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 Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }

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Maïke K. Bennett

Maïke K. Bennett
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MA PETITE VIE

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MessageSujet: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeLun 7 Mai - 6:06


Eleanor & Maïke
Quatre heures du matin. Voilà seulement une heure que je dormais réellement. Non pas que j’avais des problèmes d’insomnie, bien au contraire, mais plutôt parce qu’entre le moment où Lexie et Christopher s’étaient endormis et cet heure approximative de trois heures où James et moi nous nous étions endormis à notre tour, mon mari et moi avions été occupés, d’une façon qui ne regarde personne d’autre que nous. Il n’y avait rien de mal à en profiter le temps que mon ventre n’avait pas trop grossi, et puis, ce n’est pas comme si nous détestions cela, c’était entièrement le contraire ! En bref, la nuit avait commencé plus que bien, jusqu’à cette fameuse heure, quatre heures, heure où mon téléphone portable commença à vibrer sur la table de chevet. Une fois, deux fois, trois fois, et finalement, il s’arrêta. Trois fois, cela ne signifiait pas un message, c’était plutôt un appel. En pleine nuit, je ne m’en occupais pas, pensant toujours que c’était de faux numéros. Ma réaction quand les vibrations finirent fut donc de me retourner et de me lover dans les bras de mon mari pour me rendormir de nouveau.

Finalement, au bout de quelques minutes, la curiosité l’emporta ; je tendis un bras pour attraper mon téléphone et voir que le numéro ne me disait absolument rien, mais en plus ce numéro en question avait laissé un message. Toujours couchée, je pris le message en plaçant le téléphone sur l’oreille la plus éloignée de James dans l’intention de l’effacer quand il serait terminé, puis de me rendormir par la suite. Toutefois, quand j’entendis le contenu du message, mes yeux s’écarquillèrent, et je commençai même à me relever sur mes coudes, complètement choquée. Après tout, quel genre de réaction on pouvait avoir à l’écoute des mots : « Le message est à l’adresse de la sœur d’Eleanor Sullivan. Celle-ci a été arrêtée il y a environ une demi-heure par nos agents pour état d’ivresse sur la voie publique. Elle nous a donné votre numéro pour que vous puissiez venir la chercher. Elle sera libérée sous caution seulement. »

Le ton de l’homme à l’autre bout du fil était froid. Pas de bonjour, pas de souhaits de bonne fin de soirée, ou de nuit. Ils sont polis, les policiers ! Enfin, là n’était pas la question ; dès que le message prit fin, je déposai le téléphone sur la table de nuit et je me levai aussi rapidement que s’il y avait eu un incendie dans la maison. Je pris des premiers vêtements qui me tombèrent sous la main – ceux qui avaient fini par terre quand James et moi avions rejoint notre lit la veille – enfilai des chaussures, pris mon sac à main, et la dernière chose que je fis avant de sortir de la chambre, c’est trouver un papier et un stylo, pour écrire « Mon homme, j’ai eu un appel d’urgence, Eleanor est au poste de police, je vais la chercher. Ça n’a rien à voir avec la nuit dernière, c’était magique. Je t’aime et je te donne des nouvelles dès que je peux. Embrasse les enfants pour moi, et garde toi un bisou également ». Ensuite, quand j’eus déposé le papier sur mon côté du lit, je descendis les escaliers, et je me rendis vers la voiture pour y monter et me rendre le plus rapidement possible vers le commissariat.

Bien que le trajet se fit rapidement, considérant le fait qu’il n’y avait pas une seule voiture sur la route à une heure pareille, je ne pus pas m’empêcher d’avoir une tonne de questions qui me trottaient dans la tête. Ce n’était pas la première fois que je faisais cela, puisque j’étais allée chercher Ethan plus d’une fois au poste de police. Je savais toujours pourquoi, mais Eleanor ? Ma petite sœur !? Que pouvait-elle avoir bien fait pour se retrouver dans une telle situation ? Le policier au téléphone avait parlé d’ivresse sur la voie publique… Je n’avais pas à dicter la conduite de ma petite sœur, mais j’avais cette drôle d’impression que c’était une erreur, ça ne pouvait pas être elle, ce n’était pas elle, faire ce genre de choses au milieu de la nuit…

J’arrivai finalement au commissariat et là, toutes ces questions disparurent ; après tout, je ne pourrais pas avoir les réponses moi-même. Une seule personne pouvait me les donner, et c’était Eleanor, que j’allais probablement voir d’ici quelques minutes si j’arrivais à régler la caution afin qu’elle puisse être libérée. J’entrai donc au commissariat et je me rendis au bureau qui se trouvait à l’entrée. Contrairement aux moments où j’allais chercher Ethan, cette fois-ci, probablement parce que c’était ma sœur, je me montrai un peu plus hésitante, nerveuse. Je dis donc :

- Bonjour, je viens chercher ma sœur, Eleanor Sullivan. On m’a appelé pour me dire qu’elle pourrait être libérée sous caution…

Le policier chercha quelque chose dans ce qui semblait être des papiers, et se leva en me demandant d’attendre, me désignant alors une chaise. Sachant que j’avais peu d’heures de sommeil dans le corps, je n’hésitai pas à m’y rendre, me calant dans le fauteuil, mes mains croisées sur mon petit ventre, essayant de tout faire pour ne pas me rendormir sur ce fameux fauteuil.



Dernière édition par Maïke K. Bennett le Lun 7 Mai - 10:10, édité 2 fois
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Eleanor A. Sullivan

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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeLun 7 Mai - 9:22


Tu bas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" / Maïke & Eleanor


D eux mois que je m'étais disputé avec Nate et qu'il était parti, encore s'il était revenu au bout de quelques heures, je lui aurais pardonné, mais il est revenu au bout de trois jours. Durant 72h je n'avais eu aucune nouvelle, rien de lui et subitement, il m'envoyait un message d'excuse, comme ça, comme si rien ne s'était passé. Je n'avais pas répondu, de même que ses appels j'avais fini par les filtrer et il avait essayé à dix reprises de me revoir, sans succès. Je n'avais plus rien à lui dire et dieu seul sait que quand je décide quelque chose, il est difficile de me faire changer d'avis. Durant les six premières semaines, j'avais broyé du noir, je ne sortais plus sauf pour aller au boulot et même là, j'arrivais à ne plus être moi-même. J'avais raté plusieurs coupes de cheveux et les clients mécontents de mon travail en avait parlé à ma patronne. Elle m'appréciait beaucoup, c'est pour ça qu'elle m'avait parlé avant de décider quoique ce soit et j'avais décidé de reprendre ma vie en main. Je devais l'oublier, mais comment peut-on oublier l'amour de sa vie, son âme-soeur, sa moitié ? Après toutes les épreuves qu'on avait endurées, le destin avait voulu que je souffre encore plus, comme si je n'avais pas eu mon quota de douleurs pour la vie entière ! Depuis deux semaines, je revivais un peu, même si dans mon cas je faisais semblant d'aller bien, car en réalité, je n'allais pas bien, j'étais une coquille vide. Le soir, je sortais en boîte de nuit, me déchaînant sur la piste de danse jusqu'à tard dans la nuit, un remède efficace pour ne plus penser d'ailleurs.

Aujourd'hui, ma journée m'avait paru tellement longue, mais c'était ma dernière journée au salon de coiffure qui m'avait accueilli pendant près de 10 mois, sans compter les semaines de stage. En effet, j'étais arrivée à un tournant dans ma vie et il était temps que je fasse mes propres preuves et quoi de mieux que d'ouvrir mon propre salon de coiffure ? Lou, ma patronne avait été surprise de ma démission soudaine, mais après tout, c'était normal que je veuille m'émanciper non ? Je n'avais plus rien à apprendre désormais, alors autant monter d'un grade et faire mon propre chemin. Une fois dans ma suite, j'eus envie de fêter cela dignement, je m'habillais légèrement, un maillot de bain orange et par-dessus un mini débardeur noir avec une mini jupe en jeans et des sandales. Je me recoiffais rapidement et je partis en direction de la boîte de nuit du centre-ville. Je commandais un double scotch, puis un autre et un autre, jusqu'à ce que je sois totalement ivre et là, ce fut un nouveau monde qui s'offrit à moi. J'étais libre, je pouvais faire ce que je voulais, danser, chanter, un streap-tease même ! L'homme de ma vie était parti et je devais faire mon deuil, un nouveau départ, un nouveau job et s'éclater, voilà qui résumait ma vie désormais. Je quittais la boite de nuit, titubant à moitié, enlevant mon débardeur par la même occasion, j'avais trop chaud. Quelle idée d'avoir une chaleur pareille à une heure aussi tardive ? La nuit était tombé depuis plusieurs heures, mais la chaleur était presque insupportable, à moins que ce ne soit à cause de l'alcool que j'avais consommé.

