Je ne pensais pas revoir ma sœur un jour. Je sais bien que nous sommes tous dans cette ville, mais bien qu'elle soit petite, je pensais qu'elle n'était pas touchée par la malédiction comme je l'ai été, puisqu'elle était partie. Peut être qu'elle vivait encore dans le monde des fées, qu'elle était bien. Mais non, ma sœur était là, face à moi. La seule de mes sœur qui me porte un peu d'intention est face à moi. « Oh mon Dieu ! C’est toi ! C’est bien toi ! » Quand je suis sûre que c'est bien Adella et que je la vois m'ouvrir ses bras, je m'y précipite, et elle me serre fort contre elle. Tellement fort que j'ai l'impression d'étouffer, mais je comprends pourquoi ma sœur me serre fort contre elle comme ça, et j'en fais tout autant d'ailleurs. Elle m'a tellement manqué. Depuis qu'elle est partie, je me demande ce que j'ai pu lui faire pour qu'elle m'en veuille, pour qu'elle me laisse. Mais tout ça, c'est du passé, maintenant que j'ai retrouvé Adella. Je sens les larmes de joie qui se mettent à envahir mon visage et je souris bêtement, tout simplement contente d'avoir retrouvé ma grande sœur. « Ouai, c'est moi ! Adella, ça fait tellement longtemps ! Me laisse plus jamais ! » Je lui demande en riant et pleurant à moitié. Je tâche de me calmer, de sécher mes larmes, mais c'est dur pour moi. Quand je suis finalement calmée, je la regarde, toujours aussi souriante. Je me demande comment j'ai pu douter. En effet, j'ai toujours, malgré notre différence d'âge, été plus proche d'Adella que de nos autres sœurs, avec qui je ne m'entendais pas très bien. Elles me traitaient bien trop comme une enfant, se souciaient trop peu de moi et étaient trop focalisées sur elles, en réalité. Mais Adella a toujours été là pour moi, je m'en rends pleinement compte. Je l'ai toujours su, et j'ai besoin de ma petite sœur. Je me recule un peu, pour la regarder, et lui fais un grand sourire. « Mais... T'as pas changé, toi ! » Je lui affirme. C'est vrai, elle n'a pas changé. Je me demande sérieusement comment j'ai bien pu être capable de douter ne serait-ce qu'une seconde de qui elle est.

J'aimerais prendre ma sœur par la main et sauter dans la mer. Aller faire nos retrouvailles comme la dernière fois que je l'ai vue. Comme avant. Ne pas être sur ses jambes qui ne me sont pas très naturelles depuis que j'ai retrouvé la mémoire. Être dans l'eau, insouciante, oublier tout mes problèmes. Être heureuse d'avoir retrouvé ma sœur. Oublier la malédiction qui nous coince dans ce monde. Mais j'hésite. Je ne sais pas si, comme moi, Adella a retrouvé sa queue de sirène ou non. « Dis... ça te dirait qu'on aille nager et que tu me racontes ce que tu es devenue, depuis... Depuis que t'es partie ? » Je lui demande timidement. Le départ de ma sœur a été une épreuve, et pour être honnête, je ne m'en suis jamais véritablement remise, preuve qu'Adella est pour moi irremplaçable.

"Like we saw previously, medias can be good and bad at the same time, but beside all this, they are important because people decide to accept them. They are the one who decide to expose themselves on social networks and agrees to follow the ideas that are delivered by medias. Without people, medias couldn’t have that much power"

En premier lieu, je ne remarquai pas vraiment ce que Mila prenait en photo, puisque mon attention n’avait pas été portée sur ce qu’elle photographiait, mais plutôt sur mon amie en soi. Je n’avais pas donc vu immédiatement qu’elle était déjà en train de prendre Lexie et Christopher en photo, sûrement pour des raisons moins sérieuses que ce pourquoi elle m’avait demandé d’emmener les jumeaux ici aujourd’hui. Il fallait dire que vu leur position actuelle, ne pas les prendre en photo aurait été fort difficile; j’étais biaisée dans mon opinion, c’était certain, mais il était indéniable que mes enfants étaient adorables quand ils jouaient dans le sable, même si cela ne faisait que quelques instants. Effectivement, ils n’avaient pas eu le temps de jouer bien longtemps compte tenu du fait que nous venions d’arriver et que j’avais attention d’apercevoir Mila avant de me décider à lâcher leur petite menotte pour les laisser s’amuser entre eux tranquillement, tant et aussi longtemps qu’ils ne s’éloignaient pas. Pour le moment, comme ils ne faisaient que jouer dans le sable sans aucun jouet et ne dérangeaient personne, je pouvais bien me permettre de les laisser s’amuser tout en gardant un œil sur eux, mais en pouvant me concentrer sur mon amie afin de la saluer et faire savoir notre présence.

