Je me lève, en douceur, ne voulant absolument pas réveiller Olivia. Elle dort paisiblement. Je m'attarde quelques minutes à le regarder ainsi dormir. Je sens un sourire prendre place sur mon visage puis, je fini par me lever, toujours aussi doucement. J'attrapa une boite dans laquelle j'avais préparé quelques vêtements et file à la douche sans aucun bruit. Je n'y reste qu'une dizaine de minutes. Pas plus. Lorsque je repasse dans la chambre avec seulement une serviette autour de ma taille, Olivia dort toujours. Tant mieux. Je prend un post it sur lequel je lui dis que le petit déjeuner est prêt et qu'elle me rejoigne ensuite aux chutes d'eau. Je le dépose sur mon oreiller et, après avoir embrassé tendrement son front, je m'habille, enfilant mon jean, une chemise blanche ainsi qu'une veste de blazer. J'arrange le tout, prend mon portable et mes clefs puis, passe rapidement faire une course avant de finalement attendre la jeune femme au point de rendez vous. Je me répète quelques phrases dans la tête puis, la voyant arriver au bout d'un moment, je lui souris et avance vers elle. « Bonjour ma beauté. » Je la regarde intensément et dépose es lèvres doucement sur les siennes pour un court baiser.

Je sens mon sourire se faire bien plus grand lorsque j'aperçois la jeune femme. Mes mains vont naturellement se poser sur sa taille tandis que je soude nos lèvres par un baiser que la demoiselle prolonge à mon plus grand plaisir. « Maintenant que tu es là, oui, ca va très bien. » Je laisse mes mains remonter sur sa taille pour finalement prendre sa main. Nos doigts s'entremêlent puis, lui lançant un large sourire, je l'attire à moi. « Ca te dit de marcher un peu ? »

Je souris encore en entendant Olivia accepter de se balader acec moi. Je la regarde et colle un baiser sur le haut de son crane puis, nos mains toujours l'une avec l'autre, nous commençons à marcher jusqu'à nous trouver bien plus près des chutes d'eau. De temps à autre, je sens des gouttes d'eau gicler jusqu'à nous. A ce niveau là, j'arrête la marche et souris en entendant ma petite amie me complimenter plus ou moins sur ma tenue. « Merci. C'est parce qu'ajourd'hui, j'ai envie de changer les choses. » Je la regarde avec une certaine lueur dans les yeux puis, posant mes mains sur son visage, je l'embrasse tendrement et amoureusement.

J'ai l'impression qu'il m'est impossible de me passer de ce sourire qui semble avoir prit une place définitive sur mon visage. En guise de première réponse à l'adresse de la magnifique future maman, je dépose un énième baiser sur ses lèvres, les faisant bouger dans une parfaite synchronisation avec les miennes. Lorsque je rompt ce baiser et m'éloigne d'elle, je la regarde amoureusement. J'inspire longuement, réfléchissant à la façon dont j'allai présenter les choses. Néanmoins, je dois me laisser aller à une certaine spontanéité, ne voulant pas tout gâcher. « Tu es bien curieuse. Mais tu sais que je t'aime. Du genre, vraiment. Je tien à toi comme jamais je n'ai tenu à personne, Liv. »

J'inspire et ferme les yeux le temps d'une fraction de seconde. Entendre la demoiselle m'affirmer qu'elle m'aime en retour me fait réellement quelque chose. Lorsque j'ouvre les yeux, c'est pour planter mon regard dans ses yeux noisettes. Je passe ma main libre dans la poche de ma veste, sentant la petite boite sous mes doigts. Je lui lance un énième sourire puis, resserre la pression de ma main autour de la sienne que je tiens. « Je sais très bien qu'entre nous, c'était atypique. On se demande bien à cause de qui. Et pourtant, je me suis rendu compte qu'outre le con que j'étais, il y avait un mec en moi qui voulait pas avouer qu'il avait des sentiments. Aujourd'hui, je me fous de tout. Tout sauf toi, et le bébé parce que je t'aime. » Je respire doucement puis lâche la main d'Olivia pour poser un genou au sol. Je sors l'écrin de ma poche et l'ouvre face à elle, dévoilant ainsi la bague que j'ai choisi pour elle plus tôt dans la matinée. « Je sais que tu as peur de ça mais je serais toujours là pour toi, pour te rassurer et te protéger. Olivia Faith Wayne, me feriez vous l'honneur de devenir ma femme ? » Je la regarde, de plus en plus stressé par sa réponse.