Je me mis à chanter à tue tête Confessions of a broken heart, tout en sautant un peu partout, j'avais l'air d'une folle, mais je m'en fichais, de toute manière demain matin, je m'en souviendrais certainement plus alors à quoi bon être raisonnable ? Je m'arrêtais un instant près de la fontaine, fermant les yeux un instant pour reprendre mon souffle et soudainement je fus agrippée par le bras. Je rouvris les yeux et en me retournant j'aperçus un homme en uniforme avec un autre homme, un collègue sûrement, tout deux me fixaient comme si j'avais l'air d'une démente.Je les regardais mi-amusé mi-espiègle, essayant d'échapper au type qui me tenait le bras fermement. Ce dernier fit signe à son collègue de l'aider, en voyant que j'essayais de le faire lâcher prise. "C'est pas ce que vous croyez, je suis pas folle hein ! Je suis juste un peu...pompette ! Mais vous savez, c'est juste parce que je voulais fêter ma démission et l'augmentation de mes responsabilités ! Je vais ouvrir un salon de coiffure !" Lançais-je aux deux hommes avec un sourire béat typique de la fille bourrée. Le premier, celui qui tenait l'un de mes poignets soupira et avec un sourire il me tourna et me passa des bracelets en fer. "Vous êtes en état d'arrestation pour ébriété sur la voie publique et tapage nocturne !" M'annonça le policier ? Non, mais je rêve là ? Un policier m'arrête ? C'est vraiment un flic ? Mais il m'a mis...les menottes ? "Bon la plaisanterie n'est pas drôle là ! Lâchez-moi tout de suite et enlevez-moi ces bracelets ! C'est complètement ridicule !" Répliquais-je d'une voix pâteuse. Il me tira pour me faire avancer, jusqu'à la voiture de police garer plus loin.

Non, mais je rêve, ils ont volé une bagnole de flic ? "Vous savez, voler une voiture de flic ça va chercher loin comme délit !" M'esclaffais-je tandis qu'il ouvrait la portière en m'appuyant sur la tête pour que je me baisse. "Un petit tour en cellule de dégrisement et tu verras qu'on ne plaisante pas !" Me jetant le collègue de l'homme qui m'avait menotté. Ils ne plaisantaient pas ? La situation n'était vraiment plus drôle du tout. Le commissariat en vue, le premier flic me fit descendre et m'escorta jusqu'en cellule, mais j'étais décidé à tenter ma chance."Mon brave, puis-je téléphoner ? Ma soeur, je dois la prévenir..." Il eut un rire rauque, avant de me fixer comme si j'étais une débile mentale, puis il consentit à me donner une réponse. "Donne-moi son numéro, je l'appellerais. Toi, tu n'as aucun droit !" Répliqua-t-il durement, ce qui me fit rire, bon j'avoue c'était pas très malin du tout, mais sa tête, sérieusement, tout le monde aurait ri. Je lui donnais entre deux fous-rire le numéro et celui-ci me laissa seule dans ma cellule, tandis que je riais à pleurer. Combien de temps s'était-il écouler depuis qu'il m'avait laissé seul ? Je n'en savais rien, mais il revint me chercher et le tira jusqu'à l'entrée du commissariat ou j'aperçus une blonde à moitié endormi sur un fauteuil. "Vous êtes la soeur de cette demoiselle ? Pour payer faudra voir avec l'homme en chemise bleue là-bas !" lança t-il avant de m'enlever les menottes.

- Hey Mikignonette, t'es venue me chercher ? J'espère que je ne t'ai pas interrompu avec...James ! Lançais-je en guise de bonjour avant de rire comme une idiote.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeMar 8 Mai - 3:21


Eleanor & Maïke
Alors que j’attendais que le gardien revienne soit en compagnie d’Eleanor, soit avec une nouvelle la concernant, comme une nouvelle heure pour la libérer ou quelque chose du genre, je commençai à chercher quelque chose pour lutter contre le sommeil. Peut-être qu’il y a quelques minutes, avant de m’asseoir, je paraissais totalement réveillée, mais là, ce n’était plut le cas du tout. Cela s’expliquait par le fait que lorsque j’avais eu le message comme quoi ma petite sœur adoptive était derrière les barreaux, une poussée d’adrénaline m’avait permis de me lever du lit, m’habiller et conduire jusqu’au commissariat pour venir la chercher. Cette poussée d’adrénaline était due à la fois à l’inquiétude que j’avais ressentie quand j’avais su que Léa était en prison, et aussi à la confusion. Pendant un instant, j’espérais même qu’il y ait eu une erreur, qu’une autre fille ait donné son nom pour essayer de la mettre dans le pétrin, et qu’au final, Eleanor était dans sa suite à l’hôtel, tranquille, et que j’allais pouvoir rentrer chez moi et aller dormir peut-être suffisamment longtemps pour être en forme pour m’occuper des jumeaux durant la journée.

Dormir… Maintenant que cette poussée d’adrénaline était passée, je commençais à cogner des clous sur ma chaise. Je ne pouvais pas me rendormir au commissariat, c’était ridicule ! Et si c’était bel et bien Eleanor qui sortait de cette cellule, il faudrait que je la ramène chez elle ! Il fallait que je trouve un moyen pour me réveiller. Me voyant très mal demander quelque chose à manger ou à boire à un des policiers, je tentai de trouver quelque chose pour me distraire. Pendant un instant, je pensai à fouiller dans mon sac, trouver mon téléphone et peut-être voir si j’avais des messages, mais à quatre heures du matin, aucun moyen que quelqu’un m’envoie réellement un message, surtout que pour le moment, personne n’était au courant que j’étais ici, sauf si James avait senti que j’étais partie et avait lu le mot. Encore là, je n’en étais pas certaine, surtout que considérant le début de nuit que nous avions eu, il devait sûrement dormir comme un gros bébé à cette heure précise. Je ne lui en voulais pas, c’était tout à fait normal. C’était moi qui n’étais pas dans une situation normale. Enfin, peut-être que pour certains, c’était chose habituelle, être au poste de police à quatre heures du matin, mais pas pour moi, et ni aucun de mes proches à qui je pourrais envoyer un message pour le tenir au courant de la situation.

Conclusion : pour ne pas me rendormir, je me contentai de trouver un point à fixer dans le commissariat qui ne me donnerait ni faim, ni envie de dormir. J’essayai de regarder les premières cellules à vue, mais tout le monde semblait y dormir, donc c’était à oublier. Je tournai la tête, et je vis soudainement un policier qui était en train de me fixer. Pendant un instant, je me demandai si je n’avais pas quelque chose dans le front, ou si c’était juste bizarre de voir quelqu’un attendre comme ça, mais quand je trouvai ce qu’il fixait tant – je le devinai un peu quand je vis son regard un peu pervers – je croisai vigoureusement mes bras sur ma poitrine et je lui lançai un regard noir ; dans ma précipitation au moment de partir de la maison, j’avais complètement oublié de mettre un soutien gorge. Pire encore, je portais un t-shirt couleur crème, un peu dans les teintes de jaune, et comble de malheur, j’étais enceinte, donc ça paraissait encore plus, parce que c’était connu que la poitrine devenait un peu plus foncée. Bordel !

Finalement, quand j’eus trouvé quoi faire, c’est-à-dire aller chercher un gilet dans la voiture pour me couvrir un peu, je n’eus pas le temps de le faire ; je vis Eleanor arriver avec les menottes aux poignets. Sitôt, je me levai, et je me demandai pendant un instant si je n’aurais pas mieux fait de rester assise, parce que soudainement, je ressentis une sorte de faiblesse dans les genoux ; ce spectacle me fendait le cœur. Sans vraiment voir comment Eleanor se portait, j’aurais voulu courir à sa rencontre et la prendre dans mes bras, mais on m’arrêta ; j’entendis le policier dire que si elle voulait sortir, je devrais d’abord m’occuper de la caution. C’est ce que je fis plutôt rapidement. Je désignai ma petite sœur d’un geste de tête, et quand on me donna le montant, je fus plutôt choquée de savoir que pour même pas une heure en prison, le prix pouvait être aussi faramineux. Ils lui avaient servi du caviar, en cellule !? Je sortis mon chéquier, remplis un chèque et je le tendis au policier. Je me voyais très mal payer avec une de mes cartes, et je n’avais pas l’argent comptant nécessaire sur moi. C’était donc le seul moyen que j’eus trouvé. Puis, finalement, Eleanor put être relâchée.

La petite sœur que j’eus en face de moi n’était pas du tout celle que j’attendais ; oui, c’était belle et bien elle, mais jamais je ne l’avais vue dans un état pareil. Elle était complètement défoncée ! Non seulement, elle semblait être morte de rire par rapport au pétrin dans lequel elle s’était mise, mais en plus, elle m’accueillait avec un propos avec un sous-entendu qui était limite obscène. Enfin, c’était comme ça que je compris cela : « Hey Mikignonette, t'es venue me chercher ? J'espère que je ne t'ai pas interrompu avec...James ! » Ma vie privée, ce que je faisais avec mon mari ne regardait absolument personne ! Et surtout pas des policiers qui, il y a quelques secondes, m’enlevaient mon t-shirt du regard ! Afin de ne pas perdre patience, je pris Eleanor par le bras, et je retins seulement la première partie de ce qu’elle m’avait dit, répondant :

- Oui, je suis venue te chercher. Allez viens, on sort d’ici !

Je ne pris même pas la peine de remercier les policiers ; de quoi pouvais-je les remercier ? D’avoir arrêté ma petite sœur ? D’avoir posé des regards gênants et pervers sur moi ? Non, il n’y avait rien de quoi je pouvais les remercier. Toujours en tenant Eleanor par le bras, je la sortis avec moi hors du poste de police, et je me dirigeai avec elle près de la voiture. Toutefois, avant de la faire monter dedans, je me mis en face d’elle, mes mains sur ses épaules, et je la regardai dans les yeux et je dis :

- Qu’est-ce qui se passe avec toi, ma chérie ?

