Chavannah ♥

"Parce que ça bouge !?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Chéri ! Si c’est toi, ne viens pas dans la salle de bains tout de suite ! J’te jure, à un moment donné, ce fichu pet va sortir et ça ne sentira pas bon ! » Oui, il n’y a que moi, enceinte depuis maintenant quatre mois, qui peut dire ce genre de chose à voix haute à trois heures du matin, si ce n’est pas plus. Moi, je devrais dormir depuis minuit au moins, si ce n’est pas plus tôt encore, considérant que je suis constamment fatiguée depuis que j’ai ce petit mec qui vient squatter mon ventre. J’avais essayé de m’endormir, et j’avais réussi dix minutes après m’être couchée, même si le lit me semblait trop grand sans Chace, qui travaillait jusqu’aux petites heures du matin. Par contre, ma nuit, pour le moment, avait été courte, trop courte; vers les deux heures, je m’étais fait réveiller par une sensation étrange au niveau du ventre. C’était pas exactement comme lorsque je mangeais quelque chose que je ne digérais pas, mais j’étais persuadée que c’était cela, tout simplement parce que je n’avais jamais su ce qu’on sentait quand un bébé bougeait. Puis, lorsque j’avais entendu le bruit de la porte d’entrée s’ouvrir, en déduisant que c’était mon petit-ami qui rentrait, je m’étais réfugiée dans la salle de bains, faisant les cent pas en essayant de faire passer cette sensation étrange, tirant constamment sur le t-shirt que j’avais emprunté à Chace pour dormir, compte tenu qu’il remontait en raison de mon ventre qui commençait à apparaître.

❝Chavannah❞
Parce que ça bouge !?

Quelle soirée ! Je dois avouer quelque chose. Je n'en pouvais plus de ce job. Je devais absolument arrêter avant de ne perdre totalement la tête. Des clients ivres morts qui se battent, des pétasses qui draguent avec la ficelle qui dépasse de la jupe à ras les fesses, l'odeur de sueur qui se dégage de la piste.. Terminé, trop peu pour moi. En claquant mon vestiaire, je me fis la promesse de trouver un autre travail dans le mois qui allait venir. Surtout que ce n'était pas une vie. Je n'étais même pas là le soir alors que ma petite femme était enceinte de notre fils. Je ne pouvais même plus la bichonner tellement la fatigue prenait le dessus. Tout ça devait changer et vite. Je gara la voiture dans l'aller de ce qui est maintenant notre duplex. Allant d'un pas mou jusqu'à la porte d'entrée, je soupira avant de rentrer dans le duplex. Je suis claqué, c'est indéniable. Puis la voix de ma petite amie venant de la mezzanine m'interloqua. Je ne pus m'empêcher de lâcher un éclat de rire, je n'ai vraiment pas pu m'en empêcher ! C'est Savannah, tout en finesse. Cependant, je m'empressa de monter, au cas où quelque chose irait mal. Je jeta ma veste sur le lit, puis défit mes tongs en haut des escaliers. Doucement, j'alla passer ma tête dans le cadre de la porte. « Bébé, est-ce que tout va bien ? »

Chavannah ♥

"Parce que ça bouge !?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J’entendis soudainement un rire en provenance du rez-de-chaussée, suivi de bruits de pas qui montaient les escaliers. Chace était arrivé, exactement comme je l’avais cru, même si c’était plutôt évident, surtout que si jamais ça n’avait pas été lui, j’aurais probablement paniqué, sorti des techniques d’arts martiaux dont je ne connaissais même pas les bases, des trucs comme ça. Je ne paniquais pas pour ça, je savais que lui seul avait la clé, et j’avais l’habitude de l’entendre rentrer tard, même si ce n’était pas l’idéal pour notre vie de couple, bien que nous vivions sous le même toit. En fait, ce qui me stressait le plus en ce moment, c’était ces fameuses crampes, gargouillis, peu importe, ce qui me jouait dans le ventre ! C’était stupide, et j’avais déjà eu des problèmes de digestion avant aujourd’hui, sauf que là, mon estomac, il fallait qu’il partage l’espace avec un autre, et je craignais que la cohabitation ne soit pas la meilleure qui soit ! Désespérée puisque ça ne semblait pas vouloir s’arrêter, j’abaissai le siège de la cuvette et je m’assieds dessus. Je n’y restai pas longtemps, puisque sitôt que je vis mon petit-ami passer la tête dans le cadre de la porte, je bondis comme un ressort. Toujours un peu sur les nerfs de ne pas pouvoir dormir, je m’approchai, et je répondis : « Ouais ! Ouais, ça va ! Mais j’ai de ces gargouillis, c’est trop bizarre ! » Instinctivement, je posai ma main sur mon ventre, sans penser que je pourrais les sentir de l’extérieur ! J’écarquillai les yeux, et je regardai Chace, choquée, pour lui dire : « Saleté ! Je les sens sous ma main ! »

❝Chavannah❞
Parce que ça bouge !?

