Aujourd’hui, je ne bossais pas, normalement c’était repos mais je suis plutôt survoltée comme fille, je n’aime pas ne rien faire, je suis tout le temps obligé de bouger. Ce matin, je suis partie m’essayer au surf avec un groupe de débutant, enfin, je les suivais de loin, quand je rentrais dans mon bungalow sur les coups de midi, je me rendis compte à quel point ça faisait longtemps que je n’ai pas eu mon amie Maike. Je lui envoyais alors un sms pour savoir si elle voulait boire un verre avec moi, avec ses enfants, je pouvais comprendre qu’elle n’avait pas le temps ou qu’elle ne pouvait pas se libérer. J’allais ensuite manger un petit bout, j’allais voir si on n’avait pas besoin de moi à la réception –au cas où- j’allais un peu discuter avec la personne qui tient le standard puis je rentrais à nouveau chez moi, prenant mes rollers pour aller me promener sur la plage. J’adore me balader. Quand je quitte à nouveau l’hôtel, je croise le regard de plusieurs employés comme moi, ils sont exaspérés par le fait que je bouge tout le temps mais je ne peux pas m’empêcher. J’ai de l’énergie à revendre. J’ai toujours été comme ça, je suis un peu hyperactive. La balade me fait le plus grand bien, l’océan m’apaise un peu, il me rend un peu plus calme. Regarder les vagues s’échouaient sur le rivage, j’adore ça, mais j’ai besoin de me dépenser, le standard, ça ne me défoule pas assez, quand je le peux, je vais courir, je fais diverses activités. Depuis toute petite, ça a toujours été comme ça, mes parents adoptifs ne m’ont pas toujours compris, ils aimaient bien être au calme, alors que j’ai toujours aimé le mouvement, je les ai plus d’une fois épuisé, heureusement qu’ils avaient de la constance. Mon amie me répondit ensuite qu’elle allait venir, on se fixait une heure et je continuais encore un peu à me balader. Je rentrais à mon bungalow une bonne demi-heure après et j’allais prendre une bonne douche. Je me préparais ensuite, enfilant un truc un peu plus féminin qu’un jogging comme une robe rouge d’une longueur correcte. Je lissais mes cheveux et je me maquillais un peu, je me rendais ensuite au bar du centre-ville, me dépaysant complètement du boulot. Je m’installais à une table tranquillement et un serveur me sauta à moitié dessus pour savoir ce que je prenais, je lui répondis que j’attendais quelqu’un et que je verrais après. Mon amie passa la porte quelques minutes plus tard et j’attendis qu’elle vienne en ma direction pour me lever et lui faire la bise « Salut ma belle, comment vas-tu ? » demandais-je avec un grand sourire, puis je nous emmenais à notre table. « Tu es ravissante ! » ajoutais-je avec un clin d’œil puis je croisais mes jambes en dessous de la table.
SMS: « Ce sera super, nous te retrouvons là-bas alors, à plus tard ! », et voilà, le début de ma soirée était maintenant arrangé ! Ce n’était certainement pas pour me déplaire, malgré le fait que ce n’était pas prévu à la base. À vrai dire, je préférais en profiter maintenant, compte tenu des changements qui allaient s’opérer progressivement auprès de ma famille et moi-même par la même occasion ; en effet, pour la première fois depuis la naissance de Lexie, Christopher et bien sûr Everleigh, James et moi allions devoir partir travailler en même temps. Grâce à mon mari et son nouveau poste d’administrateur à l’hôtel, j’avais pu récupérer mon emploi que j’avais perdu injustement. L’idée de retourner à l’hôtel, faire ce que je faisais le mieux et surtout travailler au même endroit que mon mari m’enchantait au plus haut point, il fallait tout de même préparer ce changement de mode de vie, en s’assurant que les enfants ne manqueraient de rien lorsqu’ils seraient en garderie pour la journée, une première pour tout le monde à la maison.