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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeMar 8 Mai - 5:17


Tu bas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" / Maïke & Eleanor


M aintenant que j'étais en cellule, malgré mon état d'ébriété, je me rendais compte que l'alcool ne changeait rien à mon manque, j'avais besoin d'Ethan, il me manquait tellement, que parfois j'avais l'impression que mon coeur allait se déchirer. Tout mon être réclamait sa présence, mais je me refusais à lui parler ou à le voir, il m'avait laissé m'inquiéter pendant 72h, comme pouvait-il penser que je lui pardonnerai une chose pareille ? Il ne savait pas à quel point j'avais eu peur ces trois jours-là, chaque fois que le téléphone sonnait, j'avais une boule à l'estomac, espérant qu'on ne m'annonce pas son décès ou qu'il est eut un accident. S'il y avait bien une personne qui pouvait comprendre ça c'était lui, il savait ce que j'avais vécu lors de la mort d'Alaric et Kévin. Pourtant, il l'avait fait et ça, j'avais dû mal à le cautionner. J'avais pensé que fuir le problème en le noyant dans l'alcool était une bonne idée, mais non ! Oh bien sûr, je ne doutais pas que demain matin j'aurais tout oublié de cet incident, mais, à l'avenir, je devrais trouver autre chose. Le seul avantage positif entre mon arrivée en cellule et le moment où le gars était venu me rechercher, c'est que j'avais décidé de consommer plus modérément, car visiblement, cela ne faisait pas l'effet que je recherchais. Ayant toujours les menottes à mes poignets, je devais faire confiance au flic pour qu'il m'aide à marcher, car je titubais et sans lui, je serais certainement déjà étalé de tout mon long. Dans le hall, j'aperçus ma soeur, l'aurais-je déranger ? Elle voulut se précipiter, mais le mec lui barra le chemin, lui demandant de payer d'abord la caution.

Non, mais il se prenait pour qui ? Comme si elle allait me prendre sans payer ? Ma soeur n'était pas ce genre de personnes et d'ailleurs c'était bien que ce soit elle qui soit venue me chercher, je n'aurais pas imaginé si James avait été avec elle. Lorsque je l'aperçue, je lui lançais une phrase débile et celle-ci paya en vitesse avant de me prendre par le bras et de me répondre qu'en effet, elle était venue me chercher, mais sa voix n'était pas pareille que d'habitude. Elle m'entraîna dehors par la suite et c'est là que je m'aperçus que je n'avais que mon maillot de bain orange sur le dos, me rappelant même pas d'où j'avais pu mettre mon débardeur noir. La maître nageuse me fixa dans les yeux, posant ses mains sur mes épaules et m'interrogeais, cependant, je ne me concentrais pas vraiment sur ce qu'elle me disait, car je venais de remarquer un truc qui faut le dire, me fit exploser de rire en plein milieu de la rue. Ma frangine s'était un peu...comment dire...négligée ! En effet, je venais de remarquer qu'elle ne portait pas de soutien-gorge et il ne m'en fallait pas plus pour me rendre hilare. Cependant, son visage sérieux me fit comprendre qu'elle attendait quelque chose de sérieux venant de moi, chose que présentement, j'étais incapable de faire. De plus, elle souhaitait que je lui raconte ce qu'il se passait, mais comment le pouvais-je ? Je ne souhaitais pas parler de lui, de ce qu'il s'était passé ces dernières semaines. Finalement, je décidai de répondre dans le vague, avec un peu de chance, elle ne poserait pas plus de questions !

- C'est moi ou...tu t'es un... peu négligé ...soeurette ? Parce que...à moins que...ça soit une nouvelle mode...tu n'as pas...oublier de mettre...un soutif...par hasard ? L'interrogeais-je entre deux éclats de rire. Mais plus j'essayais de me calmer, plus le fou rire continuait, autant dire que c'était mission impossible. Finalement au bout de quelques secondes, je prie une profonde inspiration et j'essayais de ne pas loucher sur la poitrine de ma soeur qui était plus gonflé qu'à l'accoutumé. - Ce n'est pas grand-chose...ils m'ont prise pour une folle échappée d'un asile, mais ce n'est pas vrai tu sais ?! J'ai simplement voulu fêter mon nouveau grade ! J'ai pas bu beaucoup, mais en même temps le serveur était plutôt sexy, c'était tentant ! Expliquais-je avant de me remettre à rire tout en affichant un air béat. Puis, voulant qu'elle me rejoigne dans mon euphorie, je l'attrapais par les bras et me mise à danser en pleine rue, inconsciente du regard que pourrait avoir les rares passants s'il y en avait, parce que je voulais simplement une chose, ne pas penser...à lui. Soudain, un éclair de génie me frappa, j'avoue que quand je suis bourrée ça m'arrive plutôt souvent d'en avoir. Je voulais chanter des chansons de Wall disney, après tout, peu de monde connaissait cela ici ! Je fis un sourire mi-espiègle mi-mystérieux à ma soeur, l'entraînant un peu plus loin dans la rue et je pris une profonde inspiration avant de me mettre à chanter la première chanson qui me venait à l'esprit, loin du froid de décembre de Anastasia.

- J'ai une idée ! Je vais te chanter des chansons et tu vas me dire si tu reconnais d'accord ? Bon je commence: Je me souviens il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble, je retrouve dans un sourire, la flamme de mes souvenirs et au loin, à l'écho, comme une braise sous la cendre, un murmure à mi-mot que mon coeur veut compreeeendreee. Une ancienne ritournelle, loin...du froid...de déceeeeembreeeeeeee... Chantonnais-je avec une voix de petite fille, avant de réfléchir et de dire: - Non, ce n'est pas un bon exemple ! Oublie celle-là, je vais en chanter une autre: Moi je voudrais parcourir le monde, Moi je voudrais voir le monde danser, les voir marcher sur ces...comment ça s'appelle...ah oui pieds ! On ne va nulle part en battant des nageoires, il faut des jambes pour sauter et danser, flâner le long de ces...comment ça s'appelle...ruuuue ! Si l'homme marche, si l'homme court, s'il peut sur terre aimer au grand jour, comme j'aimerais, si je pouvais partir là-baaaas... Chantais-je en tournoyant sur moi-même, puis je me stoppais le temps de reprendre mon souffle et d'attendre que la terre ne tourne plus. Mais je ne me sentais pas trop bien suite à ma démonstration, je commençais même à vaciller, finalement, je pris appuie sur ma soeur et ferma les yeux quelques instants. Il ne manquerait plus que je renvoie ce que mon estomac a mangé et là, c'était l'apothéose de la soirée.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeMar 8 Mai - 12:31


Eleanor & Maïke
« C'est moi ou...tu t'es un... peu négligé ...soeurette ? Parce que...à moins que...ça soit une nouvelle mode...tu n'as pas...oublier de mettre...un soutif...par hasard ? » Je ne sais pas si c’était vraiment moi, ou la faute à Tigrou – qui dit faute à Tigrou dit hormones de grossesse qui me donnent un caractère un peu moins délicat qu’à l’habitude – mais pendant un instant, j’eus envie de faire quelque chose qui ne me ressemblait pas. Et puis, je me rendis compte que je ne savais pas trop ce que je pourrais faire, parce que plusieurs choix se présentaient dans mon esprit : est-ce que je la giflais, je me mettais à la secouer, je lui criais dessus, ou bien je faisais les trois en même temps ? Je savais que dans les quatre cas, j’allais sûrement le regretter après. Il fallait que je garde à l’esprit qu’Eleanor n’était pas en train de m’insulter, et surtout, qu’elle n’était pas elle-même. Que pouvais-je réellement faire au bout du compte ? Je lui répondis, avec un soupir :

- Oui, j’ai oublié ! Est-ce que c’est obligatoire que tout le voisinage le sache ?

Peut-être que je n’aurais pas du dire cela, comme je n’aurais peut-être pas du lui demander sérieusement ce qui s’était passé. Oui, je m’attendais à une réponse quelque peu sérieuse, donc j’avais posé la question avec aucune once d’humour dans mon regard ou mon expression faciale. Je me rendis compte que c’était peine perdue quand ma petite sœur me répondit : « Ce n'est pas grand-chose...ils m'ont prise pour une folle échappée d'un asile, mais ce n'est pas vrai tu sais ?! J'ai simplement voulu fêter mon nouveau grade ! J'ai pas bu beaucoup, mais en même temps le serveur était plutôt sexy, c'était tentant ! » Mon visage exaspéré se transforma soudainement pour laisser place à une expression totalement confuse. Une tonne de questions de bousculaient dans ma tête, et elles concernaient toutes ce qu’Eleanor venait de dire. Je n’avais pas eu le droit à une réponse détaillée, donc je tentais de faire avec ce que j’avais…

Premièrement, et visiblement, elle sortait d’une fête. Pour célébrer son nouveau grade ; mais quel nouveau grade !? Avait-elle eu une promotion au salon de coiffure où elle était employée ? Cela ne serait pas surprenant, surtout qu’Eleanor avait énormément de talent, et pour les fois où je m’étais rendue au salon, que ce soit avec les jumeaux ou bien pour moi-même, jamais je n’avais été déçue, et je m’étais toujours montrée admirative par rapport à son professionnalisme. Par contre, si elle avait réellement eu une promotion, je prenais pour acquis qu’elle me l’aurait dit, j’étais sa sœur, après tout. On se disait toujours tout, elle et moi. Même qu’elle avait été la première avec ma mère à être au courant que je sortais avec James, à l’époque où lui et moi devions cacher notre relation parce que, gourde que j’étais à l’époque, je craignais de perdre mon emploi. Jamais elle ne m’avait trahie et ce, même si elle connaissait certaines personnes de mon entourage aux Bahamas. Nous étions proches, elle et moi. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait été la première à qui James et moi avions pensé pour être la marraine de notre fille aînée, Lexie. Et en temps normal, à chaque fois qu’elle avait de bonnes nouvelles, elle m’en faisait part. Pourquoi aurait-elle fait exception à la règle, cette fois-ci ?

