proposa d'aller porter plainte à la direction. S'il y avait que ça pour lui faire plaisir, ce sera fait. Je la toisa du regard. Je croisa les bras et répondit:

« Vous inquiétez pas, j'irais en parler à la direction que vous laissez votre enfant hurler devant les portes des gens. C'est quoi le numéro de votre chambre, histoire que j'ai un nom précis à donner à la direction... »

J'avais demander son numéro de chambre sans être vraiment sûre que ce soit une résidente de l’hôtel. Si ça ce trouve elle faisait partit du personnel. J'aimais pas les gens de service. C'était des gens qui ne gagnaient pas énormément et qui enviait les gens plus riche. Je continuais de la regarder de haut tout en attendant une réponse de part.[/justify]

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Kayleah & Maïke

"Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger" !"

Peut-être si elle ne s’était pas montrée aussi insultante avant ce moment, peut-être aurais-je pu admettre que la demoiselle avait raison en disant « J'ai jamais dis que j'étais mieux placé que vous pour vous dire quoi faire avec votre enfant. J'ai juste dit que c'est se foutre de la gueule du monde que de laisser une môme crier dans les couloirs. Vous croyez quoi? Qu'on vient dans cet hôtel pour entendre des enfants brailler? Et bien, non, on vient aussi pour ce reposer et être au calme... », surtout en ce qui concernait la dernière partie, mais les nerfs ayant tendance à borner mes opinions, je n’avais pas nécessairement envie de le faire. J’étais tout à fait d’accord avec le fait que les gens venaient ici pour se reposer, mais certainement pas pour paresser pendant des journées entières dans leur chambre, ce n’était pas ça, des vacances. Je n’étais quand même pas stupide; je n’aurais premièrement pas emmené Lexie si je savais que j’étais dans un hôtel austère qui ne tolérait pas les enfants, sans parler du fait que je ne l’aurais pas laissée se promener ainsi si l’heure n’avait pas été raisonnable. D’ailleurs, cela m’étonnait même que la jeune fille ne se soit pas faite sortir par la femme de chambre, qui passait nettoyer les suites à cette heure de la journée, parce que justement, personne ne restait dans leur chambre à une heure pareille. Prête à faire savoir mon point de vue, je soutins le regard de la cliente, sans toutefois répondre, sentant qu’elle allait en rajouter une couche. Elle avait la tête à faire ça, à mon avis.

Comme je l’avais pensé, elle renchérit en me disant « Vous inquiétez pas, j'irais en parler à la direction que vous laissez votre enfant hurler devant les portes des gens. C'est quoi le numéro de votre chambre, histoire que j'ai un nom précis à donner à la direction... » Normalement, puisque j’avais le souci de faire adéquatement mon emploi et ne pas avoir de problème, ce genre de menace aurait pu me faire peur, sauf que là, ce n’était pas le cas. En fait, je m’en moquais tellement que je faillis rire au nez de la demoiselle, mais sachant qu’elle allait certainement déposer cette fameuse plainte contre moi, je n’allais pas en rajouter et ainsi m’attirer de véritables problèmes. Je ne voulais quand même pas perdre mon droit d’emmener mes enfants à l’hôtel, ou pire encore, être suspendue ou quelque chose du genre. Même si j’avais bien envie de me fâcher, de laisser mes hormones hurler d’eux-mêmes sur cette petite impertinente, je fis quand même un effort pour garder un ton poli, mais qui montrait un certain énervement, alors que je disais :

« Et vous allez dire quoi dans cette plainte ? Qu’une enfant d’un an, dans un établissement qui accepte les familles, a fait du bruit en après-midi dans le couloir ? Si j’étais vous, ce n’est pas ça que je dirais, puisque ça pourrait jouer contre vous, considérant que tout le monde se repose à l’extérieur à une heure pareille et que c’est l’heure où les femmes de chambre font leur boulot pour satisfaire tout le monde, vous voyez ? »

Je haussai les épaules, et je terminai, en disant :

« Je peux vous donner mon nom si vous voulez, mais pour être honnête, outre vous faire perdre votre temps, ça ne servira pas à grand-chose. Je vous ai déjà dit que j’étais désolée de ce qui s’est passé, franchement, vous poussez le bouchon pour rien… »