Justement, j’étais en train de faire des courses en prévision de ce changement lorsque j’avais reçu ce message de la part de mon amie Khaleesi, anciennement collègue de travail qui allait le redevenir sous peu, ce qu’elle ne savait pas encore. Ce soir, ce serait le moment parfait pour lui dire, d’ailleurs, lui annoncer que nous aurons l’occasion de travailler ensemble à nouveau. Cette simple idée rendit l’éventualité de cette petite sortie encore plus intéressante, si bien que je me dépêchai à faire mes courses afin de pouvoir aller me préparer ainsi que préparer les enfants qui dormaient à la maison, leur papa les surveillant.
J’achetai encore quelques petites affaires, puis je rentrai à la villa, faisant tout de suite part à mon époux des plans pour la soirée, ou du moins une petite partie de la soirée, compte tenu que j’allais devoir rentrer pour faire manger les enfants et les mettre au lit. Je savais bien que d’emmener Lexie, Christopher et Everleigh ce soir n’allait pas être nécessairement facile, mais je commençais à avoir l’habitude, sans parler du fait que cela allait libérer James pour qu’il puisse terminer de la petite paperasse pour son nouveau poste. Sitôt prévenu, j’allai me changer, enfilant une petite robe légère fleurie que je jugeais appropriée pour l’occasion, puis j’allai m’occuper des enfants qui venaient de terminer leur sieste. Je les habillai dans des vêtements mignons pour la circonstance, et j’allai les installer dans la voiture, m’assurant de prendre la poussette au cas où l’endroit où je me rendais n’avait pas de siège pour enfant.
Après avoir tout pris, embrassé mon homme et monté dans la voiture, je pris la direction du centre ville, à l’adresse où Khaleesi et moi avions convenu de se retrouver. J’étais à l’heure, mais je me considérais quand même en retard, parce que je n’étais pas entrée, et je devais encore installer les enfants dans la poussette. C’est ce que je fis en le faisant convenablement, mais en m’assurant de ne pas trop traîner quand même, et je me rendis à l’intérieur, cherchant mon amie du regard. Lorsque je la trouvai, j’esquissai un large sourire, et je conduisis la poussette jusqu’à elle, lui faisant la bise également. Toujours avec le sourire, je lui dis : « Coucou ! Je vais bien merci, et toi ? », et ajoutant à ce sourire un petit rire joyeux à son compliment, je dis : « Merci, et toi aussi en fait ! Tu as l’air bien ! Quoi de neuf ? »
Khaleesi C. Wilson
MA PETITE VIE
PROFIL
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Sujet: Re: MAIKE + soirée entre filles Mer 11 Sep - 8:41
J’adore sortir, aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, je continuais de m’amuser, je ne me prends pas du tout au sérieux, bien au contraire, j’essaie de ne me prendre jamais la tête même au travail, c’est pas compliqué et je suis toujours professionnelle. J’adore quand même faire des bêtises avec mon collègue histoire de foutre un peu de piments mais c’est des petites bêtises, drôles et pas méchantes. J’ai besoin de m’étourdir encore un peu avant de réellement me poser. Je suis sportive et je ne ferais sans doute jamais une croix sur le sport, je passe mon temps en soirée ou à me dépenser. Le sport, c’est le meilleur moyen de me crever et de me vider littéralement la tête, j’en ai besoin. Je suis énergique et on m’aime pour ça, j’ai toujours la pêche, ce n’est pas un rhume qui m’arrête, la grippe oui. Je suis obligé de me calmer, de me reposer, le corps. L’esprit, non, il marche toujours à fond. Mes pensées ne sont pas structurés, ils sont toujours en mode freestyle, les trucs bien carrés en cours, je n’étais vraiment pas doué. Je suis vraiment pas le genre de filles organisées, Maike pourra vous le dire sans doute, même dans mon bungalow c’est l’anarchie absolue, bordélique, toujours en train de faire un truc, je n’aime pas quand tout est bien rangé, qu’il ne dépasse pas d’un centimètre. On dirait que personne ne vit, il faut qu’il y ait de la vie, je ne sais pas. Bref, j’étais dans le bar, j’attendais mon amie, je regardais un peu autour de moi, personne ne venait seul, alors que parfois se prendre un verre après le boulot, croyez-moi, ça relaxe quand vous avez eu une journée