J'écoutais ma petite amie parler, j'essayais vraiment de me concentrer mais entre la fatigue et sa manière d'être, il y avait de quoi se rouler par terre ! À la fin de son récit, j'eclata de rire et entra dans la pièce. Ah ma Savannah, il fallait relativiser. Quatre mois de grossesse équivaut aux premiers mouvements du bébé dans le ventre de sa mère, ça je le savais, je ne savais pas comment mais je le savais. Mais je trouvais ça étrange que Savannah ignore ça, je trouva également cela hilarant car la plupart des futures mamans attendent ce moment avec impatience car cela devient un peu plus concret et vivant qu'un simple œuf qui se divise, alors que ma petite amie était limite offusquée ! Je ne pus m'êmpecher de pouffer avant lui prendre la main et de l'emmener dans la chambre. Arrivé là; je l'enlaça de la manière la plus protectrice qui soit avant de la regarder amoureusement. Ah, c'est ma chérie ça ! Je passa ma main sur son ventre en lui disant d'un ton calme : « Tu n'as pas à t'en faire ma chérie, c'est simple le bébé qui commence à bouger. » Je caressa doucement son ventre qui commençait à prendre une jolie forme arrondie en attendant la réaction de ma petite-amie.

Chavannah ♥

"Parce que ça bouge !?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Toujours choquée par ce qui était en train de se tramer dans mon ventre, je fus légèrement vexée lorsque je vis que la seule chose que Chace avait trouvé à faire en réaction à ce qui se passait, c’était d’éclater de rire. Je savais bien que je ne m’y prenais pas de façon bien délicate, voire même pas très sérieuse, pour expliquer ce qui se passait, mais toujours en phase de découverte, et légèrement de stress parce que je ne voulais pas que quelque chose arrive au bébé, je ne comprenais pas pourquoi il riait comme ça. C’est limite si je voulus refuser de le suivre dans la chambre, mais en le regardant plus attentivement, je réalisai qu’il ne semblait pas inquiété, et donc je crus comprendre qu’il y saisissait quelque chose. Puis, si ce n’était pas le cas, je pourrais toujours riposter, même si au fond, je savais qu’une fois dans ses bras, je ne pouvais pas me rebeller de quelconque façon, c’était contre ma volonté. Je le laissai passer sa main sur mon ventre, puis, une fois qu’il me dit qu’en fait, c’était le bébé qui bougeait, je le regardai avec de grands yeux ronds, me sentant à la fois étonnée, choquée, et surtout bête de ne pas l’avoir réalisé. Il faut dire qu’en ce moment, je ne réalisais pas grand-chose par rapport à ma grossesse, et donc, sentir le bébé, c’était une révélation. Je restai plantée là, incapable de faire quoi que ce soit, ne serait-ce que dire : « Ah ouais !?! », puis finalement baisser les yeux vers mon ventre, ressentant un autre mouvement de la part du bébé. Toujours embarrassée de mon manque de connaissances, puisque jamais je m’étais renseignée sur le sujet compte tenu que ça ne m’aurait pas servi en temps normal, je cherchai alors à dévier un peu la conversation en demandant, de façon timide : « Et toi, tu l’as senti ? »

❝Chavannah❞
Parce que ça bouge !?

Je vis dans un premier temps ma petite amie faire une drôle de tête quand je me suis mis à rire en voyant la détresse de ma petite amie. Je croyais qu'elle allait me tuer, ou juste bouder un bon moment. Savannah est comme ça, une petite boudeuse mais elle ne pourra jamais resister à l'appel de mes bras de tombeur, surtout que j'étais fatigué et il est normal pour moi de réagir de manière décalée et qu'en plus, je n'avais rien fais de mal. Nous voilà tous les deux dans la mezzanine, à s'enlacer comme deux amants perdus et a profité du calme. Quand je revela à ma petite amie que le bébé bougeait à cette période, elle équarquilla les yeux avant de regarder son ventre. Puis elle me demanda si je le sentais, noter bébé. Elle semblait timide, limite coupable. Je passa une main sur sa joue pour lui relever son visage et garda l'autre sur son ventre. Oui je sentais le bébé bouger sous ma main et cela m'échauffais énormement le coeur. Mon bébé, notre bébé. Je souris doucement en fermant doucement les yeux, posa ma tête sur l'épaule de ma chérie : « Oui, mon amour, je le sens bouger. » De silencieuses larmes emplirent mes yeux, l'émotion...