Je n’eus pas vraiment la réponse que j’avais escomptée de la part de Mila, vu que celle-ci se releva et me prit en photo sans que je m’en attende. Je ne saurais même pas dire quel genre de tête j’aurais sur ce fameux cliché, compte tenu que je n’avais presque pas réalisé que j’avais été photographiée. Quoiqu’il en soit, puisque je connaissais Mila et que je savais qu’elle ne serait pas du genre à publier une photo sans mon accord, la chose m’amusa au bout du compte, et je lui fis un large sourire quand elle me dit « Bonjour Maïke. Ça fait longtemps que tu es ici ? » avant de lui répondre :

« Non, on vient tout juste d’arriver ! Les enfants étaient pressés d’aller jouer dans le sable par contre ! »

N’ajoutant rien de plus, puisqu’encore une fois, je fus photographiée à nouveau par mon amie sans m’y en attendre, je me contentai de rire légèrement lorsqu’elle me dit « Ne t’inquiète pas. Je vais te les donner les photos. » « Les » photos ? Sans le vouloir, son propos me fit légèrement froncer les sourcils, sans méchanceté cependant, et tout en conservant un air amusé, même dans mon ton de voix, je lui dis :

« Les photos ? Est-ce que tu veux parler des deux que tu as prises de moi ou il y en a plus que ça ? »

Hum je dirais plutôt bien même si je dois avouer que je commence à stresser. Enfin, je pense que c'est normal, on a pris un peu de retard dans les préparatifs mais ça va aller, on va s'en sortir. Enfin, je crois...

Quand je vois que Christian, du moins son ton se fait interogatif, je ne peux m'empêcher de lâcher un rire. « Tu sais pas vraiment, hein ? Pas grave ! » Je lui souris et me met sur la pointe des pieds pour coller un baiser sur sa joue, me remerçiant mentalement d'être grande. « Tu sais quoi ? Je crois que je te remercierais jamais assez... T'es le meilleur grand frère au monde ! » Je souris, ravie.

-rien-

-rien-

Je me surpris moi-même de ma propre déduction, mais seulement une fois que j’eus prononcé ma question, demandant à la demoiselle si elle travaillait au même hôtel que moi. C’est comme si en m’entendant parler, je comprenais que ma question ne faisait pas de sens. Il suffisait de regarder la jeune femme pour comprendre qu’elle ne pouvait pas travailler à l’hôtel. Enfin, si c’était le cas, si je me fiais à l’âge que je lui donnais en apparence, ce serait tout simplement illégal, ou inhumain, de la faire travailler à un âge pareil alors qu’elle était encore au lycée, voire même qu’elle venait tout juste d’y entrer. Sachant par expérience que l’hôtel n’embauchait jamais des jeunes avant dix-sept ou dix-huit ans, tout dépendant encore là de leur situation personnelle et sociale, ce serait insensé que la demoiselle travaille effectivement là. Peut-être m’étais-je trompée après tout quand je l’avais vue, même si cela m’étonnerait, puisque ce n’est pas tous les jours qu’on voyait une adolescente nettoyer une piscine, chose qu’une vacancière ne ferait jamais. De toute façon, c’était bien peu logique qu’elle en soit une, considérant qu’elle disait aller au lycée de la ville… Mais pourquoi l’avais-je vue là –bas !?