difficile, des clients un peu chiants, ou abusif ou qui vous crient dessus pour une erreur qui ne vient même pas de vous. Je ne suis pas du genre à me laisser crier dessus sans rien faire alors parfois, ça part en live bien que je n’hausse jamais le ton, j’ai quand même du respect pour le client et j’ai pas envie de me faire virer, j’aime bien mon job quand même. Travailler dans un endroit paradisiaque, ce n’est quand même pas donner à tout le monde. Mon amie était ensuite là, la soirée pouvait enfin commencer, elle était venue avec ses enfants. Cool, j’adorais m’amuser avec eux, je ne suis pas du tout anti-enfant, je n’en veux pas pour l’instant tout simplement, j’ai le temps, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec une aussi grosse responsabilité. On était ensuite à notre table, je lui souriais. « Je vais bien aussi ! Je suis toujours au top, tu me connais. » je lui fis un clin d’œil tout en riant avec elle, elle me complimentait aussi en retour. « Merci ! Pas grand-chose, j’ai fais du skate sur la plage, franchement, il y avait des beaux gosses, ça m’a vraiment donné envie d’essayer le surf ! » Je la regardais en riant « Et toi alors ? Raconte moi tout, ça fait longtemps. » Je me tournais ensuite vers ses enfants avec un énorme sourire, je les regarde en disant « Bonjour vous, vous êtes trop mignons, oh regarde comme c’est mignon, ton fils il m’a fait un sourire ! » De me voir aussi niaise, ça faisait bizarre si bien que j’en riais un peu.
Je ne puis m’empêcher de lâcher un petit rire lorsque mon amie me dit qu’elle était en forme, comme à chaque fois. J’étais heureuse de la voir ainsi, à vrai dire, comme si sa bonne humeur était contagieuse et me donnait encore plus le sourire. Ce fut encore mieux lorsque la jeune femme m’expliqua qu’elle était allée faire du skate sur la plage, et qu’elle avait croisé des surfeurs qui donnaient envie de se rincer l’œil. Je gloussai à ce propos, ne pouvant que comprendre de quoi elle parlait et ce, malgré le fait que j’étais mariée ; cela ne m’avait pas enlevé mon jugement concernant la beauté d’un homme, et j’avais des amies qui étaient célibataires et qui pouvaient se permettre de se rincer l’œil sans aucun problème. J’étais donc consciente du genre de phénomènes qui pouvaient se promener sur la plage et effectivement, certains donnaient envie d’essayer le surf, ou même encore, comme je le mentionnai à mon amie : « Pourquoi pas ? Peut-être même que l’un d’entre eux pourrait te donner un cours, qui sait !? » avant de lui esquisser un petit clin d’œil espiègle.
Par la suite, mon amie me demanda ce qu’il y avait de nouveau. Comment commencer, comment lui dire ce qu’il y avait de plus récent dans ma vie ? Je ne savais pas vraiment la procédure à suivre, probablement parce que j’étais trop surexcitée à l’idée de lui annoncer que j’allais revenir travailler avec elle, et mieux encore. Cependant, alors que je voulais commencer mon récit, je fus interrompue par l’attention que Khaleesi portait à mes enfants. Je ne m’en montrai pas du tout vexée, bien au contraire ; je souris de plus belle en voyant Christopher ravi de voir qu’on lui portait un regard, tandis que Lexie jouait avec sa peluche et Everleigh somnolait encore. Je regardai alors mon fils, le plus attentif de mes trois enfants, et je lui dis, sur un ton gaga : « Tu ne dis pas coucou à tata ? Vas-y mon cœur, dis coucou tata ! », ne doutant pas qu’il allait s’exécuter. Après tout, à deux ans, Lexie et Christopher en étaient à ce stade, à savoir de progressivement devenir des pires pipelettes que moi. Comme je l’imaginais, après quelques secondes, il lâcha un « Coucou tata ! » trop adorable à faire craquer la plus froide des personnes. Moi-même, qui l’avait entendu plus d’une fois, je ne pus m’empêcher de trouver ça adorable. Je gardai mon regard posé sur mon petit garçon pendant quelques secondes, allant toucher le bout de son nez avec mon doigt pour le taquiner et le faire rire un peu, et sitôt, je me rappelai ce que je devais annoncer à mon amie, mais comme je n’avais toujours pas trouvé les mots, je proposai : « On se commande quelque chose à boire ? »
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Lun 2 Sep - 9:29