Chavannah ♥

"Parce que ça bouge !?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Chace Cartwight, tu arrêtes de chialer tout de suite, ou sinon, je fais pareil, tu es prévenu ! » En effet, quand j’avais regardé dans ses yeux lorsqu’il m’avait dit qu’il avait senti le bébé bouger lui aussi, j’avais vu que ceux-ci étaient en train de se remplir de larmes. Voilà pourquoi j’avais voulu prévenir le coup, parce que, compte tenu que je commençais à connaitre mes hormones et les réactions qu’elles pouvaient susciter, je savais que je pourrais pleurer moi aussi, comme une gamine, et pour tout dire, ce n’était pas l’envie qui manquait, qu’importe si mon petit-ami en avait envie ou non. Depuis que j’avais compris que mes fameux gargouillis, c’était les mouvements du bébé, j’étais devenue soudainement émotionnelle, à un tel point que j’avais eu du mal à lancer cet avertissement. Non pas que je trouvais ça mignon, mais plutôt parce que je vivais une étape qui me faisait comprendre que maintenant, ce n’était pas une petite boulette qui me faisait grossir que j’avais dans le ventre, c’était un être humain, un vrai. Toujours dans ce processus de réalisation, je commençai à avoir les larmes aux yeux à mon tour, et je soufflai : « C’est… C’est notre petit mec… », me reprenant puisque soudainement, je me voyais bien mal l’appeler Peanut à nouveau, et pour le moment, nous n’avions toujours pas choisi son prénom.

❝Chavannah❞
Parce que ça bouge !?

Quand j'entendis ma petite amie m'avertir, je ne pus m'empêcher de lâcher un rire alors que mes larmes roulaient sur mes joues. Je me sentais fatigué, je dois dire que c'est pour cela que je semblais craquer. Je devais dormir, je sentais mes yeux se fermer doucement alors que je tenais ma petite femme dans mes bras. Son ventre commençait à prendre de la place entre nous, relevant l'aspect concret que prenait la tournure des choses. Soudain, Savannah me sorti de ma torpeur en disent que c'était notre petit garçon, notre gars, notre mec. Je retins alors mes larmes à nouveau. Toute cette scène me paraissait irréelle, ou alors je rêvais peut-être. Mais j'avais des sensations bien trop présentes pour être rêver. Je déposa un baiser sur les lèvres de ma petite amie avant de m'éloigner d'elle. Je retira mon veston et mon t-shirt, me retrouvant torse nu devant Savannah. Avec un petit sourire éteint par la fatigue, je pris sa main et la tira doucement vers la chambre, éteignant la salle de bain au passage. Je l'attira à moi, puis sans m'en rendre compte, je la regarda amoureusement avant de déposer quelques baiser dans son cou. « Si on secouait un peu notre garçon, mon amour ? » Je découvris doucement mes dents au niveau de son lobe d'oreille avant de reprendre : « Faut bien qu'il commence à avoir des rudiments de bonnes choses notre bébé. » Je ria silencieusement, je rêvais depuis le début de la soirée d'un contact disons privilégié avec ma femme. Mes mains courraient maintenant dans le dos de Savannah, à tendance de descendre doucement dans le creux de ses reins.

Chavannah ♥

"Parce que ça bouge !?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bien que le fait que Chace se décale de moi et du bébé pour retirer sa veste et son t-shirt n’était pas le bienvenu au point de vue affectif, puisque mine de rien, il m’avait manqué pendant la soirée, cela me permit de me ressaisir un peu et de contrôler mes émotions afin de justement, ne pas commencer à pleurer, mais plutôt reluquer mon homme tandis qu’il se rapprochait maintenant de moi, torse nu. Je ne me fis certainement pas prier pour le suivre jusqu’à la chambre, maintenant que le problème de gargouillis qui n’avait jamais en fait jamais existé était chose réglée, et finalement me blottir contre lui de nouveau, passant mes bras autour de lui, une main sur sa nuque, l’autre dans son dos. En manque de caresses, je lui répondis : « Le pauvre… Il va passer une sale nuit ! », avant de lâcher un petit rire légèrement salace. À vrai dire, que le bébé soit secoué ou non, je m’en moquais ; je savais bien qu’un jour, je serais devenue trop grosse pour m’adonner à ce genre d’activités, et de ce fait, je voulais en profiter le plus possible. Je n’hésitai donc pas une seconde, en sentant les mains de Chace se poser dans le creux de mes reins, à poser les miennes sur sa poitrine pour le pousser sur le lit, me positionnant par-dessus mon petit-ami, à califourchon. Je plongeai alors mon regard dans le sien, réalisant pour la première fois depuis qu’il était rentré qu’il avait les traits tirés de fatigue. Je repris un peu de sérieux, et je dis, en passant une main dans ses cheveux : « Bébé, tu as l’air fatigué, tout va bien ? »