J’eus alors l’explication alors que j’étais sur le point de froncer les sourcils face à ma propre réflexion sordide, lorsque la demoiselle me dit « Non... Enfin si, mais disons plutôt que c'est mon frère et que je l'ai remplacé... » J’eus alors à cet instant ce fameux air cliché que certains pouvaient avoir quand ils comprenaient quelque chose; les yeux un peu plus ouverts, la bouche légèrement entrouverte l’espace d’un instant, prête à lâcher un « Ah d’accord ! Je vois », ce que moi je ne fis pas par contre. Je craignis l’espace d’un instant que cela ne gêne l’adolescente blonde devant moi, sans parler du fait que j’évitais tout geste brusque avec ma petite fille dans mes bras. Ce que je me contentai plutôt de faire après avoir perdu ce fameux air, ce fut de faire un petit sourire en coin légèrement similaire à celui que la jeune fille avait, tandis que celle-ci renchérissait en me demandant « Vous êtes maître nageuse à la piscine non ? », me faisant sourire sincèrement de plus belle. Je lui répondis gentiment :

« Oui, c’est exact. Il est donc possible que j’aie croisé ton frère à un moment donné. Il fait quoi comme boulot exactement ? »

Au fond, j’avais déduit qu’il devait peut-être s’occuper de l’entretien des piscines, mais comme je n’étais pas absolument certaine, puisqu’un employé pouvait occuper plus d’un poste à l’occasion, je préférais demander. Et puis, mine de rien, cela pourrait peut-être permettre d’entamer une petite discussion, chose qui ne serait certainement pas mal perçue compte tenu du fait que je connaissais la jeune femme, d’une certaine façon. En revanche, il y avait un détail que je ne savais pas à son sujet qui rendrait la conversation beaucoup plus facile, à savoir son prénom. Puisque je craignais d’avoir l’air de l’interroger, ce que je ne voulais surtout pas, je décidai d’y aller un peu plus subtilement, et de lui dire, avec un sourire qui se voulait rassurant :

« Au fait, je m’appelle Maïke. »

-rien-

-rien-

[b]

Prénom: Alice
Animal: Animal
Métier: Aciculteur
Pays: A ça je sais pas
Fruit/Légume: Amande
Personne connue: Amanda Seyfried
Objet:

well it was a good night for us

Bien que je sois fortement étonné du comportement paniqué de Cléo – et inquiète par le même fait, cela allait de soi – je ne la repoussai pas quand elle se jeta dans mes bras. Devant ce spectacle à sensibiliser le plus insensible des hommes, je ne pus seulement que passer mes bras autour de ma petite sœur d’adoption et la serrer contre moi, attendant qu’elle trouve le courage de répondre à mes questions, questions que je trouvais tout à fait légitimes. Vu son air paniqué, je ne fus pas vraiment surprise qu’elle me dise qu’elle était ici parce qu’elle avait pris la fuite, mais ce qui m’étonnait, c’était que je ne savais pas trouver la raison de cette fuite dans l’immédiat. Je voulus le demander à Cléo, mais vu comment elle pleurait, je jugeais que ce n’était pas la meilleure idée qui soit pour le moment. Je continuai alors à la serrer dans mes bras pendant quelques instants, caressant son dos pour tenter de la rassurer, comme une mère l’aurait fait avec son enfant. C’est seulement après quelques secondes de silence que je finis par dire, après avoir bien réfléchi à mes propos : « Tu es en sécurité ici, Cléo. Promis. » Je fis une légère pause, et je dis : « Je t’en supplie, calme-toi, et explique-moi ce qui s’est passé, sinon je ne peux pas t’aider… »

→ Andrew Garfield - 09
→ Chace Crawford - 08
→ Eddie Redmayne - 11
→ Gaspard Ulliel - 16
→ Hayden Christensen - 10
→ Jamie Dornan - 10
→ Jensen Ackles - 29
→ Joseph Morgan - 16
→ Hunter Parrish - 13
→ Bradley Cooper - 8
→ Ryan Gosling - 21

« Je m'en fous. Y a jamais personne, la nuit. »

→ Jensen Ackles - 28
→ Joseph Morgan - 61
→ Ryan Gosling - 57

« Tu prends l'air aussi? »

Jensen Ackles - 10
Chace Crawford - 12
Hayden Christensen - 15
Michael Trevino - 14
Paul Wesley - 16
Matthew Gray Gubler - 10
Kellan Lutz - 04
Zac Efron - 20
Robert Pattinson - 10
Ryan Reynolds - 15
Jude Law - 10
Jake Gyllenhaal - 16
Ed Westwick - 13
Ashton Kutcher - 11
Luke Grimes - 10
Mark Salling - 05
Cory Monteith - 10

Imagine

On va danser?