▐ Inscrit le : 19/07/2012

Je reardais mon interlocutrice. Sérieusement, je ne comprenais pas pourquoi elle me hurlait dessus. C'était elle qui était en tort et non moi. Je continuais de la regarder et écouta sa réponse. Apparemment, elle ne savait pas qui j'étais. Elle ne savait pas qu'à une star connue dans mon genre, on cédait tout. Je croisa les bras et m'appuya contre la porte attendant qu'elle ait finis son petit discours totalement inutile à mes yeux. J'avais peut-être 18 ans mais je n'allais pas m'abaisser. Je n'allais pas plier devant elle. Non mais oh, depuis quand les gens me permettent de me parler sur un ton comme ça? Je lui lança un regard noir avant de lui dire, sur un ton froid:

« J'crois que vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Je suis Kayleah Scott-Wayne et mon nom vous dit sans doute rien puisque de toutes évidences vous ne devez pas lire la presse people, ni vous intéressez aux derniers films qui sortent en salle. » Je marqua une courte pause puis ajouta: « Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais une chose est sûre quoi que j'aille dire à l'accueil de l'hotel, je ne serais pas en tort et ça simplement parce que je suis connue. D plus, je peux dire ce que je veux, il n'y aura rien qui prouvera ce que vous dîtes. »

Je continuais de la regarder avec ce reard mauvais et méchant. Je n'étais pas réellement sûre que ma théorie selon laquelle je suis une star et que tout m'était dû marcherait mais bon qu'importe. Je savais néanmoins que j'aurais toujours plus de privilège en étant une star qu'en étant qu'une simple cliente. Je continuais de la regarder et répondis:

« Ouais vous vus êtes excusez et après? J'ai le droit de m'exprimer pour dire ce que je pense, non? On est encore dans une démocratie à ce que je sache... »

Je soupira. Cette femme venait de m'énerver au plus haut point avec ces airs de pauvre maman qui n'a pas d'endroit pour faire jouer son gamin. J'attendis sa réponse tout en espérant qu'elle s'en aille sans demander son reste parce que j'allais vraiment finir par devenir vulgaire. D'un autre côté, un scandale de plus mon actif, ça ne changerais pas ma vie.

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Kayleah & Maïke

"Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger" !"

Je faillis éclater de rire quand j’entendis la jeune femme me dire « J'crois que vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Je suis Kayleah Scott-Wayne et mon nom vous dit sans doute rien puisque de toutes évidences vous ne devez pas lire la presse people, ni vous intéressez aux derniers films qui sortent en salle. », suivi de près par « Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais une chose est sûre quoi que j'aille dire à l'accueil de l'hotel, je ne serais pas en tort et ça simplement parce que je suis connue. De plus, je peux dire ce que je veux, il n'y aura rien qui prouvera ce que vous dîtes. », incapable de ne pas penser que si cette demoiselle, qui s’appelait Kayleah selon ses dire, ne sortait pas de sa chambre, c’est probablement parce que son égo ne pouvait pas traverser la porte. C’était bien méchant de penser ainsi, mais ce fut malheureusement la seule image que j’eus en tête à ce moment précis. Évidemment, je la gardai pour moi-même, mais si elle croyait qu’elle pourrait s’en sortir simplement parce qu’elle était une actrice connue – chose que je ne saurais vérifier moi-même, puisqu’avec deux enfants, bientôt trois, j’avais bien mieux à faire que de lire les presses à ragots – elle se mettait le doigt dans l’œil. Il y avait un moment que je faisais partie du personnel de l’hôtel, et jamais je n’avais vu qui que ce soit faire un traitement de faveur à une personne connue, sauf quand celle-ci demandait un service un peu plus élaboré. Après cela, le traitement secondaire demeurait le même, y compris concernant les plaintes.

Incapable de ne pas pouvoir répondre quoi que ce soit sans commencer à rire pendant quelques secondes, je préférai me taire en soutenant le regard de la jeune femme tout en continuant de caresser doucement le dos de Lexie qui, je l’espérais, ne comprenait pas tout à fait ce qui était en train de se passer. Cependant, quand Kayleah ajouta « Ouais vous vus êtes excusez et après? J'ai le droit de m'exprimer pour dire ce que je pense, non? On est encore dans une démocratie à ce que je sache... », j’eus l’impression d’avoir touché le gros lot. Démocratie, alors ? C’était sur ce terrain qu’elle voulait jouer; dans ce cas là, la porte était grande ouverte. Je n’étais pas du genre à défier les gens, mais quand je savais que j’avais un point à défendre – et surtout les hormones dans le tapis – je ne me gênais pas. Contre mon gré, l’ombre d’un sourire apparut au coin de mes lèvres, avant que je commence à dire, sur un ton qui s’efforçait d’être à la fois calme, sec et poli :