Je tentai de ne pas me sentir trahie, me rappelant toujours qu’elle n’avait visiblement pas dégrisé, mais quand elle en vint à la partie où elle parlait qu’elle avait été tentée de faire du charme à un serveur, ce fut presqu’un effort surhumain que je dus utiliser pour en pas me mettre à hurler dessus. Pourquoi irait-elle charmer un autre garçon alors qu’elle était fiancée ? J’essayais de mettre cela encore une fois sur le compte de l’alcool, mais c’était trop à mon goût. Ethan était-il là à cette fameuse fête ? Non, sûrement pas, puisque sinon, ce serait lui qui serait au poste avec elle à quatre heures du matin, et pas moi. Est-ce qu’il s’était passé quelque chose avec lui ? Je voulais bien croire, au final, qu’Eleanor ne m’ait pas invitée à une fête où il y avait de l’alcool, puisqu’elle voulait peut-être m’épargner de voir tout le monde boire sauf moi, mais que son fiancé ne soit pas présent, je n’arrivais pas à l’imaginer. Et encore une fois, s’il s’était passé quelque chose avec Ethan, il me semble que je l’aurais su également, parce que non seulement Léa et moi étions des confidentes d’une façon, mais Ethan était mon ami également, un ami de qui je n’avais pas eu de nouvelles depuis un moment d’ailleurs…

Toutes ces questions, ces réflexions se mettaient à remuer dans mon esprit tandis qu’Eleanor commençait à chanter à tue-tête dans la rue. Là, je ne sus pas quoi faire. Je restai là, les bras croisés pour me dissimuler la poitrine – parce qu’au final, Eleanor aurait beaucoup plus besoin de ma veste que moi, sachant qu’elle, elle n’avait que son maillot de bain pour se couvrir – à la regarder d’un air sévère d’une mère qui attend que son enfant ait terminé sa crise. Quand elle se mit à tourner sur elle-même, j’eus peur pendant un instant qu’elle perde l’équilibre et chute, considérant son état, et donc je me rapprochai d’elle, juste au cas. Au final, elle ne tomba pas, mais elle eut besoin que je la soutienne pour ne pas se retrouver au sol. C’est là que je me décidai à l’entourer de mon bras pour la soutenir, comme si elle n’arrivait pas à marcher seule, et de ma main libre, je déverrouillai à distance la portière de la voiture, et une fois que nous fûmes à proximité, j’ouvris la portière du côté passager, forçant Eleanor à s’asseoir sur le siège, en faisant toutefois face à l’extérieur, si jamais, par exemple, elle avait une envie de régurgiter. Je la regardai, et je dis :

- C’est bon, c’est terminé ?

Avant même d’avoir sa réponse – même si je restais quand même attentive si elle me la fournissait – j’ouvris la porte arrière, et je retrouvai rapidement la veste que je gardais toujours, juste au cas que moi, Lexie ou Christopher ayons froid à un moment donné. Je refermai la porte après l’avoir prise, et je la passai autour des épaules de ma petite sœur, sans toutefois savoir si je pouvais la prendre dans mes bras ou non. Plutôt que d’y aller directement pour une étreinte complète, je caressai doucement son dos de ma main, me mettant à sa hauteur pour dire, d’un ton un peu plus doux :

- Tu en as plus besoin que moi, je crois. Et si j’ai oublié de mettre mon soutien-gorge, c’est parce que j’étais inquiète pour toi, et je le suis encore…

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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeVen 11 Mai - 23:16


Tu bas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" / Maïke & Eleanor


Q uant elle me demanda si tout le voisinage était obligé d'entendre ça, je me mis à glousser comme une bécasse, faut dire que vu l'alcool que j'avais ingurgité, je n'avais pas conscience de ce que je faisais. Pour dire vrai, je faisais comme si tout allait bien, que je me fichais de ne plus voir Ethan, de ne plus l'embrasser, mais c'était faux. Je crevais d'envie de le retrouver, d'effacer ce qui s'était passé ces dernières semaines, mais je ne pouvais pas. J'espérais lui faire comprendre que son comportement m'avait fait mal, que j'avais souffert, mais surtout que j'avais frôlé la crise d'angoisse. C'est pour cette raison que je refusais tout contact, aussi petit qu'il soit avec lui, il devait réfléchir aux conséquences de ses actes. Bien évidemment, j'étais moi aussi fautive, une dispute ça se fait à deux, j'avais donc des tords, mais, s'il n'y avait que la dispute, je pense que je lui aurai pardonné facilement. Quand Maïke me demanda ce qu'il se passait, je ne lui répondis que vaguement, pour la simple raison que je ne l'avais pas mis au courant de ma dispute avec mon fiancé, comme je ne lui avais rien dit à propos du fait que j'allais mal depuis un mois et demi, deux si on comptait ces deux dernières semaines où je faisais semblant d'aller bien. Cependant, je vis bien que ma soeur se posait des questions, déjà premièrement, fêter mon nouveau grade sans lui avoir dit, n'était pas dans mes habitudes, deuxièmement le fait de draguer le serveur alors que j'étais supposé être fiancé avec Ethan, devait encore plus lui sembler bizarre et pas dans mes habitudes. Sa tête confuse me confirma que j'avais visé juste dans mes suppositions, même si j'étais ivre, j'arrivais à tenir en raisonnement un peu près normal.

Pour l'instant, je préférais m'amuser, oubliant la discussion prochaine que j'allais avoir avec ma soeur aînée, car j'étais bien placé pour savoir que ça m'allait être difficile de parler de mon fiancé -ou plutôt mon ex-fiancé. Je me mis à chanter à tue tête dans la rue, je voulais expulsé tout ce mépris de moi-même que j'avais, je voulais libérer ma peine, ma colère et mon angoisse. Je souhaitais simplement oublier ce qui s'était passé entre Nate et moi, revenir ce soir-là, le soir où tout à déraper. Si je le pouvais, je remonterais le temps pour empêcher ce qui s'est produit ces deux derniers mois, car je vois bien que ce n'est plus moi. J'avais je n'avais été aussi inconsciente et aussi déprimer depuis la mort de mes deux pères qui remonte à mon enfance. Seulement à cette époque-là, j'avais eu Ethan, puis Maïke, là, je ne souhaitais plus voir Nate, quant à Maïke, je ne souhaitais pas l'embêter pour ce genre de choses, elle était déjà bien assez occupé comme ça, de plus, étant enceinte, l'angoisse n'était pas tellement recommandée. Or, avec ce que je venais de faire comme idiotie ce soir, elle devait certainement être morte d'angoisse, même si elle ne le montrait pas et qu'elle ne le disait pas. Je tournoyais sur moi-même, dansant, chantant, faisant abstraction des alentours et me fichait royalement de l'opinion des gens, mais lorsque je m'arrêtais pour reprendre mon souffle, mes yeux percevaient la route qui tanguait et le tournis, me donnait tout à coup, envie de régurgiter. Je m'appuyais sur la maître nageuse enceinte, qui m'aida à aller jusqu'à sa voiture. Le spectacle que j'offrais devait vraiment faire pitié.

Elle déverrouilla la portière avant de la voiture et m'aida à m'y installer, me tournant vers la route, au cas où j'aurais une soudaine envie de renvoyer le contenu de mon estomac. Elle me demanda si j'avais terminé, mais je ne répondis pas, puisqu'en réalité, elle n'attendait pas vraiment de réponses. Je savais qu'elle jouait à la mère sévère avec moi, je savais qu'elle avait raison, que je lui devais la vérité, mais c'était top difficile. Pourtant, on s'était toujours tout confier toutes les deux, même les pires secrets qu'on pouvait avoir. Alors qu'est-ce qui avait changé aujourd'hui ? Pourquoi je ne lui en avais pas touché un mot avant ? Parce que je voulais arranger les choses moi-même ? Qu'elle me dise des choses que je savais déjà ? Parce qu'elle avait une vie parfaite, alors que la mienne était désormais à la dérive ? Toutes étaient des réponses potentielles qui me faisaient taire, mais la véritable raison était surtout qu'Ethan était son ami, qu'il lui envoyait certainement des nouvelles et que j'avais peur qu'elle ne fasse tout pour nous remettre ensemble. J'étais certaine qu'elle voudrait le faire, car elle était persuadée que nous étions fais l'un pour l'autre, moi aussi à une époque j'aurais dis la même chose qu'elle. Mais aujourd'hui, je n'en étais plus si sûre, je doutais de mes sentiments, je doutais de tout et c'est bien à cause de ça et du fait qu'Ethan était souvent très occupé avec son boulot à partir à droite et à gauche, à avoir des interventions tard dans la nuit, qui m'avait fait craquer. Nous avions vécu diverses épreuves, mais à chaque fois, on était devenu plus fort, mais aujourd'hui, on dirait bien que notre avenir était peut-être fait pour que l'on vive l'un sans l'autre...

Elle s'absenta quelques secondes pour chercher un truc à l'arrière et lorsque la nouvelle maman revint, elle avait entre ses mains un gilet et tel une mère avec son enfant, elle me passa le vêtement autour des épaules, s'assurant que je ne risquerai pas d'attraper un quelconque rhume ou autre cochonnerie. Elle caressa ensuite mon dos doucement, puis elle se mit à ma hauteur avant de dire d'un ton doux que j'en aurais certainement besoin plus qu'elle et que si elle avait oublié de mettre son soutien-gorge, c'est parce qu'elle était inquiète pour moi. Je soupirais, non pas parce que ce qu'elle venait de me dire m'embêtait, mais plutôt parce que, maintenant, je n'avais plus le choix, je devais lui donner des explications quant à mon comportement de ce soir. Elle avait des questions, j'en étais certaine, mais je me demandais si j'étais prête à évoquer toute l'histoire, parce que mine de rien, j'en avais parlé à personne et la douleur était toujours aussi présente. Sans m'en rendre compte, mes yeux s'étaient brouillés et des larmes s'accumulaient dans mes yeux. J'inspirais profondément, afin de calmer les battements affolés de mon coeur, essayant d'ignorer au passage, les blessures à vif de mon organe vitale pour me replonger dans le début de ma descente aux enfers.