Le stresse monte en moi tandis que je reste agenouillé face à Olivia, lui présentant la bague de fiançailles. Autour de nous, les badauds s'arrêtent pour regarder la scene ce qui ne m'avantage pas. Cependant, je sens la main de ma petite amie se fermer sur la mienne, me faisant me lever. Il ne fallut guère de temps avant qu'elle ne saute dans mes bras, murmurant un oui que j'attendais tant. Je resserre mes bras autour d'elle, la soulevant sans grandes difficultés malgré son ventre arrondi de femme enceinte. « Je t'aime tellement, Liv. » Je la repose et l'embrasse avec fougue puis, me séparant d'elle, je passe la bague à son annulaire.

Bien que je repose Olivia au sol, je ne me défais pas pour autant de son contact. Je la regarde tandis que les yeux de ma nouvelle fiancée font l'aller et retour entre la bague de fiançailles qu'elle porte désormais au doigt et moi. Un sourire en coin orne mon visage. Autour de nous, les gens commencent à reprendre leur route. J'en profite pour embrasser à nouveau et tendrement la jeune femme. « Je voulais ce qu'il y avait de mieux pour toi. La plus belle bague pour la plus belle femme. » Je lui souris.

Je souris encore, gardant Olivia tout contre moi. Mes mains sur ses hanches, je l'approche d'avantage afin d'aller voler un baiser rapide sur sur ses lèvres. Elle m'avoue rapidement que c'est le plus beau jour de sa vie. J'ai un petit rire et colle une bise sur sa joue. « Tu sais, il y en aura d'autre. La naissance d'Enzo sera probablement le plus beau. Comme notre mariage. » Je la regarde, plongeant mon regard dans le sien. Durant quelques secondes, le silence nous adsorbe. Un silence heureux et apprécié.

Je souris, encore et toujours, incapable de m'en séparer et bien trop heureux quant au fait qu'Olivia vient d'accepter de m'épouser. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Comme je lui ai dit, entre nous, ca a été compliqué et je me voilais la face et pourtant, aujourd'hui, je suis sur d'une chose, c'est que je l'aime et que je veux rester avec elle et notre fils. Je l'embrasse à nouveau, profitant pleinement de ce nouveau bonheur auquel elle a le droit après ce que je lui ai fait. « Et je compte bien faire en sorte qu'il y en ai d'autres. » Je la regarde amoureusement, me perdant dans ses prunelles que j'affectionne tant.

Mes doigts se resserrent autour de la fine main de ma fiancée. Je lui souris. Encore puis, après avoir donné une bise sur son front, je l'attire à moi. « Je te suis. » C'est la réponse que je donne à Olivia après sa question. Sur ces mots, je passe mon bras autour de ses épaules, la tenant un peu plus contre moi puis, nous avançons autour des chutes d'eau. La matinée est probablement l'une des meilleures que j'ai vécu dpeuis que je suis aux Bahamas.

JE souris en sentant le contact de ma fiancée contre moi et avance calmement, dans un pas lent et régulier. Après tout, pourquoi se presser ? Premièrement, elle est enceinte et secondement, nous avons tout notre temps. En entendant sa première phrase, j'arque un sourcil, ce qu'elle ne voit pas. « Ce n'est pas du "limite". On est fiancés. Et je préfère ça à la relation libre. » C'est bien vrai. Ceci veut dire, dans un certain sens que l'on est lié. Puis, elle continue sur la même lignée, affirmant qu'elle veut que Melanie, ma soeur jumelle, soit sa demosielle d'honneur. Avec un large sourire, j'approuve cette idée.

J'ai un nouveau sourire en entendant la jolie jeune femme se rependre sur le fait qu'on est fiancés pour de vrai, et pas juste limite. Je rigole d'avantage en l'entendant me dire qu'elle n'aura plus de raison d'être jalouse par la suite. Il est vrai qu'elle l'est. Du moins, avant que nous nous mettions réellement ensemble, elle me le faisait bien comprendrE. Or, depuis qu'elle est enceinte, Olivia semble s'être calmée à ce sujet là. Et tant mieux. Puis, elle me parle de notre vie ici, envisageant un pied à terre ici. « On ne vit pas réellement à l'hôtel. C'est pas une suite mais c'est mon appartement. » Un appartement indépendant auquel je tiens mine de rien. J'ai décidé de l'acheter en apprenant qu'Olivia attendait mon enfant, ne voulant pas être trop loin et bien sur, mes supérieurs au FBI n'allaient pas me payer une suite indéfiniment.

Je souris face à la jeune femme et prenant une nouvelle fois son visage entre mes mains, je dépose un baiser rapide sur ses lèvres douces. J'ai certes changé sa vie mais elle a aussi changé la mienne. « On est bien dans cet appartement. En plus, il y a deux chambres donc une pour Enzo. » Au final, j'aime bien cet endroit et même si je me doute qu'Olivia veut plus grand, pour le miment, c'est largement suffisant.