« Oui, c’est vrai, nous sommes dans une démocratie. Mais ça marche dans les deux sens; Ici, la démocratie veut qu’il n’y ait malheureusement pas de traitement de faveur pour les personnes célèbres. Tout le monde est vacancier, à part environ égale, et ça n’a absolument rien à voir avec votre emploi. Et puis, si vous tenez tant que ça à vous exprimer, je vous ai déjà dit que vous pouvez aller la déposer, votre plainte, mais compte tenu que moi aussi, j’ai droit de m’exprimer, je vous affirme que c’est totalement inutile, et s’il le faut, j’aurai des preuves pour me défendre, malheureusement pour vous. » Je n’oubliai toutefois pas mon sens de la politesse, et je conclus en disant : « Je suis désolée si je vous blesse en affirmant ceci, mais sachez que je m’affaire simplement à vous dire la pure et simple vérité, afin que votre séjour ne soit pas rempli de mensonges impertinents. »

▐ Inscrit le : 19/07/2012

Cette conversation commençait à me prendre le chou mais sérieusement. Pour qui se prenait-elle? Elle croyais sincèrement que du haut de mes dix huit années, je n'allais pas riposter. Sa môme avait fait du bruit et c'était limite de ma faute si j'étais restée dans la chambre. Non mais où va-t-on là? Je continuais de la regarder, de l'écouter. Ouais parce qu'en plus d'écouter ses salades, je commençais à m'ennuyer. Je soupira à ses dires. Pathétique. J'eus ensuite un sourire. Ca me faisait rire comment les gens pouvaient me parler parfois, alors que je suis quand même connue. Mais bon ça me faisait doucement rire. Je la regardais et répondis sur un ton exaspéré:

« Vous me faîtes rire, vous savez? Certes, vous ne faîtes pas de traitement de faveur aux personnes célèbres dans cet hôtel mais je sais comment convaincre les gens de me donner raison. Et justement, on est tous vacancier, on a donc pas envie d'entendre une môme brailler dès le matin. » Elle paru polie sur la suite de sa réflexion. Mais je savais qu'au fond d'elle, elle ne l'était pas. Je croisa les bras et lui lança: « Vous croyez quoi en devenant polie tout à coup? Que j'vais laisser passer ça? Eh ben, non je ne suis pas ce genre là. J'ai horreur des gens qui essaient d'être polie alors qu'au fond d'eux, ils ne le sont. J'appelle ça des hypocrites mais bon, j'vais faire comme si vous aviz voulu être réellement polie. »

Elle m'avait énervé mais bien comme il faut. Je lui avais fait sous-entendre qu'elle était une hypocrite, ce qui, soit dit en passant, n'était pas totalement faux puisque ça m'étonnerais qu'elle ai vraiment voulu être sympa pour le coup. Je continuais de la regarder, avec un air supérieur telle une pimbêche. Ouais, j'étais une petite diva de dix-huit ans qui croit être arrivée parce qu'elle a fait un scandale médiatique à Détroit.

▐ Inscrit le : 23/10/2010

Kayleah & Maïke

"Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger" !"

En entendant la demoiselle continuer à faire valoir son point de vue comme si j’avais parlé à n’importe qui sauf à elle, je fis ce qu’elle ne semblait pas faire, c’est-à-dire prendre en considération ses propos et lâcher l’affaire. C’était suffisant, et j’avais bien autre chose à faire qu’à perdre mon temps avec une vacancière bornée qui se croyait célèbre, donc pensait qu’elle pouvait se permettre de s’élever d’un cran au-dessus de tout le monde et leur manquer de respect. Ce n’était pas mon genre de lâcher, et je tenais mon point de vue de la façon la plus polie possible quand je savais que j’avais raison, et je pensais quand même avoir une partie de vérité dans l’affaire, sans parler du fait que je m’étais déjà excusée, sauf que cette fois-ci, c’était trop. J’allais me plier à cette règle ridicule comme quoi le client avait toujours raison et la laisser tranquille, même si à mon avis, sa définition de matin était complètement décalée ; tout le monde, vacancier ou non, était déjà à l’extérieur à une heure pareille.