- Tu dois te poser des questions. Ce qui s'est passé ce soir...n'est pas la première fois. Je veux dire, aller en boite, seulement...jamais je n'avais été jusque là. Je suis désolé, d'être dans un état aussi pitoyable. J'ai essayé de faire semblant d'aller bien, mais...ce n'est pas le cas. Je...le plus simple...serait que tu me poses des questions...mais, y a certaines questions, dont...je ne voudrais pas aborder...parce que...je...c'est trop dur...mais tu es ma soeur...tu mérites de le savoir... Finis-je par lui dire, malgré mon état d'ébriété avancée. J'avais la bouche sèche et pâteuse, mais c'était l'effet de l'alcool, je n'y pouvais rien.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeSam 19 Mai - 3:54


Eleanor & Maïke
« Tu dois te poser des questions. Ce qui s'est passé ce soir...n'est pas la première fois. Je veux dire, aller en boite, seulement...jamais je n'avais été jusque là. Je suis désolé, d'être dans un état aussi pitoyable. J'ai essayé de faire semblant d'aller bien, mais...ce n'est pas le cas. Je...le plus simple...serait que tu me poses des questions...mais, y a certaines questions, dont...je ne voudrais pas aborder...parce que...je...c'est trop dur...mais tu es ma soeur...tu mérites de le savoir… » Évidemment que je me posais des questions ! Comment je ne pourrais ne pas faire autrement !? Depuis que j’avais eu cet appel du commissariat, je crois que c’était la seule chose qui bourdonnait dans mon esprit, des questionnements à propos de ce qui s’était passé, de l’état dans lequel s’était mise ma petite sœur, et surtout, ce qui s’était passé dernièrement dans sa vie. Il y avait tellement de choses qui me bourdonnaient dans l’esprit en ce moment, je ne savais même pas dans quel ordre je pourrais poser toutes ces fameuses questions.

Continuant de caresser machinalement son dos, je me mis à réfléchir. À essayer de mettre de l’ordre dans mes interrogations. Pendant un instant, c’est comme si je hurlais à mon cerveau de faire « Pause » pour un moment, le temps que je sélectionne ce qui était pertinent, ce qui ne l’était pas. La première question qui fusa presqu’automatiquement, ce fut « Pourquoi m’avait-elle caché tout cela ? ». Elle l’avait mentionné, qu’elle n’allait pas bien, mais qu’elle faisait semblant que tout allait pour le mieux. Malgré ces affirmations, je me demandais à moi-même pourquoi je n’avais rien remarqué, une brèche qui aurait pu me laisser savoir que quelque chose n’allait pas. Je la connaissais tellement bien, ce n’est pas quelque chose qui était difficile dans mon cas. Pendant un moment, je m’en sentis même coupable ; peut-être aurais-du insister, faire plus que de lui demander comment elle allait par un simple SMS. C’était si facile à écrire « Je vais bien » même quand ce n’était pas le cas. Je n’aurais jamais dû la laisser ainsi, j’aurais du prendre du temps pour aller la voir, pour être sûr que tout aille réellement bien.

Ce sentiment de culpabilité grandit encore plus quand elle me dit, si je comprenais bien ses propos, que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce genre de chose, c’est-à-dire de boire à en être complètement ivre et faire du dérangement sur la voie publique. Ce n’était tellement pas elle, il fallait qu’il se passe quelque chose de grave pour qu’elle agisse ainsi, et cela avait pour effet de complètement me bouleverser. Non seulement parce que je ne l’avais pas remarqué avant aujourd’hui, mais aussi parce que l’état dans lequel elle était actuellement était vraiment terrible, et cela me faisait de la peine de la voir ainsi. Au moins, s’il pouvait y avoir un peu de positif dans tout cela, Eleanor me laissait une chance de me rattraper en me proposant de lui poser des questions, jugeant que ce serait plus simple ainsi si je voulais tout comprendre de sa situation. C’était une bonne chose, d’une certaine façon, pour que je sois éclaircie sur tout cela, mais il y avait – même si j’avais tenté de les trier – tellement de questions que je souhaitais lui poser que je ne savais pas par où commencer. Il me faudrait quelques instants de réflexion, c’est certain, et cette réflexion, je tentai de la faire en levant les yeux, me trouvant donc à regarder les alentours. Il n’y avait pas grand-chose, mise à part le commissariat – bien sûr – et une supérette qui se vantait, selon l’affichage principal, d’être ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Celle-ci se trouvait assez près, à quelques instants de marche seulement. Je regardai de nouveau Eleanor, et je lui dis :

- Attends-moi ici un instant, ne bouge pas. Quand je reviens, je te promets, je vais avoir une tonne de questions pour toi.

Sur ces mots, je me redressai, et gardant les bras croisés pour cacher mon oubli de sous-vêtements, je marchai vers la supérette, achetant une fois à l’intérieur deux bouteilles d’eau ; une pour moi afin de me réveiller un peu plus, et une pour Eleanor afin qu’elle soit en mesure de dégriser quelque peu. Je les payai, tentant d’oublier le regard du vendeur qui louchait un peu trop à mon goût, et je reviens rapidement en direction de ma voiture, tendant la bouteille d’eau à Eleanor. Je pris une gorgée de la mienne, sans toutefois en abuser, sachant que Léa en avant plus besoin que moi, et que si jamais elle n’en avait plus dans la sienne, je pourrais lui donner la mienne sans problème. Je n’étais pas malade, j’allais pouvoir nettoyer le goulot de la bouteille, et elle n’allait sûrement pas tomber enceinte du fait de boire dans ma bouteille d’eau. Ces quelques secondes que je pris pour boire une gorgée me permirent finalement de trouver les questions à poser, ou du moins, les premières. Je dis :

- Je ne vais pas te le cacher, j’ai beaucoup de questions à te poser, donc je m’excuse d’avance, et préviens-moi si j’en pose trop à la fois. Je vais tenter d’y aller doucement.

Je pris une pause. J’avais décidé de ne pas aller dans les questions trop personnelles, ou du moins, je ne croyais pas. Je lui demandai donc :

- C’est quoi cette promotion, et si tu l’as « fêtée » à plusieurs reprises, pourquoi je n’ai pas été invitée ? Et si tu dis que c’est parce que je suis enceinte, ce n’est pas une excuse…

Il y avait une tonne de questions que je voulais lui poser, mais celles-ci me paraissaient raisonnables pour le moment. Après, si Eleanor me laissait le faire, j’en viendrais à d’autres sujets, celui de son fiancé, par exemple.
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Tandis que Maïke me laissait seule afin de certainement acheter un truc me permettant de me dégriser, j'en profitais pour réfléchir à ce que j'allais lui répondre. Parce que maintenant, je n'avais plus d'autre choix que de tout lui raconter et affronter sa réaction, car je me doutais qu'elle allait certainement être blessée par le fait que je ne lui avais rien dit. Mais comment aborder le sujet épineux, sachant que le simple fait d'y penser me faisait monter les larmes aux yeux ? Mais en même temps, j'étais lasse de garder ça pour moi, de faire semblant d'aller bien alors qu'au fond, je n'avais envie que d'une chose, pleurer, oui pleurer sans m'interrompre. Parce qu'au fond, cette situation me faisait mal, un mal de chien, j'avais envie de hurler ma peine et mon désespoir, je voulais de nouveau reprendre Ethan dans mes bras, l'embrasser avec fureur. Mais, j'avais été blessée par sa réaction et rancunière comme je l'étais, je n'étais pas prête du tout à lui pardonner -pour l'instant du moins. Pendant le laps de temps où ma soeur me laissa seule, je tentais, de tenir un raisonnement correct, chose assez difficile vu mon état actuel, il fallait le dire. Soudain, sans prévenir, un haut de coeur me saisit si violemment que je préférai me mettre à genoux sur le sol afin d'éviter de souiller le sol de la voiture de Maïke. C'était bien la première fois que je régurgitais de l'alcool -mais pour ma défense, c'était également une première pour moi de me soûler autant. Elle revint juste après que je me sois essuyée la bouche d'un revers de main. Je devais vraiment faire pitié et offrir un spectacle assez affligeant, pourtant la jeune femme blonde ne passa aucun commentaire et me tendit une bouteille d'eau que je pris avec plaisir.

L'eau était la bienvenu dans mon état, cela me permettrait d'éclaircir un peu mes idées et en même temps enlèverait le goût de vomi que j'avais encore dans la bouche.Je bus deux trois goulées d'affilé, avant de refermer la bouteille et de lever les yeux vers ma soeur adoptive qui commença à briser le silence que s'était installé. Elle fit une légère introduction en me disant qu'elle avait beaucoup de questions et qu'elle s'excusait d'avance si elle allait trop vite. Elle ajoutait aussi que si elle posait trop de questions, il fallait que je la modère. Elle prit une pause avant de me questionner sur mon comportement de ce soir, c'est-à-dire pourquoi avoir fêté ma promotion sans elle et même plusieurs fois, et elle rajouta que si je lui sortais l'excuse qu'elle était enceinte, cela ne marcherait pas. Ce n'était pas sa condition de femme enceinte qui m'avait retenu de la faire venir, c'est juste que cela avait été une impulsion soudaine, non préméditer et que j'étais mal que je ne voulais pas inquiéter la maître-nageuse, surtout vu sa condition. La connaissant, elle angoisserait pour mon couple et je ne voulais pas lui rajouter plus de soucis -car elle en avait déjà assez mine de rien. Je lui fis un sourire d'excuse, la mine contrite, avant de répondre lentement:

- En fait, je viens d'avoir une promotion seulement d'aujourd'hui...J'ai décidé de quitter le salon de coiffure, afin de m'installer à mon compte. Je ne te l'ai pas proposé, parce que le fêter m'a pris sur un coup de tête et puis, depuis quelques temps...je...enfin, je ne voulais pas que tu me vois dans cet état-là... Achevais-je finalement en me désignant.