Déjà décidée à prendre congé de Kayleah avec ma fille et continuer mon chemin en songeant comment je pourrais me défendre si jamais une plainte était déposée contre moi, la demoiselle ne fit qu’agrémenter cette envie de tourner les talons quand elle me traita d’hypocrite et de malpolie. Si je tentais de garder ma composition et ne rien dire de blessant et d’insultant, parce que je ne le supportais pas, je ne pus m’empêcher de lui sortir un visage extrêmement choqué, insulté. Comment osait-elle me traiter d’hypocrite alors non seulement elle ne me connaissait pas, mais qu’en plus, chacun de ses mouvements et chacune de ses paroles étaient teintés d’une superficialité qui me puait au nez ? Poussée par un soudain élan de confiance, je lâchai un : « Et moi, je vais faire comme si vous ne veniez pas de me traiter d’hypocrite. Comme ça, on est quittes. »

En fait, nous ne l’étions pas du tout, ou du moins, je savais que pour elle, jamais ça ne serait le cas. Et pour tout dire, à ce point, je n’en avais rien à faire. Déjà que me faire trainer dans la boue quand j’étais en service me démangeait, même si je n’avais pas le choix, quand je ne l’étais pas, je ne le supportais pas. Si elle voulait réellement déposer sa plainte, qu’elle le fasse. Je savais que je ne pourrais pas me faire renvoyer pour ça, surtout pas à une heure pareille, surtout pas dans un complexe familial, surtout pas quand ma fille n’a fait que lâcher une petite exclamation de joie et non hurlé comme faisaient de nombreux bébés sur les lieux. Tout ça, j’aurais pu lui expliquer, mais puisque ça ne semblait pas rentrer dans sa tête, je n’en fis rien, et je lui dis plutôt : « Peu importe, faites ce que vous voulez, vous avez raison. Et pour la plainte, vous pouvez la faire au nom de Maïke Bennett. Ils sauront me retrouver facilement. Sur ce, je m’excuse de ce désagrément et je vous souhaite une bonne journée. », serrant ensuite Lexie contre moi et m’apprêtant à tourner les talons afin de me débarrasser de cette histoire réellement frustrante.

▐ Inscrit le : 19/07/2012

Je n’étais pas le genre à lâcher l’affaire. J’avais raison. Et puis, je n’étais pas n’importe quelle cliente de l’hôtel, j’étais célèbre. On verra bien si à l’accueil il n’y a pas de traitement de faveur pour une personne connue. J’avais des arguments convaincants. C’était me sous-estimer que de penser que je n’arrivais pas à manipuler mon monde. En plus d’être une star à scandale qui se prend pour ce qu’elle n’est pas, j’étais le genre à tourner la situation à mon avantage. Je voulais me sentir supérieur et j’y arrivais par n’importe quel moyen. Certains pouvaient me voir comme une fille cruelle, d’autres adoraient ma façon d’agir. Moi, je rigolais de cette situation. Et puis ce n’était pas parce que tous les vacanciers étaient en train de se dorer la pilule à la plage, au bord de la piscine ou en train de boire des cocktails au bar de l’hôtel que j’étais pareille. J’étais loin d’être comme les autres. J’étais loin de ressembler à tous ces petits touristes qui n’ont que cinq semaines de vacances par an et qui économise pour être logé dans l’un des plus beaux hôtels des Bahamas. Je continuais de regarder mon interlocutrice. Elle me dit qu’on était quitte et qu’elle ferait comme si je ne l’avais traité d’hypocrite. On n’était pas quitte du tous. On le saurait quand je l’aurais décidé. Ca non plus, elle n’avait pas l’air de l’avoir compris. Croisant les bras, je prenais un malin plaisir à la prendre de haut. J’eus un sourire lorsqu’elle me donnait son nom. Bien, on avançait. Elle n’avait pas l’air aussi stupide qu’elle en avait l’air, en fin de compte. Je continuais de la regarder et lança :

« Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas me gêner pour aller me plaindre. Si vous croyez qu’avec vos arguments à deux francs, six sous, vous m’avez impressionné, vous vous mettez le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. » Je marquai une brève pause, puis enchaînais avec un sourire satisfait et sur un ton totalement hypocrite : « Merci, je vous souhaite également une bonne journée. »

Je continuais de la regarder avec ce même sourire fier. Je n’allais pas rentrer dans ma chambre tant qu’elle n’aurait pas quitter l’étage. Une chose est sûre j’avais l’intention de finir mon petit déjeuner tranquillement, de m’habiller convenablement et de descendre à l’accueil pour parle de cette Maïke Bennet qui avait perturbé mon réveil. Non mais sérieusement, elle ne pouvait pas aller avec sa fille ailleurs que dans les couloirs de l’hôtel. Le devant de l’hôtel ou même l’esplanade de la piscine n’étaient pas assez grands pour elle ou quoi ? Une fois qu’elle fut au niveau de l’ascenseur, je rentrais dans ma chambre et claqua la porte pour lui montrer une dernière fois qu’elle m’avait déranger.

MA PETITE VIE PROFIL

» Cadeau pour Kayleah
» CHRISTIAN & KAYLEAH •• On se retrouve ? Déjà, on se connait ?

Kayleah •• Pardon ! Il n'y avait pas de "Ne pas déranger"...

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