Pour l'instant, le sujet était relativement neutre, donc cela ne me faisait pas grand-chose d'en parler, ce que j'espérais en revanche, c'est qu'elle ne me parle pas d'Ethan, car là, ça risquait d'être dur pour moi de m'étendre sur ce sujet, sachant que dès qu'on l'évoque dans une conversation, j'ai la moutarde qui me monte au nez. Et le caché à la blonde serait inutile, car elle sentirait de suite qu'il y a un problème et elle s'inquiéterait. Quoique je fasse de toute manière, si jamais elle venait à aborder le sujet épineux : Ethan, je devrais lui expliquer ce qui s'est passé. Autrement dit, la dispute, ma colère face à sa réaction, puis ses appels ignorés, ses tentatives de discuter que j'avais bien évidemment éviter et ainsi que cela faisait un mois maintenant que je n'étais plus avec alors que nous sommes censé être fiancé. Bref, j'étais dans de beaux draps et tandis que je tripotais nerveusement le bouchon de ma bouteille d'eau, je me décidai à boire une ou deux autres gorgées, afin de faire passer mon angoisse grandissante à l'approche d'une discussion imminente. Mon portable vibra à ce moment précis, je jetais un oeil sur l'écran qui indiquait la seule personne à qui je ne souhaitais pas parler: Ethan. J'ignorais son appel, rangeant mon portable dans ma poche. C'était pas vraiment le moment de lui répondre, surtout qu'en plus, je lui en voulais toujours pour son comportement.

Quelques minutes passèrent en silence, avant que le bruit d'une sonnerie de téléphone brise le silence. Sachant que le mien était en vibreur, il ne s'agissait donc que du portable de ma soeur. Je lui jetais un oeil, lui faisant comprendre qu'elle pouvait répondre et que je pouvais attendre dehors si elle souhaitait. Personnellement, cela ne me dérangeait pas, après tout, s'il s'agissait de son mari -et par conséquent de mon beau-frère- il était normal que je leur laisse un peu d'intimité pour parler.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeLun 9 Juil - 8:49


Eleanor & Maïke
Alors que je revenais avec les bouteilles d’eau, je sentis une odeur putride et immonde me parvenir aux narines. À cet instant, je fus assez soulagée que mes nausées matinales aient presque disparues, surtout quand je découvris la source de cette odeur : Non loin de la voiture, sur le sol, se trouvait un tas de vomissure. Un peu soulagée qu’il ne semble avoir rien dans la voiture, je fus cependant un peu plus inquiète concernant ma petite sœur. Combien d’alcool avait-elle ingéré pour être malade comme ça ?! Chaque personne avait sa tolérance par rapport à l’alcool, et même si j’étais déjà rentrée pompette de plusieurs soirées avant d’avoir des enfants, jamais je ne l’avais été au point d’être aussi malade qu’elle. Il fallait qu’elle ait beaucoup bu pour être dans un état pareil, et cet état en question devait être causé par quelque chose que, je le sentais, j’avais presque le devoir de découvrir. Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, je savais bien que Léa n’allait pas bien, et à titre de grande sœur, c’était à moi de trouver ce qui n’allait pas, et l’aider, la réconforter, tout faire pour qu’elle aille mieux.

Pour ce faire, il me fallait découvrir ce qui clochait, à commencer par cette fameuse promotion par rapport au salon de coiffure. Enfin, elle, elle appelait cela une promotion, mais quand j’entendis les mots : « En fait, je viens d'avoir une promotion seulement d'aujourd'hui...J'ai décidé de quitter le salon de coiffure, afin de m'installer à mon compte. Je ne te l'ai pas proposé, parce que le fêter m'a pris sur un coup de tête et puis, depuis quelques temps...je...enfin, je ne voulais pas que tu me vois dans cet état-là... » , je jugeais que la typologie était un peu mal choisie. Eleanor n’était pas stupide, elle était parfaitement au courant qu’il fallait les moyens en premier, et beaucoup d’autres éléments afin de partir une entreprise à son compte, peu importe la taille et la mission de cette entreprise. Bien sûr, je n’y connaissais pas grand-chose, mais pour avoir un mari et un beau-père propriétaires d’une entreprise, j’étais capable de deviner que ce n’était pas faisable avec un salaire de base et rien du tout.

- Attends, répète ça !? Qu’est-ce qui t’a pris !?

Je ne m’étais jamais opposée à l’idée qu’elle démarre son propre salon de coiffure, mais j’avais toujours cru qu’elle le ferait quand elle aurait tout à sa disposition pour le faire, et non pas sur un coup de tête de cette façon, d’où ma réaction quelque peu vive. Je devais avouer que mon ton de voix s’était fait sec et sévère, mais je tentais de lui faire comprendre qu’à moins qu’elle ait toutes les ressources à portée de main et qu’elle ne me l’ait pas mentionné, je considérais que c’était, pour le moment, une mauvaise idée, voire très mauvaise. Ce n’était pas pour être méchante et obstruer les ambitions de ma petite sœur, mais, au contraire, pour m’assurer que celles-ci se réalisent de façon adéquate, et que le tout ne plante pas tout simplement parce qu’elle a fait une erreur comme démissionner du salon de coiffure qui lui a donné sa première chance.

En fin de compte, je n’eus pas vraiment le droit à cette fameuse répétition. Cela ne me dérangeait pas, parce que je n’étais pas idiote, même avec une heure de sommeil dans le corps, mais j’aurais voulu en savoir davantage. Toutefois, cela devrait attendre, parce que le téléphone de ma petite sœur commença à vibrer. Je savais que ce n’était pas le mien, parce qu’il n’était pas en mode vibreur, et celui-ci étant dans ma poche, je l’aurais entendu ou senti. Je ne dis pas un mot, croyant qu’elle voudrait décrocher, considérant que le nombre de gens pouvant l’appeler à une heure aussi matinale étaient assez faible, mais je fus un peu choquée qu’elle ignore l’appel et remette son téléphone dans sa poche comme si rien ne s’était passé. Je la regardai pendant un instant, puis alors que je voulais reprendre ma question afin de continuer la conversation, une sonnerie retentit plutôt bruyamment, considérant le silence qui régnait dans les environs en ce moment. Cette sonnerie, c’était la mienne. En temps normal, je la trouvais mignonne, mais dans une atmosphère pareille, elle devenait plutôt ridicule.

- Excuse-moi…

Je vis dans le regard d’Eleanor qu’elle ne m’en voulait pas de vouloir décrocher, parce que je gardais la même idée que ça devait être un appel asse exceptionnel, sauf que je désirais le prendre, de mon côté. Si jamais la sonnerie avait été différente, j’aurais pu croire que c’était James – eh oui, nunuche comme j’étais, quand c’était un appel ou un message de James, la sonnerie était particulière – mais c’est la sonnerie utilisée pour pas mal tout le monde, m’obligeant à regarder l’écran pour voir de qui provenait l’appel. Un peu étonnée de voir le numéro d’Ethan, je décrochai, et je dis :

- Salut ! Oui ça va, et toi ?

Mon ami et ancien colocataire me répondit plutôt par la négative, me demandant si j’avais vu Eleanor. Il rajouta aussi qu’il venait tout juste de tenter de la rejoindre sur son téléphone portable, mais qu’elle ne répondait pas. Compte tenu de son ton de voix et du fait que je le connaissais depuis longtemps maintenant, je savais que quelque chose n’allait pas, et que ça n’avait pas nécessairement de lien avec lui, mais plutôt avec Léa. Peut-être j’aurais pu lui répondre tout de suite qu’elle était avec moi, mais si Eleanor n’avait pas voulu lui parler, elle ne voulait certainement pas qu’Ethan la trouve, pour une raison quelconque que je ne connaissais pas. Au final, pour être certaine que je ne créais pas d’embrouilles de quelconque manière, je dis :

- Écoute Ethan, est-ce que je peux te rappeler un peu plus tard ? Je suis un peu occupée. Promis, si je sais où elle est, je te préviens. À plus !

Puis je raccrochai, remettant le téléphone dans ma poche alors que je me dirigeais vers Eleanor et la voiture, quand j’arrivai assez près d’elle, je dis :

- Je change ma question : Pourquoi ton fiancé te…

Je n’eus pas le temps de compléter la question, sentant quelque chose de dégoûtant sous ma chaussure. Quand je baissai la tête, je me rendis compte qu’il s’agissait du vomi d’Eleanor qui se trouvait sous mon pied. Espérant qu’elle ne verrait pas, je la regardai dans les yeux, tentant d’ignorer ce qui se trouvait sous mon pied. Pour faire plus naturel, je terminai ma phrase en disant :

- Enfin, pourquoi il te cherche et que tu ne réponds pas à son appel ?
[/quote]
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeDim 9 Juin - 2:04


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Après avoir annoncé à ma soeur que j'avais décidée de démissionner du salon dans lequel je travaillais, pour ouvrir mon propre salon de coiffure et que le fêter m'avait pris sur un coup de tête, je préférais fixer le sol de peur de voir sa réaction. Et si elle ne me pardonnait pas de ne pas l'avoir prévenu ? Et si je l'avais déçue au point qu'elle ne veuille plus m'adresser la parole ? C'était la seule véritable amie et soeur que j'avais eu depuis des années et je ne voulais certainement pas la perdre. De plus, je lui avais fait encourir des risques inconditionnés avec son bébé et si jamais il lui arrivait malheur à elle ou au bébé, je ne me le pardonnerai jamais ! Lorsqu'elle avait quitté Denvers lors de la perte de son procès, j'avais été inconsolable durant plusieurs mois, mais avec sa nièce, qui devient par la suite ma meilleure amie d'enfance, j'avais réussi à surmonter ce douloureux départ. Aussi, la perdre à nouveau me détruirait le peu de vie qu'il restait en moi depuis ma « rupture » avec Ethan. Le perdre, lui, avait été un coup très dur à encaisser, surtout, car j'étais trop rancunière pour aller le voir et faire la paix. Maintenant si Maïke désertait, que me resterait-il ? Et aurais-je le droit de revoir ma filleule Lexie ?

Sa réaction ne se fit guère attendre, un ton plutôt sec et sévère me demanda ce qu'il m'avait pris et si je pouvais répéter ce que je venais de dire. Il est vrai que j'avais démissionné sur un coup de tête, mais depuis plusieurs mois maintenant je mettais chaque mois de l'argent de côté et mettant entretenu avec mon beau-frère quelques mois plutôt, j'avais eu toutes les informations que je souhaitais sur la création d'une entreprise. De plus, avec les cours d'économie d'entreprise que j'avais eu lorsque je passais ma formation, j'étais bien calé pour savoir que je pouvais ouvrir ma propre boîte, même si cela voulait dire qu'au départ, je ne verrais plus beaucoup mes proches. Mais quand mon affaire marcherait bien, je pourrais à nouveau retrouver une vie normal, il suffisait juste de quelques sacrifices au départ et je savais, à supposer que ma soeur veuille à nouveau m'adresser la parole un jour, que je pouvais compter sur elle pour mes débuts dans ma carrière solo. De plus, rien ne m'empêchait au départ de me faire une clientèle dans mes proches et de leur demander de me faire de la pub, en parlant avec leurs amis par exemple.

Bien que le ton de ma soeur ne soit pas celui auquel je m'attendais, il n'en était pas moins que je savais qu'elle avait peur que j'échoue, peur que ma décision avait été prise à la légère et que je n'avais pas réfléchie suffisamment. Au moment où j'allais lui répondre et me justifier, elle reçut un appel. Me doutant qu'il s'agissait de mon beau-frère qui voulait sans doute savoir où sa femme se trouvait au beau milieu de la nuit, cette dernière m'adressa un excuse-moi avant de s'éloigner, le téléphone en main. Je n'osais imaginer ce que dirait le mari de la blonde si celle-ci lui racontait ce qu'il venait de se passer. Je me rappelais que trop bien, notre engueulade, bien avant que je ne commence à l'apprécier. Cependant, mon opinion avait quand même eu un point positif, il avait fait réfléchir James et c'est sans doute cela qui l'a décidé d' aller voir Maïke pour la demander en mariage. L'air frais de cette nuit me fit frissonner, bien que le gilet de ma soeur soit le bienvenu, mes jambes elles étaient découvertes et je n'avais rien pour les couvrir. Je rentrais un peu plus dans la voiture, histoire de me réchauffer quelques peu. Malgré la rue qui était déserte, je n'arrivais pas à attendre ce qui se disait, j'entendis juste une vague est-ce que je peux te rappeler plus tard, ce qui me disait que ma soeur voulait mettre fin à la conversation assez rapidement, aussi je ne savais pourquoi, mais mon instinct me soufflait que ce n'était pas son mari qui venait de l'appeler.

Quelques instants plus tard, j'entendis des bruits de pas se diriger vers moi, j'en conclus que ma soeur arrivait et en jetant un oeil, je pus l'apercevoir qui marchait dans ma direction en rangeant son portable dans sa poche. Quand elle fut près de moi elle me demanda pourquoi mon fiancé, puis s'interrompit, jetant un oeil, j'aperçus ses pieds qui étaient en plein dans les vomissures que j'avais faites tout à l'heure. Pas très ragoûtant, en effet, mais elle reprit sa question me demandant pourquoi mon fiancé me cherchait et pourquoi je ne répondais pas à ses appels. Mon visage blêmit d'un seul coup, je n'avais pas prévu que la réalité me rattrape aussi vite, encore moins que mon crétin de fiancé est l'idée d'appeler ma soeur pour avoir de mes nouvelles. Ignorant ce qu'ils avaient pu se dire, je répondis peut-être un peu plus vivement que ce que je voulais.

- Qu'est-ce que tu lui as dit ? Tu ne lui as pas dit où je me trouvais hein ?
Ma voix avait giflé l'air comme un fouet, m'en rendant compte, je pris un air mi-déconfis mi-désolé avant de me confondre en excuses auprès de ma soeur qui venait quand même de me sortir de prison.

- Excuse-moi, je n'aurais pas dû m'emporter comme cela...C'est juste qu'en ce moment, avec Et...Lui c'est un peu compliqué...finis-je par répondre plus doucement en butant sur le prénom de mon fiancé. Et oui, j'avais été incapable de prononcer son nom, non mais quelle idiote j'étais. C'est moi qui lui faisais la gueule et je n'étais même pas capable de prononcer les deux petites syllabes qui composaient le prénom de ce crétin ! J'avais éludé sa question, mais je savais que je retardais l'inévitable et que j'allais devoir fournir des explications tangibles...Je connaissais assez bien la blonde pour savoir qu'elle ne lâcherait pas tant qu'elle n'aurait pas les explications.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeMer 12 Juin - 8:24


Eleanor & Maïke

"Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière""
Je sentis un pincement à l’estomac qui n’avait rien à voir avec mes pieds dans la vomissure quand je vis ma petite sœur commencer à devenir pâle comme un fantôme lorsque je lui demandai pourquoi elle n’avait pas répondu à son fiancé, considérant que je pensais que c’était quelque chose de normal. Enfin, pour moi c’était normal, parce que dans le cas où j’avais un appel ou un message de James, je sautais presque sauvagement sur mon téléphone pour y répondre, et Eleanor venait de faire tout le contraire alors qu’aux dernières nouvelles, elle s’était fiancée et elle était heureuse depuis un moment maintenant avec Ethan. Visiblement, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond et duquel je n’étais pas au courant, parce qu’autrement, j’étais persuadée qu’Eleanor ne m’aurait pas répondu aussi sèchement qu’elle le fit quand elle me demanda : « Qu'est-ce que tu lui as dit ? Tu ne lui as pas dit où je me trouvais hein ? », me clouant carrément sur place tellement j’étais choquée. Incapable de parler, je fis seulement signe que non de la tête lentement, pinçant les lèvres pour ne pas dire quoi que ce soit, parce que je n’avais pas envie de provoquer une engueulade ici et maintenant, et surtout pas avec Eleanor. C’était bien la première fois que je l’entendais s’adresser à moi sur ce ton, et franchement, cela me vexa presque, me faisant soudainement un pincement au cœur.

Cependant, tandis que je gardais le silence, me faisant violence pour ne pas lui dire quoi que ce soit, je réalisai en scrutant un peu plus en profondeur le regard de ma petite sœur qu’en fait, elle n’avait pas emprunté ce ton de façon réellement sincère, si on pouvait dire cela ainsi. Rapidement, je compris que j’avais bien fait de ne rien rétorquer, ou du moins de ne pas avoir emprunté le même ton de voix qu’elle quand elle ajouta, avec un air un peu plus confuse qui me fit de la peine pour elle « Excuse-moi, je n'aurais pas dû m'emporter comme cela...C'est juste qu'en ce moment, avec Et...Lui c'est un peu compliqué... » Alors finalement, j’avais bel et bien visé juste; il se passait quelque chose avec ma petite sœur dont je n’étais pas au courant, et qui pourrait certainement expliquer sa soudaine démission, son envie de faire la fête que je ne lui connaissais pas vraiment ou du moins, pas de façon aussi excessive, son arrestation pour ivresse sur la voie publique et finalement, les propos complètement dénués de sens dont elle commençait à se départir lentement, mais sûrement, si bien que présentement, je me rendais compte qu’elle était capable de tenir une conversation normale et que je pourrais peut-être obtenir des réponses à toutes les questions qui surgissaient dans ma tête, encore une fois. En fait, cette fois-ci, elles concernaient surtout ce qui se passait entre Eleanor et Ethan, et je considérais que j’avais le droit d’avoir des réponses, enfin, je croyais, compte tenu que je m’étais quand même levée au milieu de la nuit pour venir chercher ma petite sœur au commissariat, bien que ça, je l’aurais fait sans rien demander en retour, au fond.

Par contre, ce qui me faisait hésiter à poser ces questions qui me hantaient, c’était la façon avec laquelle j’allais m’y prendre. C’est certain que j’aurais pu employer la technique la plus simple et la plus brutale aussi, soit celle que j’utilisais depuis quelques minutes maintenant, à savoir balancer mes questions comme ça sans filtre quelconque. En revanche, j’en étais incapable cette fois-ci; je voyais bien que le sujet faisait du mal à ma petite sœur parce qu’il était relativement délicat, et je serais sûrement un monstre de lui poser ces questions ainsi, même si je brûlais d’envie d’avoir des réponses afin de savoir quoi faire pour aider Eleanor du mieux que je le pouvais. Dans l’hésitation, je m’efforçai de ne pas baisser la tête afin de ne pas avoir un haut-le-cœur en regardant mes pieds dans la surface nauséabonde de laquelle je m’étais légèrement décalée, mais je ne pus m’empêcher de poser une main sur mon ventre, réflexe que j’avais depuis ma toute première grossesse lorsque je réfléchissais ou quand j’étais nerveuse, ce moment précis représentant un parfait mélange de ces deux situations.

Je restai en pleine réflexion pendant quelques secondes, jusqu’à ce que soudainement, une voiture de police surgisse de nulle part, la sirène en marche, ayant pour effet de me faire sortir de mon songe et me faire sursauter en même temps. Je n’avais toujours pas idée de quoi faire, comment répondre à ma petite sœur avant ce moment, mais à présent, je savais clairement qu’il n’y aurait sûrement pas moyen d’avoir une conversation en paix dans ce coin. Légèrement agacée par ce fait, je regardai soudainement Eleanor, et je dis, sortant cela de nulle part : « Ça te dirait d’aller manger un truc ? Il y a un restaurant qui sert d’excellents petits-déjeuners et qui ouvre dans quelques minutes. », regardant ma sœur le plus sérieusement du monde en attendant sa réponse. Il est certain qu’au fond, je lui proposais cela pour que nous soyons plus tranquilles, et je me disais que manger quelque chose, dans le cas d’Eleanor, ce ne serait sûrement pas de refus, tandis que de mon côté, je ne disais jamais non à une bouchée, surtout quand je mangeais pour deux comme en ce moment.
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Lorsque ma soeur, Maïke, me posa la question que je redoutais tant : à savoir pourquoi j'ignorais les appels de mon fiancé, je pris peur, parce que si elle lui avait dit où je me trouvais, il risquait comme chaque fois qu'il me voyait de me demander des explications sur mon comportement et cela terminerait en dispute. Une engueulade parce que j'avais déjà son comportement à lui que je lui reprochais, il n'était pas assez mature dans ses décisions et cela me blessait d'une certaine façon, car il ne me mettait pas dans la confidence, alors qu'aux dernières nouvelles, j'étais quand même sa fiancée ! Je baissai les yeux sur mes mains, fixant la trace que m'avait laissé la bague de fiançailles, qu'il m'avait offerte et que j'avais placé dans ma boîte à bijoux. Je l'aimais parce que c'était le seul qui me comprenait aussi bien - avec Maïke- et aussi parce qu'il avait connu mes pères.

Cela me faisait mal de l'ignorer, mais j'en avais marre que pour une dispute débile, il parte et ne me donne pas de nouvelles durant 72h, autant de temps où je ne savais pas s'il avait eu un accident, s'il allait bien. Ce comportement puérile, je ne le supportais plus et tant qu'il ne l'aurait pas compris, je refusais de lui laisser une chance. Aussi, avais-je répondu un peu sèchement à ma soeur lorsque je lui demandais si elle l'avait prévenue de l'endroit où je me trouvais. Mais je regrettai aussitôt le ton que j'avais employé, car ce n'était pas de sa faute, ne l'ayant pas prévenue de mes problèmes, elle ne pouvait pas deviner que j'étais en froid avec mon fiancé . Aussi, m'excusais-je de mon comportement honteux. Après tout, sans elle, je passerais ma nuit au poste !

Je voyais bien qu'elle gardait le silence, l'avais-je blessé sans le vouloir ? Voudrait-elle me parler ou me tournerait-elle le dos ? Non, Maïke n'était pas du genre à tourner le dos à une personne de son entourage, qui plus est de sa famille. Elle voulait certainement me poser des questions, mais saurais-je lui répondre, mes larmes et ma douleur me submergeront-elles ? Aucune idée, mais rien que le fait de ne pouvoir prononcer son nom en disait long sur la souffrance que j'endurais. J'étais constamment dans un débat intérieur, devais-je revenir vers lui ou le laisser me prouver qu'il avait changé ? Un bruit d'une sirène me fit sursauter et me ramena au présent, en jetant un œil vers le devant de la voiture, je vis une voiture de police et instantanément, je me ratatinais sur place.

Je crois que je ne verrais plus jamais les policiers comme avant après mon tour en cellule de dégrisement. La voiture de police semblait avoir sortie ma sœur de ses réflexions et elle me proposa d'aller manger un petit-déjeuné dans un restaurant qui ouvrirait d'ici quelques minutes. Sa proposition n'était pas de refus, car vu la quantité d'alcool que je semblais avoir dans le corps, des aliments à me mettre sous la dent, me ferait le plus grand bien. Je tentais un sourire sincère avant de dire :

- Oui, je veux bien. J'ai une de ces faims !

Je la fixais enthousiaste, car il est vrai que maintenant qu'elle me le proposait, mon estomac me tiraillait. Boire autant, m'avait ouvert l'appétit et comme quand je bois d'habitude je ne mange pas ou très peu et que j'ai tendance à boire très vite, il m'en fallait une quantité négligeable pour que je commence à être sous l'influence de l'alcool. La nuit semblait avoir pâlit, aussi, je savais que le soleil n'allait pas tarder à prendre la place de l'astre de la nuit.
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MessageSujet: Re: Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor }   Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière" { Eleanor } Icon_minitimeMar 25 Juin - 9:55


Eleanor & Maïke

"Tu vas bientôt lire un livre écrit par mon pied: Il s'intitule "En route vers ton derrière""
Mine de rien, je fus soulagée qu’Eleanor accepte d’aller manger, affirmant même qu’elle avait de l’appétit. Premièrement, je fus soulagée pour cette raison, puisque cela me montrait qu’elle était en train de redevenir plus sobre lentement, mais sûrement, et ensuite, d’une façon plus égoïste, je n’aurais pas pu taire bien longtemps que malgré l’heure matinale, j’avais relativement faim et je me disais qu’un petit-déjeuner consistant pourrait parfaitement me réveiller malgré le manque de sommeil, sans parler du fait que j’étais relativement biaisée lorsque venait question de nourriture compte tenu ma grossesse ; dès qu’il y en avait, je n’hésitais pas à me précipiter dessus. Il ne fallait pas s’étonner que je prenais autant de poids quand je portais un enfant, mais ça, je m’en moquais quelque peu, parce que l’essentiel, c’était que le bébé soit en santé à sa naissance, et ensuite, il me restait plus qu’à m’efforcer afin de perdre tout ce poids gagné et redevenir désirable pour l’homme de ma vie.

De ce fait, je ne me fis pas prier par deux fois pour acquiescer, mais avant de reprendre le volant pour se diriger vers le restaurant, je regardai ma petite sœur une dernière fois pour lui dire : « D’accord, ne bouge pas, je reviens dans un instant. » avant de me diriger vers le coffre arrière de la voiture, là où plein de trucs parfois inutiles, parfois pas étaient rangés. C’était surtout des trucs pour enfants, compte tenu que c’était, à mon avis, d’en avoir toujours plus que pas assez quand il était question de Lexie et Christopher, mais il y avait quand même certains éléments qui, si on improvisait un peu, pouvaient avoir une certaine utilité en ce moment. Par exemple, j’avais pris l’habitude de toujours garder un maillot de bain en cas de besoin au travail dans la voiture. Aujourd’hui, même si nous n’allions pas à la plage ou à la piscine, le haut de ce maillot me serait utile, parce que dès que je l’eus trouvé, je le pris dans l’intention de me faire un soutien-gorge avec celui-ci, de façon temporaire, bien évidemment. Ensuite, j’avais mis ce maillot dans un sac plastique ; je retirai le bas pour le laisser dans le coffre de la voiture, et je pris le sac plastique dans ma main, me dirigeant vers Eleanor une nouvelle fois afin de lui donner, juste au cas où elle soit prise d’un haut-le-cœur pendant le trajet, même si celui-ci était relativement court. Ensuite, et c’était là la dernière chose que je devais faire avant de partir du commissariat, je me rendis à l’arrière de la voiture, et quand je fus assurée que personne ne passait, même si les vitres étaient teintées, puis j’enfilai le haut de maillot de bain sous mon haut en m’efforçant d’être discrète, même si au fond, il n’y avait rien d’élégant dans ce genre de manœuvre. Heureusement, la seule personne qui pouvait vraiment me voir faire, c’était Eleanor, et je ne croyais pas que ça la gêne, compte tenu qu’elle était ma sœur, petit un, mais aussi, petit deux, elle m’avait déjà vu allaiter Lexie et Christopher, donc maintenant, il n’y avait plus vraiment de gêne à avoir, même si par politesse, je tentais de me dissimuler du mieux possible.

Après quelques secondes de bagarre avec ce maillot de bain, je retournai par l’intérieur vers le siège conducteur, prenant une note mentale comme quoi c’était probablement la dernière fois que je pourrais me permettre de faire ce genre de truc avant la naissance du bébé. Je m’installai convenablement, mis la clé dans le contact, et je pris la route en direction du fameux restaurant spécialisé en petit-déjeuner, m’assurant de ne pas rouler trop rapidement afin qu’Eleanor n’ait pas de nouveau envie de vomir, malgré le sac de plastique, d’autant plus que c’était simple d’aller doucement ; il n’y avait personne sur la route ! Cela ne prit pas plus de quelques minutes pour voir la façade du restaurant apparaître, et quelques secondes de plus pour que je me gare dans la première place disponible, considérant que le parking était presque vide. C’était normal après tout ; il restait quelques minutes avant l’ouverture des portes du restaurant. J’en profitai pour couper le moteur, me tourner vers ma petite sœur, et passer une main dans ses cheveux avant de lui demander sur un ton maternel : « Ça va mieux, ma louloutte ? Tu ne te commanderas pas un margarita à l’intérieur ? »
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